Bangui, 16 juil 2017 (AFP)
Cinq corps en putréfaction ont été découverts samedi aux alentours d’Obo, dans le sud-est de la Centrafrique, a-t-on appris dimanche de source militaire et auprès des autorités locales.
« Au moins cinq corps, dont ceux d’une femme et d’un enfant, ont été découverts samedi dans un état de putréfaction. Cette découverte macabre a plongé les habitants dans la peur et l’inquiétude », a indiqué à l’AFP un membre de l’armée centrafricaine basé à Obo, sous couvert de l’anonymat.
« Nous tentons de faire revenir (ceux qui ont fui en brousse). Certains ont regagné leur domicile, d’autres hésitent encore à le faire et redoutent une attaque », a déclaré le maire de la localité, Barthélémy Bandarani.
Depuis le départ d’Obo, en avril et mai, des forces spéciales américaines puis des forces ougandaises, qui étaient présentes dans la région pour traquer les rebelles ougandais de l’Armée de résistance du Seigneur (LRA), les autorités locales craignent une recrudescence des violences.
« Les cinq corps portent des traces de balles et d’arme blanche. On ne sait pas si c’est une action de la rébellion ougandaise de la LRA ou si un autre groupe armé menace la ville », a poursuivi le militaire.
Seul un détachement des Forces armées centrafricaines (Faca) sécurise aujourd’hui Obo, première ville du Haut-Mbomou, dans le sud-est du pays, située non loin de la frontière avec le Soudan du Sud et avec la République démocratique du Congo.
En juin, deux militaires des Faca avaient été tués non loin d’Obo.
« Au moins cinq corps, dont ceux d’une femme et d’un enfant, ont été découverts samedi dans un état de putréfaction. Cette découverte macabre a plongé les habitants dans la peur et l’inquiétude », a indiqué à l’AFP un membre de l’armée centrafricaine basé à Obo, sous couvert de l’anonymat.
« Nous tentons de faire revenir (ceux qui ont fui en brousse). Certains ont regagné leur domicile, d’autres hésitent encore à le faire et redoutent une attaque », a déclaré le maire de la localité, Barthélémy Bandarani.
Depuis le départ d’Obo, en avril et mai, des forces spéciales américaines puis des forces ougandaises, qui étaient présentes dans la région pour traquer les rebelles ougandais de l’Armée de résistance du Seigneur (LRA), les autorités locales craignent une recrudescence des violences.
« Les cinq corps portent des traces de balles et d’arme blanche. On ne sait pas si c’est une action de la rébellion ougandaise de la LRA ou si un autre groupe armé menace la ville », a poursuivi le militaire.
Seul un détachement des Forces armées centrafricaines (Faca) sécurise aujourd’hui Obo, première ville du Haut-Mbomou, dans le sud-est du pays, située non loin de la frontière avec le Soudan du Sud et avec la République démocratique du Congo.
En juin, deux militaires des Faca avaient été tués non loin d’Obo.