Le Cap, 23 avr 2017 (AFP)
Avec ses cheveux blonds peignés en arrière et son costume impeccable, Henri van Breda ressemble à première vue à une caricature de l’étudiant sud-africain blanc aisé. Il comparaît lundi au Cap pour le meurtre de ses parents et de son frère à coups de hache.
Le 27 janvier 2015, trois corps sont retrouvés dans une résidence huppée de la capitale sud-africaine du vin, Stellenbosch (sud).
Selon les médias locaux, Martin van Breda, 54 ans, et son fils Rudi, un étudiant de 21 ans, gisent dans un lit ensanglanté, tous deux mortellement mutilés à coups de hache.
Sur le balcon de la chambre, leur mère, Teresa, 55 ans, est également décédée, une plaie béante au crâne.
De ce carnage familial, ils ne sont que deux à avoir survécu: Marli, la cadette de 16 ans, blessée au cou et à la tête et plongée dans le coma avec des lésions cérébrales, et Henri, 20 ans à l’époque, superficiellement blessé par quelques coups de couteaux.
Aujourd’hui sortie d’affaire, après plusieurs semaines d’hospitalisation, Marli souffrirait d’amnésie rétrograde et la question de son témoignage lors du procès est en suspens.
“Il est peu probable qu’elle se souvienne de l’incident. Sa rééducation va prendre beaucoup de temps mais vu les circonstances ce n’est rien de moins qu’un miracle (qu’elle ait survécu)”, expliquait quelques semaines après les faits à l’agence News 24, son avocate Louise Buikman.
– “Dossier solide” –
Pour l’accusation, Henri van Breda est rapidement devenu le suspect numéro 1. Leurs experts le soupçonnent même de s’être auto-infligé des coups de couteaux.
Mais à l’époque, l’enquête patine et personne n’est arrêté.
Il faut attendre juin 2016, un an et demi après le carnage pour qu’Henri van Breda se rende lui-même à la police.
Libéré contre une caution de 8.000 dollars, on ignore encore s’il compte plaider coupable ou non coupable des trois charges de meurtre et de celle de tentative de meurtre dont il est accusé.
Le parquet assure de son côté avoir un “dossier solide” contre le jeune homme aujourd’hui âgé de 22 ans.
Selon le Times, l’accusé devra s’expliquer notamment sur d’importantes zones d’ombre dans cette affaire qui a choqué l’Afrique du Sud, peu habituée à la criminalité entre les habitants de ses quartiers chics.
Henri van Breda aurait notamment attendu près de quatre heures après le massacre pour appeler les secours.
Dans un court extrait audio, diffusé par la télévision Enca, on l’entend expliquer d’une voix posée que sa famille a “été attaquée par un gars avec une hache”.
“Ils saignent de la tête”, ajoute-t-il, avant de lâcher un petit rire nerveux.
L’accusation devrait également utiliser son short et ses chaussettes tâchées du sang de membres de sa famille comme pièces à conviction.
D’autres coupures de presse ont également évoqué l’addiction au “tik” de l’accusé, une drogue dérivée de la méthamphétamine qui engendre des comportements ultra-violents.
Signe de l’intérêt médiatique suscité par l’affaire, une querelle judiciaire oppose la défense aux diffuseurs sud-africains qui souhaitent retransmettre en direct le procès à la télévision, comme lors de l’affaire Pistorius.
Une décision de la justice sud-africaine doit trancher ce litige, lundi, avant le début du procès.
Le 27 janvier 2015, trois corps sont retrouvés dans une résidence huppée de la capitale sud-africaine du vin, Stellenbosch (sud).
Selon les médias locaux, Martin van Breda, 54 ans, et son fils Rudi, un étudiant de 21 ans, gisent dans un lit ensanglanté, tous deux mortellement mutilés à coups de hache.
Sur le balcon de la chambre, leur mère, Teresa, 55 ans, est également décédée, une plaie béante au crâne.
De ce carnage familial, ils ne sont que deux à avoir survécu: Marli, la cadette de 16 ans, blessée au cou et à la tête et plongée dans le coma avec des lésions cérébrales, et Henri, 20 ans à l’époque, superficiellement blessé par quelques coups de couteaux.
Aujourd’hui sortie d’affaire, après plusieurs semaines d’hospitalisation, Marli souffrirait d’amnésie rétrograde et la question de son témoignage lors du procès est en suspens.
“Il est peu probable qu’elle se souvienne de l’incident. Sa rééducation va prendre beaucoup de temps mais vu les circonstances ce n’est rien de moins qu’un miracle (qu’elle ait survécu)”, expliquait quelques semaines après les faits à l’agence News 24, son avocate Louise Buikman.
– “Dossier solide” –
Pour l’accusation, Henri van Breda est rapidement devenu le suspect numéro 1. Leurs experts le soupçonnent même de s’être auto-infligé des coups de couteaux.
Mais à l’époque, l’enquête patine et personne n’est arrêté.
Il faut attendre juin 2016, un an et demi après le carnage pour qu’Henri van Breda se rende lui-même à la police.
Libéré contre une caution de 8.000 dollars, on ignore encore s’il compte plaider coupable ou non coupable des trois charges de meurtre et de celle de tentative de meurtre dont il est accusé.
Le parquet assure de son côté avoir un “dossier solide” contre le jeune homme aujourd’hui âgé de 22 ans.
Selon le Times, l’accusé devra s’expliquer notamment sur d’importantes zones d’ombre dans cette affaire qui a choqué l’Afrique du Sud, peu habituée à la criminalité entre les habitants de ses quartiers chics.
Henri van Breda aurait notamment attendu près de quatre heures après le massacre pour appeler les secours.
Dans un court extrait audio, diffusé par la télévision Enca, on l’entend expliquer d’une voix posée que sa famille a “été attaquée par un gars avec une hache”.
“Ils saignent de la tête”, ajoute-t-il, avant de lâcher un petit rire nerveux.
L’accusation devrait également utiliser son short et ses chaussettes tâchées du sang de membres de sa famille comme pièces à conviction.
D’autres coupures de presse ont également évoqué l’addiction au “tik” de l’accusé, une drogue dérivée de la méthamphétamine qui engendre des comportements ultra-violents.
Signe de l’intérêt médiatique suscité par l’affaire, une querelle judiciaire oppose la défense aux diffuseurs sud-africains qui souhaitent retransmettre en direct le procès à la télévision, comme lors de l’affaire Pistorius.
Une décision de la justice sud-africaine doit trancher ce litige, lundi, avant le début du procès.