Johannesburg, 10 août 2017 (AFP)
Le vice-ministre sud-africain de l’Education, Mduduzi Manana, accusé de s’en être violemment pris à deux femmes dans une boîte de nuit de Johannesburg, a été inculpé jeudi pour agression avant d’être libéré sous caution, selon des sources concordantes.
« Il a comparu devant la justice aujourd’hui (jeudi) après s’être rendu à la police ce matin », annoncé le ministre de la Police, Fikile Mbalula, lors d’une conférence de presse.
M. Manana a été formellement inculpé de deux charges d’agression et libéré contre une caution de 5.000 rands (320 euros), ont rapporté plusieurs médias sud-africains. Sa prochaine comparution devant la justice a été fixée au 13 septembre.
Une femme l’avait accusé cette semaine de l’avoir rouée de coups de pied et de poing, elle et sa cousine, à la sortie d’une boîte de nuit de Johannesburg, dimanche au petit matin.
Le vice-ministre n’a pas nié les faits et a présenté ses excuses, reconnaissant que malgré « des provocations extrêmes », il aurait dû « faire preuve de retenue ».
Le ministre de la Police a indiqué que son collègue du gouvernement ne bénéficierait d’aucun traitement de faveur.
« La loi va suivre son cours (…). Je peux vous assurer qu’il ne sera pas traité avec des gants. Nous ne sommes pas dans une république bananière », a-t-il lancé.
« C’est très décevant car on attend des gens comme lui qu’ils agissent comme des ambassadeurs de la protection des femmes contre les violences », a-t-il ajouté.
Les violences aux femmes sont un fléau en Afrique du Sud: toutes les huit heures, une femme y meurt sous les coups d’un proche, et une femme sur cinq y subit au moins une agression violente dans sa vie, selon des statistiques officielles.
« Il a comparu devant la justice aujourd’hui (jeudi) après s’être rendu à la police ce matin », annoncé le ministre de la Police, Fikile Mbalula, lors d’une conférence de presse.
M. Manana a été formellement inculpé de deux charges d’agression et libéré contre une caution de 5.000 rands (320 euros), ont rapporté plusieurs médias sud-africains. Sa prochaine comparution devant la justice a été fixée au 13 septembre.
Une femme l’avait accusé cette semaine de l’avoir rouée de coups de pied et de poing, elle et sa cousine, à la sortie d’une boîte de nuit de Johannesburg, dimanche au petit matin.
Le vice-ministre n’a pas nié les faits et a présenté ses excuses, reconnaissant que malgré « des provocations extrêmes », il aurait dû « faire preuve de retenue ».
Le ministre de la Police a indiqué que son collègue du gouvernement ne bénéficierait d’aucun traitement de faveur.
« La loi va suivre son cours (…). Je peux vous assurer qu’il ne sera pas traité avec des gants. Nous ne sommes pas dans une république bananière », a-t-il lancé.
« C’est très décevant car on attend des gens comme lui qu’ils agissent comme des ambassadeurs de la protection des femmes contre les violences », a-t-il ajouté.
Les violences aux femmes sont un fléau en Afrique du Sud: toutes les huit heures, une femme y meurt sous les coups d’un proche, et une femme sur cinq y subit au moins une agression violente dans sa vie, selon des statistiques officielles.