Berlin, 19 oct 2017 (AFP)
Un indicateur de la police allemande est soupçonné d’avoir incité des jihadistes, dont l’auteur de l’attaque au camion-bélier sur un marché de Noël à Berlin le 19 décembre, à commettre des attentats, ont affirmé jeudi des médias.
Si ces informations venaient à être confirmées, il s’agirait d’un nouveau coup dur pour les forces de l’ordre, déjà pointées du doigt dans un récent rapport pour leurs « grosses erreurs ».
La police de Rhénanie-du-Nord-Westphalie (ouest), pour laquelle travaillait l’informateur, n’a pas commenté ces informations.
Revendiqué par le groupe Etat islamique (EI), l’attentat au camion-bélier de Berlin avait fait 12 morts.
Selon le rapport d’enquête consulté par la chaîne publique ARD, cet informateur aurait « sans cesse » encouragé des jihadistes souhaitant se rendre en Syrie à plutôt « effectué des attentats en Allemagne ».
Ses liens avec l’auteur de l’attentat de Noël, le Tunisien Anis Amri, seraient également plus forts que ce que l’on pensait jusqu’alors.
Si cet indicateur était déjà connu pour avoir convoyé Amri jusqu’à Berlin, il l’aurait même à plusieurs reprises hébergé.
Plusieurs avocats de jihadistes ayant gravité autour du prédicateur irakien « Abou Walaa », « cerveau » présumé du groupe Etat islamique en Allemagne actuellement jugé dans le pays, ont confirmé auprès de ARD que cet informateur avait essayé de « pousser à l’acte » leur client.
« Allons tuer ces mécréants, nous avons besoin de bons hommes pour faire des attentats ici en Allemagne », aurait-il dit, selon l’avocat Ali Aydin.
« La manière dont mon client Mikail décrit le comportement de cet informateur fait penser qu’il agissait comme un agent provocateur au service de l’Etat », explique Michael Murat Sertsöz, un autre avocat d’un jihadiste récemment condamné pour « propagande terroriste ».
Ces éléments s’ajoutent à un dossier déjà à charge pour la police et la justice qui, selon un rapport présenté le 12 octobre, auraient pu arrêter l’auteur de l’attaque de Berlin des mois avant le drame.
« De grosses erreurs ont été commises alors qu’elles n’auraient jamais dû l’être », avait estimé l’auteur du rapport, Bruno Jost.
Dans son rapport, qui porte essentiellement sur les dysfonctionnements au sein de la police et du parquet berlinois, il pointe des services de la police criminelle berlinoise totalement incapables d’assurer la surveillance des islamistes potentiellement dangereux comme Amri.
Si ces informations venaient à être confirmées, il s’agirait d’un nouveau coup dur pour les forces de l’ordre, déjà pointées du doigt dans un récent rapport pour leurs « grosses erreurs ».
La police de Rhénanie-du-Nord-Westphalie (ouest), pour laquelle travaillait l’informateur, n’a pas commenté ces informations.
Revendiqué par le groupe Etat islamique (EI), l’attentat au camion-bélier de Berlin avait fait 12 morts.
Selon le rapport d’enquête consulté par la chaîne publique ARD, cet informateur aurait « sans cesse » encouragé des jihadistes souhaitant se rendre en Syrie à plutôt « effectué des attentats en Allemagne ».
Ses liens avec l’auteur de l’attentat de Noël, le Tunisien Anis Amri, seraient également plus forts que ce que l’on pensait jusqu’alors.
Si cet indicateur était déjà connu pour avoir convoyé Amri jusqu’à Berlin, il l’aurait même à plusieurs reprises hébergé.
Plusieurs avocats de jihadistes ayant gravité autour du prédicateur irakien « Abou Walaa », « cerveau » présumé du groupe Etat islamique en Allemagne actuellement jugé dans le pays, ont confirmé auprès de ARD que cet informateur avait essayé de « pousser à l’acte » leur client.
« Allons tuer ces mécréants, nous avons besoin de bons hommes pour faire des attentats ici en Allemagne », aurait-il dit, selon l’avocat Ali Aydin.
« La manière dont mon client Mikail décrit le comportement de cet informateur fait penser qu’il agissait comme un agent provocateur au service de l’Etat », explique Michael Murat Sertsöz, un autre avocat d’un jihadiste récemment condamné pour « propagande terroriste ».
Ces éléments s’ajoutent à un dossier déjà à charge pour la police et la justice qui, selon un rapport présenté le 12 octobre, auraient pu arrêter l’auteur de l’attaque de Berlin des mois avant le drame.
« De grosses erreurs ont été commises alors qu’elles n’auraient jamais dû l’être », avait estimé l’auteur du rapport, Bruno Jost.
Dans son rapport, qui porte essentiellement sur les dysfonctionnements au sein de la police et du parquet berlinois, il pointe des services de la police criminelle berlinoise totalement incapables d’assurer la surveillance des islamistes potentiellement dangereux comme Amri.