Abidjan, 25 juil 2017 (AFP)
Cinq hommes dont trois militaires ont été arrêtés dans le cadre de l’attaque de l’Ecole de police d’Abidjan, perpétrée la semaine dernière, deux jours avant l’ouverture des jeux de la Francophonie en Côte d’Ivoire, a annoncé la police mardi.
Les centaines de coups de feu tirés en plein centre de la métropole ivoirienne puis dans un quartier populaire avaient suscité des interrogations sur la sécurité des jeux auxquels participent 3.600 athlètes et artistes de 43 pays.
Deux sergents servant dans un bataillon blindé des CCDO, force mixte police-gendarmerie armée, et un militaire servant dans un bataillon blindé d’un camp militaire d’Abidjan ont été arrêtés, ainsi que deux civils, a précisé le chef de la police Youssouf Kouyate lors d’une conférence de presse au ministère de la Défense à Abidjan.
« Les investigations se poursuivent pour retrouver tous ceux qui ont pris part à cette attaque », a-t-il ajouté, se refusant toutefois à préciser combien d’autres personnes étaient recherchées.
Le ministre de l’Intérieur Sidiki Diakité a refusé de dévoiler la date, le lieu et les circonstances des arrestations mais a indiqué que les images vidéo récupérées à l’Ecole de police avaient aidé l’enquête de manière déterminante.
Un membre des forces de sécurité a été tué et un autre blessé dans les fusillades, a confirmé le ministre.
« Toutes les armes et les munitions » dérobées par les assaillants ont été récupérées, a assuré le ministre, mais le chef de la police a lui parlé de « la quasi-totalité ».
Selon le ministre, les assaillants de l’Ecole de police, le 19 juillet, sont sans doute les mêmes que les hommes armés qui ont attaqué la gendarmerie d’Azaguié (localité située à une quarantaine de kilomètres au nord d’Abidjan) deux jours plus tard, dans la nuit de vendredi à samedi. Lors de cette attaque, des hommes armés avaient enfermé les gendarmes dans leur poste avant de braquer la Trésorerie des impôts et une entreprise d’hévéa, emportant plusieurs milliers d’euros.
« Tout porte à (le) croire », a-t-il déclaré.
Près de 10.000 militaires, gendarmes et policiers sont mobilisés pour la sécurité des jeux de la Francophonie, qui se déroulent jusqu’au 30 juillet.
Il s’agit du premier grand événement international organisé par la Côte d’Ivoire depuis son retour à la paix civile en 2011, après une décennie de troubles politico-militaires.
La première puissance économique francophone d’Afrique de l’Ouest espère faire de ces jeux une vitrine de son attractivité retrouvée. Mais de l’avis général, les tensions issues de la décennie de troubles sont loin d’être apaisées.
« Malgré tous les efforts pour que les souvenirs des moments difficiles soient derrière nous (…) malgré tous les appels à la réconciliation du chef de l’Etat (Alassane Ouattara), il y a des personnes qui n’ont encore rien compris, qui sont nostalgiques des moments de soubresauts », a déclaré le ministre de l’Intérieur, interrogé sur les mobiles des attaques.
La Côte d’Ivoire a été secouée par plusieurs mutineries dans l’armée depuis le début de l’année. Le nouveau ministre de la Défense Hamed Bakayoko s’est fixé comme une de ses priorités de ramener la discipline dans ses troupes.
Les centaines de coups de feu tirés en plein centre de la métropole ivoirienne puis dans un quartier populaire avaient suscité des interrogations sur la sécurité des jeux auxquels participent 3.600 athlètes et artistes de 43 pays.
Deux sergents servant dans un bataillon blindé des CCDO, force mixte police-gendarmerie armée, et un militaire servant dans un bataillon blindé d’un camp militaire d’Abidjan ont été arrêtés, ainsi que deux civils, a précisé le chef de la police Youssouf Kouyate lors d’une conférence de presse au ministère de la Défense à Abidjan.
« Les investigations se poursuivent pour retrouver tous ceux qui ont pris part à cette attaque », a-t-il ajouté, se refusant toutefois à préciser combien d’autres personnes étaient recherchées.
Le ministre de l’Intérieur Sidiki Diakité a refusé de dévoiler la date, le lieu et les circonstances des arrestations mais a indiqué que les images vidéo récupérées à l’Ecole de police avaient aidé l’enquête de manière déterminante.
Un membre des forces de sécurité a été tué et un autre blessé dans les fusillades, a confirmé le ministre.
« Toutes les armes et les munitions » dérobées par les assaillants ont été récupérées, a assuré le ministre, mais le chef de la police a lui parlé de « la quasi-totalité ».
Selon le ministre, les assaillants de l’Ecole de police, le 19 juillet, sont sans doute les mêmes que les hommes armés qui ont attaqué la gendarmerie d’Azaguié (localité située à une quarantaine de kilomètres au nord d’Abidjan) deux jours plus tard, dans la nuit de vendredi à samedi. Lors de cette attaque, des hommes armés avaient enfermé les gendarmes dans leur poste avant de braquer la Trésorerie des impôts et une entreprise d’hévéa, emportant plusieurs milliers d’euros.
« Tout porte à (le) croire », a-t-il déclaré.
Près de 10.000 militaires, gendarmes et policiers sont mobilisés pour la sécurité des jeux de la Francophonie, qui se déroulent jusqu’au 30 juillet.
Il s’agit du premier grand événement international organisé par la Côte d’Ivoire depuis son retour à la paix civile en 2011, après une décennie de troubles politico-militaires.
La première puissance économique francophone d’Afrique de l’Ouest espère faire de ces jeux une vitrine de son attractivité retrouvée. Mais de l’avis général, les tensions issues de la décennie de troubles sont loin d’être apaisées.
« Malgré tous les efforts pour que les souvenirs des moments difficiles soient derrière nous (…) malgré tous les appels à la réconciliation du chef de l’Etat (Alassane Ouattara), il y a des personnes qui n’ont encore rien compris, qui sont nostalgiques des moments de soubresauts », a déclaré le ministre de l’Intérieur, interrogé sur les mobiles des attaques.
La Côte d’Ivoire a été secouée par plusieurs mutineries dans l’armée depuis le début de l’année. Le nouveau ministre de la Défense Hamed Bakayoko s’est fixé comme une de ses priorités de ramener la discipline dans ses troupes.