Lubumbashi (RD Congo), 31 juil 2017 (AFP)
Quatre personnes ont été tuées et un village a été brûlé dans des combats qui ont ravivé le vieux conflit entre Pygmées et Bantous dimanche en République démocratique du Congo, a appris lundi l’AFP de source écléssiastique.
Ces combats ont causé « la mort de trois Bantous et un Pygmée », a déclaré à l’AFP Mgr Fulgence Mutebe, évêque de Kilwa-Kasenga dans la province de Tanganyika (sud-est).
« Sept personnes ont été grièvement blessées, notamment par des flèches, et plus de 2.500 déplacés ont dû fuir leurs habitations », a-t-il ajouté.
« Le village de Katuba est totalement brûlé et quelques maisons du village de Kitembwe ont été également brûlées », a poursuivi le prélat qui pointe la responsabilité des chefs coutumiers et leur « manipulation des populations ».
Les déplacés « se sont agglutinés » dans une petite paroisse, a-t-il poursuivi, demandant l’aide des ONG.
Les tensions entre les deux communautés sont antérieures à l’indépendance de la RDC (1960). Depuis décembre 2013, le nord du Katanga (région grande comme l’Espagne, morcelée en 2015 en quatre provinces dont le Tanganyika) est le théâtre de nombreux accrochages meurtriers entre des Bantous Luba et Pygmées Twa.
En février, un accord de non-agression a été conclu sous la médiation du gouvernement central, des autorités locales et de la mission de l’ONU en RDC (Monusco).
En septembre 2016, la justice congolaise avait condamné quatre Bantous à 15 ans de prison pour crimes contre l’humanité, en lien avec ce conflit.
Souvent considérés comme des citoyens de seconde zone, les Pygmées cherchent à faire reconnaître leur droits, se heurtant souvent au refus de la majorité bantoue.
Le mode de vie des Pygmées, des chasseurs-cueilleurs, est menacé par la déforestation, l’exploitation des mines et l’expansion des terres agricoles des Bantous.
« L’appellation +Bantous+ désigne les locuteurs d’un vaste groupe linguistique qui couvre la plus grande partie de l’Afrique centrale et australe. Il est composé d’environ quatre cent cinquante langues apparentées », indique l’encyclopédie Universalis.
Ces combats ont causé « la mort de trois Bantous et un Pygmée », a déclaré à l’AFP Mgr Fulgence Mutebe, évêque de Kilwa-Kasenga dans la province de Tanganyika (sud-est).
« Sept personnes ont été grièvement blessées, notamment par des flèches, et plus de 2.500 déplacés ont dû fuir leurs habitations », a-t-il ajouté.
« Le village de Katuba est totalement brûlé et quelques maisons du village de Kitembwe ont été également brûlées », a poursuivi le prélat qui pointe la responsabilité des chefs coutumiers et leur « manipulation des populations ».
Les déplacés « se sont agglutinés » dans une petite paroisse, a-t-il poursuivi, demandant l’aide des ONG.
Les tensions entre les deux communautés sont antérieures à l’indépendance de la RDC (1960). Depuis décembre 2013, le nord du Katanga (région grande comme l’Espagne, morcelée en 2015 en quatre provinces dont le Tanganyika) est le théâtre de nombreux accrochages meurtriers entre des Bantous Luba et Pygmées Twa.
En février, un accord de non-agression a été conclu sous la médiation du gouvernement central, des autorités locales et de la mission de l’ONU en RDC (Monusco).
En septembre 2016, la justice congolaise avait condamné quatre Bantous à 15 ans de prison pour crimes contre l’humanité, en lien avec ce conflit.
Souvent considérés comme des citoyens de seconde zone, les Pygmées cherchent à faire reconnaître leur droits, se heurtant souvent au refus de la majorité bantoue.
Le mode de vie des Pygmées, des chasseurs-cueilleurs, est menacé par la déforestation, l’exploitation des mines et l’expansion des terres agricoles des Bantous.
« L’appellation +Bantous+ désigne les locuteurs d’un vaste groupe linguistique qui couvre la plus grande partie de l’Afrique centrale et australe. Il est composé d’environ quatre cent cinquante langues apparentées », indique l’encyclopédie Universalis.