Ouagadougou, 18 juil 2017 (AFP)
Les travaux de réhabilitation du chemin de fer Abidjan-Ouagadougou, long de 1.260 km, débuteront le 15 septembre, ont convenu mardi à Ouagadougou les gouvernements du Burkina Faso et de la Côte d’Ivoire.
A l’issue du sommet du 6e traité d’amitié et de coopération entre les deux pays, les gouvernements burkinabè et ivoirien ainsi que la Société internationale de transport africain par rail (Sitarail), filiale du groupe Bolloré qui gère la ligne, ont signé un accord fixant cette date.
« Les travaux vont effectivement démarrer dès le 15 septembre, les commandes de nouveaux matériels également, des nouvelles locomotives (…) ça va aller très rapidement », a déclaré le PDG de Bolloré Railways, Eric Melet, après la signature de l’accord.
« L’aboutissement des négociations avec le groupe Bolloré pour la réhabilitation du chemin de fer va permettre la réalisation du projet, d’un montant total de 400 millions d’euros, soit 262 milliards de francs CFA », a indiqué le ministre burkinabè des affaires étrangères, Alpha Barry.
« La première phase de 130 millions d’euros, soit environ 85 milliards de francs CFA, sera exécutée sur une durée de 4 ans », a-t-il dit, sans préciser la durée totale des travaux.
La rénovation de cette ligne de chemin de fer avait déjà été annoncée en septembre 2015 par Bolloré, mais l’annonce n’avait pas été suivie d’effets.
Un pont enjambant une rivière s’était écroulé en septembre 2016 au passage d’un train de marchandises, sur la partie ivoirienne de la ligne, sans faire de victime. Le trafic avait été stoppé pendant deux semaines.
« La croissance économique est dynamique entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire et il y a beaucoup de matériels qui doivent être transportés sur le chemin de fer », a souligné M. Melet.
Le prolongement de la ligne jusqu’à la ville minière de Kaya, à 100 km au nord de Ouagadougou, va « permettre dans les quatre ans à venir de transporter un million de tonnes de minerai », a t-il estimé.
Cette ligne représente le principal débouché maritime, via la Côte d’Ivoire, pour le Burkina Faso, pays sahélien enclavé en Afrique de l’Ouest. C’est également le moyen de transport le moins coûteux pour les industriels burkinabè et ivoiriens.
La compagnie Sitarail est détenue à 67% par Bolloré, le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire en possèdent chacun 15%, et le reste des actions (3%) appartient au personnel.
A l’issue du sommet du 6e traité d’amitié et de coopération entre les deux pays, les gouvernements burkinabè et ivoirien ainsi que la Société internationale de transport africain par rail (Sitarail), filiale du groupe Bolloré qui gère la ligne, ont signé un accord fixant cette date.
« Les travaux vont effectivement démarrer dès le 15 septembre, les commandes de nouveaux matériels également, des nouvelles locomotives (…) ça va aller très rapidement », a déclaré le PDG de Bolloré Railways, Eric Melet, après la signature de l’accord.
« L’aboutissement des négociations avec le groupe Bolloré pour la réhabilitation du chemin de fer va permettre la réalisation du projet, d’un montant total de 400 millions d’euros, soit 262 milliards de francs CFA », a indiqué le ministre burkinabè des affaires étrangères, Alpha Barry.
« La première phase de 130 millions d’euros, soit environ 85 milliards de francs CFA, sera exécutée sur une durée de 4 ans », a-t-il dit, sans préciser la durée totale des travaux.
La rénovation de cette ligne de chemin de fer avait déjà été annoncée en septembre 2015 par Bolloré, mais l’annonce n’avait pas été suivie d’effets.
Un pont enjambant une rivière s’était écroulé en septembre 2016 au passage d’un train de marchandises, sur la partie ivoirienne de la ligne, sans faire de victime. Le trafic avait été stoppé pendant deux semaines.
« La croissance économique est dynamique entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire et il y a beaucoup de matériels qui doivent être transportés sur le chemin de fer », a souligné M. Melet.
Le prolongement de la ligne jusqu’à la ville minière de Kaya, à 100 km au nord de Ouagadougou, va « permettre dans les quatre ans à venir de transporter un million de tonnes de minerai », a t-il estimé.
Cette ligne représente le principal débouché maritime, via la Côte d’Ivoire, pour le Burkina Faso, pays sahélien enclavé en Afrique de l’Ouest. C’est également le moyen de transport le moins coûteux pour les industriels burkinabè et ivoiriens.
La compagnie Sitarail est détenue à 67% par Bolloré, le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire en possèdent chacun 15%, et le reste des actions (3%) appartient au personnel.