Bangui (AFP)
La Mission des Nations unies en Centrafrique (Minusca) a fait état lundi d’une nouvelle journée de tensions entre ses Casques bleus et des groupes armés à Bangassou (sud-est), sur la frontière avec la République démocratique du Congo.
La Minusca, dont six Casques bleus ont été tués en une semaine à Bangassou, affirme être intervenue pour libérer des civils réfugiés dans la mosquée après la dernière attaque samedi de groupes anti-Balaka, traditionnellement pro-chrétiens.
« La Minusca confirme que les 250 derniers déplacés qui se trouvaient dans la mosquée de Bangassou ont été libérés par la force (onusienne) alors que des éléments anti-Balaka les empêchaient de sortir », a indiqué par mail à l’AFP son directeur de la communication Hervé Verhoosel.
« Les déplacés ont été transférés dans un autre site. La Minusca a fait usage de la force sur des éléments armés, entre autres dans le quartier de la mosquée. Un hélicoptère militaire de la force a aussi été engagé et ouvert le feu », a-t-il ajouté.
Un Casque bleu marocain avait été tué samedi dans l’attaque du quartier musulman de Bangassou (474 km à l’est de la capitale Bangui) attribué à des anti-Balaka.
Cinq autres soldats de la paix -quatre Cambodgiens et un Marocain- avaient été tués dans l’attaque de leur convoi lundi 8 mai à une vingtaine de km de Bangassou, localité sise près de la frontière avec la République démocratique du Congo.
Le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres s’est déclaré dimanche « outré » par ces attaques contre les soldats de la paix.
Lundi, la France s’est déclarée « déterminée à poursuivre, en concertation avec l’ensemble de ses partenaires européens, africains et internationaux, ses efforts pour la stabilisation et la consolidation de la paix en République centrafricaine », par la voix du porte-parole du ministère des Affaires étrangères. La France a mis fin à son intervention militaire Sangaris en Centrafrique en octobre dernier.
Cette intervention Sangaris ainsi que celle de la Minusca (12.500 hommes) ont permis la fin des massacres de masse qui ont suivi le renversement en 2013 de l’ex-président François Bozizé par des groupes armés Séléka pro-musulmans, suscitant la contre-offensive des groupes anti-Balaka.
Si la situation dans Bangui s’est calmée, les violences continuent cependant dans l’intérieur du pays.
La semaine dernière, de violents combats avaient éclaté entre anti-Balaka et une faction de l’ex-Séléka, l’Union pour la paix en Centrafrique (UPC), à Alindao dans le centre du pays, provoquant de nombreux morts parmi les combattants et les civils.
Des medias locaux, citant la Croix rouge centrafricaine, avancent un bilan de 130 tués. Lundi soir, il était impossible de joindre la Croix Rouge pour confirmer un tel bilan.
La Minusca, dont six Casques bleus ont été tués en une semaine à Bangassou, affirme être intervenue pour libérer des civils réfugiés dans la mosquée après la dernière attaque samedi de groupes anti-Balaka, traditionnellement pro-chrétiens.
« La Minusca confirme que les 250 derniers déplacés qui se trouvaient dans la mosquée de Bangassou ont été libérés par la force (onusienne) alors que des éléments anti-Balaka les empêchaient de sortir », a indiqué par mail à l’AFP son directeur de la communication Hervé Verhoosel.
« Les déplacés ont été transférés dans un autre site. La Minusca a fait usage de la force sur des éléments armés, entre autres dans le quartier de la mosquée. Un hélicoptère militaire de la force a aussi été engagé et ouvert le feu », a-t-il ajouté.
Un Casque bleu marocain avait été tué samedi dans l’attaque du quartier musulman de Bangassou (474 km à l’est de la capitale Bangui) attribué à des anti-Balaka.
Cinq autres soldats de la paix -quatre Cambodgiens et un Marocain- avaient été tués dans l’attaque de leur convoi lundi 8 mai à une vingtaine de km de Bangassou, localité sise près de la frontière avec la République démocratique du Congo.
Le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres s’est déclaré dimanche « outré » par ces attaques contre les soldats de la paix.
Lundi, la France s’est déclarée « déterminée à poursuivre, en concertation avec l’ensemble de ses partenaires européens, africains et internationaux, ses efforts pour la stabilisation et la consolidation de la paix en République centrafricaine », par la voix du porte-parole du ministère des Affaires étrangères. La France a mis fin à son intervention militaire Sangaris en Centrafrique en octobre dernier.
Cette intervention Sangaris ainsi que celle de la Minusca (12.500 hommes) ont permis la fin des massacres de masse qui ont suivi le renversement en 2013 de l’ex-président François Bozizé par des groupes armés Séléka pro-musulmans, suscitant la contre-offensive des groupes anti-Balaka.
Si la situation dans Bangui s’est calmée, les violences continuent cependant dans l’intérieur du pays.
La semaine dernière, de violents combats avaient éclaté entre anti-Balaka et une faction de l’ex-Séléka, l’Union pour la paix en Centrafrique (UPC), à Alindao dans le centre du pays, provoquant de nombreux morts parmi les combattants et les civils.
Des medias locaux, citant la Croix rouge centrafricaine, avancent un bilan de 130 tués. Lundi soir, il était impossible de joindre la Croix Rouge pour confirmer un tel bilan.