Johannesburg, 2 août 2017 (AFP)
Victor Mlotshwa, un ouvrier de ferme noir qui accuse deux Blancs de l’avoir forcé à entrer vivant dans un cercueil, a raconté mercredi devant la justice sud-africaine sa peur panique au moment où il a cru mourir.
Willem Oosthuizen et Theo Martins Jackson, ses deux agresseurs présumés, sont poursuivis pour kidnapping, agression et tentative de meurtre, des faits remontant à août 2016.
Les deux hommes avaient été arrêtés au mois de novembre après la diffusion d’une vidéo d’une vingtaine de secondes manifestement filmée par l’un d’eux.
Dans cette video, rapidement devenue virale en Afrique du Sud, un des accusés tente de fermer un cercueil dans lequel se débat Victor Mlotshwa.
« L’un d’entre eux disait qu’il devrait jeter de l’essence dans le cercueil. Je veux juste dire que c’était dur, j’avais si peur, je tremblais, je pleurais », a raconté Victor Mlotshwa devant le tribunal de Middelburg (est).
« J’avais l’impression qu’ils voulaient me tuer, je les ai suppliés. J’avais juste une main en dehors du cercueil, c’est tout », a-t-il ajouté, en pleurs, cité par le site News24.
Victor Mlotshwa assure qu’il se rendait simplement à Middelburg en coupant à travers champs pour aller faire des courses pour sa mère lorsqu’il a été agressé.
« J’ai essayé de m’enfuir mais, sans rien dire, ces hommes sont descendus de leur voiture et ont commencé à me cogner », a-t-il affirmé.
Lundi, les deux accusés ont plaidé non coupable et affirmé avoir seulement voulu effrayer la victime qu’ils avaient, selon eux, attrapée en train de voler.
Le procès a pris une tournure politique dans cette Afrique du Sud loin d’avoir pansé les plaies de l’apartheid, le régime raciste aboli en 1994. Plusieurs partisans de la majorité comme de l’opposition se rassemblent devant et à l’intérieur du tribunal lors des audiences pour soutenir la victime et dénoncer les crimes racistes.
Vingt-trois ans après la fin de l’apartheid, les tensions raciales restent vives en Afrique du Sud, où les inégalités entre la majorité noire et la minorité blanche restent énormes. Les cas de racisme ne sont pas rares, particulièrement dans les zones rurales.
Willem Oosthuizen et Theo Martins Jackson, ses deux agresseurs présumés, sont poursuivis pour kidnapping, agression et tentative de meurtre, des faits remontant à août 2016.
Les deux hommes avaient été arrêtés au mois de novembre après la diffusion d’une vidéo d’une vingtaine de secondes manifestement filmée par l’un d’eux.
Dans cette video, rapidement devenue virale en Afrique du Sud, un des accusés tente de fermer un cercueil dans lequel se débat Victor Mlotshwa.
« L’un d’entre eux disait qu’il devrait jeter de l’essence dans le cercueil. Je veux juste dire que c’était dur, j’avais si peur, je tremblais, je pleurais », a raconté Victor Mlotshwa devant le tribunal de Middelburg (est).
« J’avais l’impression qu’ils voulaient me tuer, je les ai suppliés. J’avais juste une main en dehors du cercueil, c’est tout », a-t-il ajouté, en pleurs, cité par le site News24.
Victor Mlotshwa assure qu’il se rendait simplement à Middelburg en coupant à travers champs pour aller faire des courses pour sa mère lorsqu’il a été agressé.
« J’ai essayé de m’enfuir mais, sans rien dire, ces hommes sont descendus de leur voiture et ont commencé à me cogner », a-t-il affirmé.
Lundi, les deux accusés ont plaidé non coupable et affirmé avoir seulement voulu effrayer la victime qu’ils avaient, selon eux, attrapée en train de voler.
Le procès a pris une tournure politique dans cette Afrique du Sud loin d’avoir pansé les plaies de l’apartheid, le régime raciste aboli en 1994. Plusieurs partisans de la majorité comme de l’opposition se rassemblent devant et à l’intérieur du tribunal lors des audiences pour soutenir la victime et dénoncer les crimes racistes.
Vingt-trois ans après la fin de l’apartheid, les tensions raciales restent vives en Afrique du Sud, où les inégalités entre la majorité noire et la minorité blanche restent énormes. Les cas de racisme ne sont pas rares, particulièrement dans les zones rurales.