Banjul (Gambie), 4 juil 2017 (AFP)
Un groupe de cinq élèves gambiens invités à un concours de robotique aux Etats-Unis s’est vu refuser les visas d’entrée sur le sol américain, a-t-on appris mardi auprès des intéressés.
Un groupe de jeunes Afghanes qui devaient participer à cet événement à Washington, le FIRST Global Challenge, s’était auparavant déjà vu refuser l’entrée aux Etats-Unis.
« Ce serait vraiment triste si nous ne pouvions pas aller aux Etats-Unis pour montrer les robots que nous avons nous-mêmes construits », a déclaré à l’AFP Fatoumata Ceesay, 17 ans.
Selon elle, l’équipe a consacré « six à sept heures par jour à la construction des robots ».
Le coordonnateur de l’équipe gambienne, Mohtarr Darboe, a expliqué à l’AFP qu’il n’avait pas renoncé à assister à la compétition. « Nous allons relancer une procédure d’obtention de visa demain (mercredi). L’équipe gambienne est aujourd’hui composée de cinq étudiants et d’un instructeur ».
Le concours en question, où 160 pays doivent être représentés, est destiné à promouvoir l’ingénierie et la technologie dans les écoles du monde entier.
Sollicitée par l’AFP, l’ambassade américaine à Banjul n’a pas souhaité faire de commentaires.
En cas de refus de visa définitif, Fatoumata Ceesay a confié que l’équipe pourrait se retrouver forcée d' »expédier ses robots et suivre la compétition via Skype ».
La semaine dernière, le magazine américain Forbes a rapporté que six jeunes filles originaires de la ville de Herat, dans l’ouest de l’Afghanistan, ont vécu la même situation, malgré deux interrogatoires consécutifs pour obtenir un visa d’une semaine.
En octobre, sous le précédent président gambien, Yahya Jammeh, qui a quitté le pouvoir en janvier, les Etats-Unis avaient suspendu la délivrance de visas aux responsables du gouvernement et à leurs proches en raison d’un litige sur l’expulsion de ressortissants gambiens en situation irrégulière.
Depuis l’arrivée au pouvoir du président Donald Trump, les Etats-Unis appliquent une politique d’accès à leur territoire plus restrictive.
En mars, chaque Africain qui devait participer à l’African Global Economic and Development Summit, une conférence commerciale en Californie (ouest des Etats-Unis), s’était vu refuser un visa, selon les organisateurs.
Entretemps, un décret anti-immigration a été validé par la Cour suprême des Etats-Unis, interdisant l’entrée aux personnes originaires de six pays, tous majoritairement musulmans: la Syrie, le Soudan, l’Iran, la Somalie, la Libye et le Yémen.
Un groupe de jeunes Afghanes qui devaient participer à cet événement à Washington, le FIRST Global Challenge, s’était auparavant déjà vu refuser l’entrée aux Etats-Unis.
« Ce serait vraiment triste si nous ne pouvions pas aller aux Etats-Unis pour montrer les robots que nous avons nous-mêmes construits », a déclaré à l’AFP Fatoumata Ceesay, 17 ans.
Selon elle, l’équipe a consacré « six à sept heures par jour à la construction des robots ».
Le coordonnateur de l’équipe gambienne, Mohtarr Darboe, a expliqué à l’AFP qu’il n’avait pas renoncé à assister à la compétition. « Nous allons relancer une procédure d’obtention de visa demain (mercredi). L’équipe gambienne est aujourd’hui composée de cinq étudiants et d’un instructeur ».
Le concours en question, où 160 pays doivent être représentés, est destiné à promouvoir l’ingénierie et la technologie dans les écoles du monde entier.
Sollicitée par l’AFP, l’ambassade américaine à Banjul n’a pas souhaité faire de commentaires.
En cas de refus de visa définitif, Fatoumata Ceesay a confié que l’équipe pourrait se retrouver forcée d' »expédier ses robots et suivre la compétition via Skype ».
La semaine dernière, le magazine américain Forbes a rapporté que six jeunes filles originaires de la ville de Herat, dans l’ouest de l’Afghanistan, ont vécu la même situation, malgré deux interrogatoires consécutifs pour obtenir un visa d’une semaine.
En octobre, sous le précédent président gambien, Yahya Jammeh, qui a quitté le pouvoir en janvier, les Etats-Unis avaient suspendu la délivrance de visas aux responsables du gouvernement et à leurs proches en raison d’un litige sur l’expulsion de ressortissants gambiens en situation irrégulière.
Depuis l’arrivée au pouvoir du président Donald Trump, les Etats-Unis appliquent une politique d’accès à leur territoire plus restrictive.
En mars, chaque Africain qui devait participer à l’African Global Economic and Development Summit, une conférence commerciale en Californie (ouest des Etats-Unis), s’était vu refuser un visa, selon les organisateurs.
Entretemps, un décret anti-immigration a été validé par la Cour suprême des Etats-Unis, interdisant l’entrée aux personnes originaires de six pays, tous majoritairement musulmans: la Syrie, le Soudan, l’Iran, la Somalie, la Libye et le Yémen.