Bouaké (Côte d’Ivoire), 13 juil 2017 (AFP)
Deux leaders des anciens rebelles démobilisés de Bouaké, la deuxième ville de Côte d’Ivoire, ont été remis en liberté provisoire jeudi après deux jours de détention, ont annoncé à l’AFP des sources judiciaires.
Le président du groupe des démobilisés, Amadou Ouattara, et son porte-parole principal, Mégbè Diomandé, avaient été inculpés de « trouble à l’ordre public et manifestation non autorisée » et emprisonnés mardi.
Des ex-rebelles démobilisés avaient brièvement bloqué une entrée de Bouaké dimanche, avant d’être dispersés par la police. Ils réclamaient une prime de 18 millions de francs CFA (27.000 euros) par tête.
Amadou Ouattara et Diomandé Mégbè « ont été mis en liberté provisoire et ont regagné leur domicile », a indiqué une autre source judiciaire à l’AFP.
Le vice-président du groupe des démobilisés, Aboudou Diakité, s’est réjouit de cette libération.
« J’ai appris qu’ils ont été libérés et je suis vraiment content. Nous remercions le président de la République » Alassane Ouattara, a-t-il déclaré.
« Nous allons discuter avec nos camarades pour que ce genre de situation ne se produise plus », a ajouté M. Diakité, sans toutefois renoncer à la revendication de la prime individuelle de 18 millions de francs CFA.
Le porte-parole du gouvernement ivoirien Bruno Koné avait « déploré le mode de contestation des démobilisés », dans un tweet publié mercredi à l’issue du Conseil des ministres.
En janvier puis en mai, la Côte d’Ivoire a connu des mutineries d’anciens rebelles devenus soldats dans l’armée, qui ont fini par obtenir de l’Etat 12 millions de FCFA par tête (18.000 euros).
Environ 6.000 anciens rebelles « démobilisés » ont eux aussi réclamé des primes, sans succès. Quatre d’entre eux avaient été tués en mai lors de l’intervention des forces de l’ordre pour disperser leur mouvement.
La Côte d’Ivoire a connu une décennie de crise violente entre 2002 et 2011, le pays étant coupé en deux entre les rebelles des Forces nouvelles occupant le nord et l’armée régulière qui avait la maîtrise du sud. Après la fin de la crise, certains rebelles avaient été intégrés dans l’armée, tandis que d’autres se sont retrouvés démobilisés.
Le président du groupe des démobilisés, Amadou Ouattara, et son porte-parole principal, Mégbè Diomandé, avaient été inculpés de « trouble à l’ordre public et manifestation non autorisée » et emprisonnés mardi.
Des ex-rebelles démobilisés avaient brièvement bloqué une entrée de Bouaké dimanche, avant d’être dispersés par la police. Ils réclamaient une prime de 18 millions de francs CFA (27.000 euros) par tête.
Amadou Ouattara et Diomandé Mégbè « ont été mis en liberté provisoire et ont regagné leur domicile », a indiqué une autre source judiciaire à l’AFP.
Le vice-président du groupe des démobilisés, Aboudou Diakité, s’est réjouit de cette libération.
« J’ai appris qu’ils ont été libérés et je suis vraiment content. Nous remercions le président de la République » Alassane Ouattara, a-t-il déclaré.
« Nous allons discuter avec nos camarades pour que ce genre de situation ne se produise plus », a ajouté M. Diakité, sans toutefois renoncer à la revendication de la prime individuelle de 18 millions de francs CFA.
Le porte-parole du gouvernement ivoirien Bruno Koné avait « déploré le mode de contestation des démobilisés », dans un tweet publié mercredi à l’issue du Conseil des ministres.
En janvier puis en mai, la Côte d’Ivoire a connu des mutineries d’anciens rebelles devenus soldats dans l’armée, qui ont fini par obtenir de l’Etat 12 millions de FCFA par tête (18.000 euros).
Environ 6.000 anciens rebelles « démobilisés » ont eux aussi réclamé des primes, sans succès. Quatre d’entre eux avaient été tués en mai lors de l’intervention des forces de l’ordre pour disperser leur mouvement.
La Côte d’Ivoire a connu une décennie de crise violente entre 2002 et 2011, le pays étant coupé en deux entre les rebelles des Forces nouvelles occupant le nord et l’armée régulière qui avait la maîtrise du sud. Après la fin de la crise, certains rebelles avaient été intégrés dans l’armée, tandis que d’autres se sont retrouvés démobilisés.