Johannesburg, 20 août 2017 (AFP)
La justice sud-africaine a donné dimanche son feu vert pour la tenue cette semaine d’une vente aux enchères controversée de cornes de rhinocéros, dont le commerce international est interdit, a-t-on appris de sources concordantes.
Les autorités sud-africaines tentaient à tout prix de bloquer cette vente en ligne prévue de lundi à jeudi, alors que les rhinocéros sont victimes d’un braconnage à grande échelle.
Pretoria refusait de remettre le permis de vente à l’organisateur sud-africain des enchères. Mais ce dernier, John Hume, plus gros éleveur de rhinocéros au monde, a saisi en urgence vendredi la justice et la Haute Cour de Pretoria lui a donné raison dimanche.
« Nous avons perdu l’affaire. Nous devons remettre le permis de vente. La vente va avoir lieu », a déclaré à l’AFP le porte-parole du ministère de l’Environnement, Moses Rannditsheni.
L’équipe de John Hume doit récupérer le précieux document lundi matin. « Nous sommes contents. Nous espérons que le gouvernement a compris qu’il ne pouvait pas être injuste à notre égard », a commenté Izak du Toit, l’avocat de John Hume contacté par l’AFP.
Interrogé pour savoir si la vente allait bien débuter lundi comme prévu, il est cependant resté prudent. « Nous prendrons une décision » une fois le permis en main, a-t-il ajouté.
Cinq cents kilos de corne de rhinocéros environ doivent être proposées aux enchères. Ces cornes proviennent des quelque 1.500 animaux que John Hume possède dans sa ferme en Afrique du Sud. Elles ont été découpées sans blesser les pachydermes, qui ont été anesthésiés pour cette procédure d’une quinzaine de minutes.
Ces enchères sont possibles grâce à un changement récent dans la législation sud-africaine. En avril, après une longue bataille judiciaire, John Hume a obtenu la levée du moratoire sur le commerce intérieur de la corne de rhinocéros, en vigueur depuis 2009. Le commerce international reste lui toujours interdit.
La corne de rhinocéros, composée de kératine comme les ongles et qui repousse comme eux, est très prisée en Asie, où les médecins traditionnels lui prêtent des vertus thérapeutiques, non prouvées scientifiquement.
En raison de cette forte demande, un millier de rhinocéros sont tués chaque année en Afrique du Sud, qui abrite 80% de la population mondiale de rhinocéros.
John Hume prétend pouvoir répondre en partie à la demande avec de la corne prélevée, de façon indolore, sur ses animaux. Ses détracteurs affirment qu’il va encore exacerber le braconnage et alimenter le marché noir.
Les autorités sud-africaines tentaient à tout prix de bloquer cette vente en ligne prévue de lundi à jeudi, alors que les rhinocéros sont victimes d’un braconnage à grande échelle.
Pretoria refusait de remettre le permis de vente à l’organisateur sud-africain des enchères. Mais ce dernier, John Hume, plus gros éleveur de rhinocéros au monde, a saisi en urgence vendredi la justice et la Haute Cour de Pretoria lui a donné raison dimanche.
« Nous avons perdu l’affaire. Nous devons remettre le permis de vente. La vente va avoir lieu », a déclaré à l’AFP le porte-parole du ministère de l’Environnement, Moses Rannditsheni.
L’équipe de John Hume doit récupérer le précieux document lundi matin. « Nous sommes contents. Nous espérons que le gouvernement a compris qu’il ne pouvait pas être injuste à notre égard », a commenté Izak du Toit, l’avocat de John Hume contacté par l’AFP.
Interrogé pour savoir si la vente allait bien débuter lundi comme prévu, il est cependant resté prudent. « Nous prendrons une décision » une fois le permis en main, a-t-il ajouté.
Cinq cents kilos de corne de rhinocéros environ doivent être proposées aux enchères. Ces cornes proviennent des quelque 1.500 animaux que John Hume possède dans sa ferme en Afrique du Sud. Elles ont été découpées sans blesser les pachydermes, qui ont été anesthésiés pour cette procédure d’une quinzaine de minutes.
Ces enchères sont possibles grâce à un changement récent dans la législation sud-africaine. En avril, après une longue bataille judiciaire, John Hume a obtenu la levée du moratoire sur le commerce intérieur de la corne de rhinocéros, en vigueur depuis 2009. Le commerce international reste lui toujours interdit.
La corne de rhinocéros, composée de kératine comme les ongles et qui repousse comme eux, est très prisée en Asie, où les médecins traditionnels lui prêtent des vertus thérapeutiques, non prouvées scientifiquement.
En raison de cette forte demande, un millier de rhinocéros sont tués chaque année en Afrique du Sud, qui abrite 80% de la population mondiale de rhinocéros.
John Hume prétend pouvoir répondre en partie à la demande avec de la corne prélevée, de façon indolore, sur ses animaux. Ses détracteurs affirment qu’il va encore exacerber le braconnage et alimenter le marché noir.