Libreville, 7 avr 2017 (AFP)
Le Gabon, pays forestier abritant la moitié de la population mondiale d’éléphants de forêt, a présenté vendredi avec la Banque mondiale un programme pour protéger à la fois les pachydermes menacés par le braconnage et les populations victimes de leurs dégâts.
“On fait face à une augmentation du braconnage menaçant les éléphants, qui cherchent refuge en zone rurale et détruisent l’agriculture vivrière”, a expliqué Christian Mbina, directeur technique de l’Agence nationale des parc nationaux (ANPN) lors du lancement du projet à Libreville.
Le projet vise à “réduire les conflits humains-espèces sauvages” et promouvoir la “coexistence” entre les populations et les éléphants, indique un communiqué de la Banque mondiale, qui soutiendra le programme à hauteur de 9,05 millions de dollars.
Le projet de gestion de la faune et des conflits homme-éléphant (Gefache) au Gabon sera implanté dans les parcs nationaux de Waka, Moukalaba-Doudou, Loango et Mayumba. Il pourra se traduire par la mise en place de “barrières électriques” ou l'”utilisation de piment pour repousser les pachydermes”, a détaillé le chercheur Sébastien Le Bel lors d’une conférence de presse.
Le Gabon (267.000 km2) est recouvert à 88% de forêts. Les populations d’éléphants de forêt dans le parc de Minkébé dans le nord-est, à la frontière avec le Congo et le Cameroun, ont chuté de près de 80% en une décennie dans les années 2000 à cause du braconnage, avait indiqué en février une étude du département d’écologie tropicale à l’Université Duke en Caroline du Nord.
Selon une autre étude de l’ONG Elephants Without Border publiée fin août, le continent africain comptait 20 million d’éléphants de savane – espèce plus grande que les éléphants de forêt – avant la colonisation européenne, passant à 1,3 million en 1979 et chutant à 352.000 spécimens en 2014.
“Nous avons découvert qu’il existe des conflits hommes-espèces sauvages dans la plupart des pays d’Afrique mais aussi en Inde ou en Afghanistan”, a indiqué Claudia Sobrevila, responsable de programme du Global Wildlife Program (GWP) à la Banque mondiale, qui finance 19 projets nationaux en Afrique en Asie.
“On fait face à une augmentation du braconnage menaçant les éléphants, qui cherchent refuge en zone rurale et détruisent l’agriculture vivrière”, a expliqué Christian Mbina, directeur technique de l’Agence nationale des parc nationaux (ANPN) lors du lancement du projet à Libreville.
Le projet vise à “réduire les conflits humains-espèces sauvages” et promouvoir la “coexistence” entre les populations et les éléphants, indique un communiqué de la Banque mondiale, qui soutiendra le programme à hauteur de 9,05 millions de dollars.
Le projet de gestion de la faune et des conflits homme-éléphant (Gefache) au Gabon sera implanté dans les parcs nationaux de Waka, Moukalaba-Doudou, Loango et Mayumba. Il pourra se traduire par la mise en place de “barrières électriques” ou l'”utilisation de piment pour repousser les pachydermes”, a détaillé le chercheur Sébastien Le Bel lors d’une conférence de presse.
Le Gabon (267.000 km2) est recouvert à 88% de forêts. Les populations d’éléphants de forêt dans le parc de Minkébé dans le nord-est, à la frontière avec le Congo et le Cameroun, ont chuté de près de 80% en une décennie dans les années 2000 à cause du braconnage, avait indiqué en février une étude du département d’écologie tropicale à l’Université Duke en Caroline du Nord.
Selon une autre étude de l’ONG Elephants Without Border publiée fin août, le continent africain comptait 20 million d’éléphants de savane – espèce plus grande que les éléphants de forêt – avant la colonisation européenne, passant à 1,3 million en 1979 et chutant à 352.000 spécimens en 2014.
“Nous avons découvert qu’il existe des conflits hommes-espèces sauvages dans la plupart des pays d’Afrique mais aussi en Inde ou en Afghanistan”, a indiqué Claudia Sobrevila, responsable de programme du Global Wildlife Program (GWP) à la Banque mondiale, qui finance 19 projets nationaux en Afrique en Asie.