Tunis, 4 avr 2017 (AFP)
Un DJ britannique ayant fait polémique en Tunisie après avoir mixé l’appel à la prière musulman dans une boîte de nuit et le gérant de cet établissement vont être jugés pour « outrage aux bonnes moeurs », a annoncé mardi à l’AFP une source judiciaire.
Le patron de cette discothèque de Hammamet, station balnéaire à une soixantaine de km au sud de Tunis, « a été entendu par le parquet et un mandat de dépôt a été émis à son encontre », a déclaré le porte-parole du parquet de Grombalia, Ylyes Miladi.
Trois personnes en tout, dont le DJ britannique « qui est en état de fuite » et un organisateur, ont été déférées devant le tribunal de Hammamet pour « outrage public à la pudeur », « outrage aux bonnes moeurs et à la morale publique » selon les articles 226 et 226 bis du Code pénal, a précisé M. Miladi.
Ces articles prévoient des peines pouvant aller jusqu’à six mois de prison ferme.
Une vidéo qui a beaucoup circulé depuis deux jours en Tunisie montre des jeunes en train de danser sur un mix de l’appel à la prière dans une discothèque, à l’occasion d’une soirée notamment animée par des DJ étrangers.
Les autorités avaient annoncé lundi avoir décidé la fermeture de la boîte de nuit, ainsi que l’ouverture d’une enquête.
« Se moquer des sentiments des Tunisiens et de leurs principes religieux est une chose absolument inacceptable », a ensuite dénoncé le ministère des Affaires religieuses dans un communiqué, en critiquant « des actes portant atteinte au sacré et aux rites religieux ».
Organisatrice de l’évènement qui s’est tenu de vendredi soir à dimanche matin, l’équipe d’Orbit Festival a de son côté « décliné toute responsabilité » et « présenté (ses) excuses », dans un message publié sur sa page officielle Facebook.
« Le DJ +Dax J+ est Anglais et a joué ce titre récemment en Europe », il n’a pas réalisé « que cela pouvait offenser le public d’un pays musulman comme le nôtre », a-t-elle ajouté.
Sur la page de l’évènement figure par ailleurs un commentaire de « Dax DJ » dans lequel il présente lui aussi ses « sincères excuses » et assure qu’il n’a « jamais voulu provoquer ou offenser quiconque ».
Le patron de cette discothèque de Hammamet, station balnéaire à une soixantaine de km au sud de Tunis, « a été entendu par le parquet et un mandat de dépôt a été émis à son encontre », a déclaré le porte-parole du parquet de Grombalia, Ylyes Miladi.
Trois personnes en tout, dont le DJ britannique « qui est en état de fuite » et un organisateur, ont été déférées devant le tribunal de Hammamet pour « outrage public à la pudeur », « outrage aux bonnes moeurs et à la morale publique » selon les articles 226 et 226 bis du Code pénal, a précisé M. Miladi.
Ces articles prévoient des peines pouvant aller jusqu’à six mois de prison ferme.
Une vidéo qui a beaucoup circulé depuis deux jours en Tunisie montre des jeunes en train de danser sur un mix de l’appel à la prière dans une discothèque, à l’occasion d’une soirée notamment animée par des DJ étrangers.
Les autorités avaient annoncé lundi avoir décidé la fermeture de la boîte de nuit, ainsi que l’ouverture d’une enquête.
« Se moquer des sentiments des Tunisiens et de leurs principes religieux est une chose absolument inacceptable », a ensuite dénoncé le ministère des Affaires religieuses dans un communiqué, en critiquant « des actes portant atteinte au sacré et aux rites religieux ».
Organisatrice de l’évènement qui s’est tenu de vendredi soir à dimanche matin, l’équipe d’Orbit Festival a de son côté « décliné toute responsabilité » et « présenté (ses) excuses », dans un message publié sur sa page officielle Facebook.
« Le DJ +Dax J+ est Anglais et a joué ce titre récemment en Europe », il n’a pas réalisé « que cela pouvait offenser le public d’un pays musulman comme le nôtre », a-t-elle ajouté.
Sur la page de l’évènement figure par ailleurs un commentaire de « Dax DJ » dans lequel il présente lui aussi ses « sincères excuses » et assure qu’il n’a « jamais voulu provoquer ou offenser quiconque ».