Yaoundé, 19 avr 2017 (AFP)
Trois personnes ont été tuées et quatre blessées dans un attentat-suicide mercredi à Kolofata, dans l’extrême-nord du Cameroun, a appris l’AFP de sources concordantes.
« Avant 10H00(09H00 GMT), un kamikaze venu du Nigeria est entré à Kolofata et s’est fait exploser », a déclaré à l’AFP un responsable du comité de vigilance de la ville.
« L’explosion a tué trois personnes, un gendarme et deux civils », a-t-il précisé. Il a ajouté que quatre personnes ont été blessées – deux hommes et deux femmes – et que le kamikaze est mort.
Le bilan des victimes a été confirmé à l’AFP par une source proche des services de sécurité.
Selon le responsable du comité de vigilance, le kamikaze est arrivé à Kolofata par le nord de Kerawa, ville frontalière avec le Nigeria.
Kolofata a souvent été ciblée par des attaques attribuées aux islamistes nigérians de Boko Haram.
En juillet 2014, une colonne de plus de 100 combattants de Boko Haram était partie de Kerawa pour attaquer Kolofata, enlevant l’épouse d’un vice-Premier ministre camerounais, Amadou Ali, et seize autres personnes, dont un notable.
Mme Ali avait été libérée trois mois après avec 26 autres otages enlevés sur le territoire camerounais en mai et juillet 2014, dont des ressortissants chinois.
Depuis, cinq points de contrôle tenus par des civils du comité local de vigilance assurent nuit et jour la surveillance du centre-ville et des quatre entrées de la ville.
« Avant 10H00(09H00 GMT), un kamikaze venu du Nigeria est entré à Kolofata et s’est fait exploser », a déclaré à l’AFP un responsable du comité de vigilance de la ville.
« L’explosion a tué trois personnes, un gendarme et deux civils », a-t-il précisé. Il a ajouté que quatre personnes ont été blessées – deux hommes et deux femmes – et que le kamikaze est mort.
Le bilan des victimes a été confirmé à l’AFP par une source proche des services de sécurité.
Selon le responsable du comité de vigilance, le kamikaze est arrivé à Kolofata par le nord de Kerawa, ville frontalière avec le Nigeria.
Kolofata a souvent été ciblée par des attaques attribuées aux islamistes nigérians de Boko Haram.
En juillet 2014, une colonne de plus de 100 combattants de Boko Haram était partie de Kerawa pour attaquer Kolofata, enlevant l’épouse d’un vice-Premier ministre camerounais, Amadou Ali, et seize autres personnes, dont un notable.
Mme Ali avait été libérée trois mois après avec 26 autres otages enlevés sur le territoire camerounais en mai et juillet 2014, dont des ressortissants chinois.
Depuis, cinq points de contrôle tenus par des civils du comité local de vigilance assurent nuit et jour la surveillance du centre-ville et des quatre entrées de la ville.