Yaoundé, 11 nov 2017 (AFP)
Un militaire camerounais a été égorgé par des sécessionnistes présumés dans la nuit de jeudi à vendredi dans le sud-ouest du Cameroun, portant à quatre le nombre de soldats tués en zone anglophone en moins d’une semaine, a appris l’AFP de source officielle.
« Dans la nuit du 9 au 10 novembre, un soldat en service au 22ème Bataillon d’infanterie motorisée a été tué, cruellement égorgé par une escouade de terroristes », a affirmé le porte-parole du gouvernement, Issa Tchiroma Bakary, dans une déclaration vendredi soir à l’AFP.
L’incident a eu lieu dans la région administrative du Sud-ouest, qui constitue avec la région voisine du Nord-ouest la partie du pays où vit la minorité anglophone, théâtre depuis fin 2016 d’une grave crise socio-politique aux accents sécessionnistes.
Ce militaire « assurait, en même temps que plusieurs de ses camarades, la garde du pont reliant le Cameroun au Nigeria voisin, à hauteur de la localité d’Akwem, non loin de la ville de Mamfe », a précisé M. Tchiroma.
« La victime a été surprise par ses assassins alors qu’elle s’était » éloignée vers un bosquet pour assouvir un besoin naturel, a-t-il expliqué. Il s’agit du premier soldat tué dans la région administrative du Sud-ouest, alors que trois autres militaires ont été tués depuis le début de la semaine dans la région du Nord-ouest, toujours en zone anglophone.
« Au total, quatre membres des Forces de défense et de sécurité sont tombés sous les balles de terroristes se réclamant du mouvement sécessionniste connu sous le nom de +Southern Cameroons Ambazonia Consortium United Front (Scacuf)+, a accusé M. Tchiroma, assurant que ces attaques « ont été dument revendiquées dans un communiqué signé de cette organisation et rendu public ».
Dans un communiqué publié jeudi sur son compte twitter, Sisiku Ayuk Tabe, « président » auto-proclamé de « l’Ambazonie », l’Etat que les séparatistes anglophones disent avoir créé, a pour sa part condamné ces assassinats et a assuré qu’ils avaient été perpétrés par « des individus inconnus du gouvernement intérimaire ambazonien ».
« Dans la nuit du 9 au 10 novembre, un soldat en service au 22ème Bataillon d’infanterie motorisée a été tué, cruellement égorgé par une escouade de terroristes », a affirmé le porte-parole du gouvernement, Issa Tchiroma Bakary, dans une déclaration vendredi soir à l’AFP.
L’incident a eu lieu dans la région administrative du Sud-ouest, qui constitue avec la région voisine du Nord-ouest la partie du pays où vit la minorité anglophone, théâtre depuis fin 2016 d’une grave crise socio-politique aux accents sécessionnistes.
Ce militaire « assurait, en même temps que plusieurs de ses camarades, la garde du pont reliant le Cameroun au Nigeria voisin, à hauteur de la localité d’Akwem, non loin de la ville de Mamfe », a précisé M. Tchiroma.
« La victime a été surprise par ses assassins alors qu’elle s’était » éloignée vers un bosquet pour assouvir un besoin naturel, a-t-il expliqué. Il s’agit du premier soldat tué dans la région administrative du Sud-ouest, alors que trois autres militaires ont été tués depuis le début de la semaine dans la région du Nord-ouest, toujours en zone anglophone.
« Au total, quatre membres des Forces de défense et de sécurité sont tombés sous les balles de terroristes se réclamant du mouvement sécessionniste connu sous le nom de +Southern Cameroons Ambazonia Consortium United Front (Scacuf)+, a accusé M. Tchiroma, assurant que ces attaques « ont été dument revendiquées dans un communiqué signé de cette organisation et rendu public ».
Dans un communiqué publié jeudi sur son compte twitter, Sisiku Ayuk Tabe, « président » auto-proclamé de « l’Ambazonie », l’Etat que les séparatistes anglophones disent avoir créé, a pour sa part condamné ces assassinats et a assuré qu’ils avaient été perpétrés par « des individus inconnus du gouvernement intérimaire ambazonien ».