Libreville, 8 août 2017 (AFP)
Au moins 34 personnes ont été tuées dans les récents combats entre groupes armés dans le nord-ouest et le sud de la Centrafrique, selon un décompte de l’agence humanitaire des Nations Unies (Ocha) mardi, alors que l’ONU a parlé la veille de « signes avant-coureurs de génocide ».
A Batangafo (nord-ouest), « le bilan fait état de 24 décès dont 14 civils après les affrontements entre les groupes armés du 29 juillet au 2 août », note Ocha dans un communiqué, qui souligne que « la situation sécuritaire est (mardi) relativement calme ».
Le 30 juillet, l’ONG Médecins sans frontières (MSF) expliquait à l’AFP que « des résidences d’organisations humanitaires (avaient) été pillées » à Batangafo après des combats.
Dans son communiqué, Ocha dénombre par ailleurs « une dizaine de morts et sept blessés » dans un village à sept kilomètres d’Alindao (sud), dans des combats ayant eu lieu le 4 août entre des groupes armés.
« Les signes avant-coureurs de génocide sont là », a déclaré le secrétaire général adjoint de l’ONU pour les Affaires humanitaires, Stephen O’Brien, lundi à New York, rendant compte lors d’une réunion à l’ONU de récents voyages en Centrafrique et en République démocratique du Congo.
La Centrafrique, qui compte 4,5 millions d’habitants, peine à sortir du conflit commencé en 2013 entre groupes armés Séléka majoritairement musulmans et anti-Balaka principalement chrétiens, malgré l’intervention de la France (2013-2016) et la Mission des Nations unies en Centrafrique (Minusca, quelque 12.500 hommes).
Le 30 juillet, à l’occasion d’une visite à Bangui, le chef des opérations de maintien de la paix des Nations unies, Jean-Pierre Lacroix, avait estimé la situation « dangereuse » dans le pays.
« Les gains qui ont été obtenus ces dernières années risquent d’être mis en question », avait-il alors mis en garde.
A Batangafo (nord-ouest), « le bilan fait état de 24 décès dont 14 civils après les affrontements entre les groupes armés du 29 juillet au 2 août », note Ocha dans un communiqué, qui souligne que « la situation sécuritaire est (mardi) relativement calme ».
Le 30 juillet, l’ONG Médecins sans frontières (MSF) expliquait à l’AFP que « des résidences d’organisations humanitaires (avaient) été pillées » à Batangafo après des combats.
Dans son communiqué, Ocha dénombre par ailleurs « une dizaine de morts et sept blessés » dans un village à sept kilomètres d’Alindao (sud), dans des combats ayant eu lieu le 4 août entre des groupes armés.
« Les signes avant-coureurs de génocide sont là », a déclaré le secrétaire général adjoint de l’ONU pour les Affaires humanitaires, Stephen O’Brien, lundi à New York, rendant compte lors d’une réunion à l’ONU de récents voyages en Centrafrique et en République démocratique du Congo.
La Centrafrique, qui compte 4,5 millions d’habitants, peine à sortir du conflit commencé en 2013 entre groupes armés Séléka majoritairement musulmans et anti-Balaka principalement chrétiens, malgré l’intervention de la France (2013-2016) et la Mission des Nations unies en Centrafrique (Minusca, quelque 12.500 hommes).
Le 30 juillet, à l’occasion d’une visite à Bangui, le chef des opérations de maintien de la paix des Nations unies, Jean-Pierre Lacroix, avait estimé la situation « dangereuse » dans le pays.
« Les gains qui ont été obtenus ces dernières années risquent d’être mis en question », avait-il alors mis en garde.