Abidjan, 19 juil 2017 (AFP)
Hamed Bakayoko a été nommé mercredi ministre d’Etat ivoirien de la Défense, a annoncé le secrétaire général du gouvernement Patrick Achi, en faisant état d’un remaniement surprise, quelques jours après de nouveaux troubles dans l’armée qui ont fait trois morts.
Proche du président Alassane Ouattara, influent et perçu comme un de ses possibles dauphins, Hamed Bakayoko quitte l’Intérieur pour la Défense. Il remplace Alain-Richard Donwahi, qui était ministre délégué chargé de la Défense, le portefeuille étant alors géré par la présidence. M. Donwahi devient, lui, ministre des Eaux et Forêts.
Le préfet d’Abidjan Sidiki Diakité devient ministre de l’Intérieur. Issa Coulibaly passe des Eaux et Forêts à la Fonction publique, un poste stratégique alors que le gouvernement négocie depuis des mois avec les fonctionnaires qui ont fait plusieurs grèves revendiquant notamment des hausses de salaire.
L’ancien ministre de la Fonction publique Pascal Abinan Kouakou, poids-lourd du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), principal allié politique du Rassemblement des Républicains (RDR), le parti du président Ouattara, est lui nommé ministre « de la Modernisation de l’administration et de l’Innovation du service public ».
Le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, qui a conduit une tournée américano-européenne pour lever 1,5 milliards d’euros d’emprunt en juin, a lui repris la main sur le portefeuille du Budget, dans un contexte d’austérité après la chute des prix du cacao.
Trois soldats ont été tués dans la nuit de vendredi à samedi dans des tirs survenus dans un camp militaire de Korhogo, grande ville du nord de la Côte d’Ivoire.
Selon une source proche de l’armée ivoirienne, il s’agit d’une réplique des mutineries de janvier et mai qui ont ébranlé le pays. « Ce sont des caporaux de l’armée qui sont à la base de mouvements mais jusque-là on ne connaît pas leurs motivations », avait précisé cette source.
En janvier puis en mai, d’anciens rebelles intégrés dans l’armée se sont révoltés mais ont fini par obtenir de l’Etat 12 millions de FCFA (18.000 euros) pour chacun des 8400 soldats recensés. Cette crise a considérablement fragilisé l’équipe gouvernementale mais aussi et surtout le président Ouattara, dont la crédibilité a été entamée.
Ce remaniement intervient alors qu’Abidjan accueille à partir de vendredi les 8e jeux de la Francophonie. Quelque 4.000 athlètes et de nombreuses personnalités sont attendus pendant 10 jours dans la capitale économique.
Voulant attirer investisseurs et touristes, le gouvernement entend donner une bonne image du pays et souhaite éviter une mutinerie ou tout autre problème durant l’événement.
Proche du président Alassane Ouattara, influent et perçu comme un de ses possibles dauphins, Hamed Bakayoko quitte l’Intérieur pour la Défense. Il remplace Alain-Richard Donwahi, qui était ministre délégué chargé de la Défense, le portefeuille étant alors géré par la présidence. M. Donwahi devient, lui, ministre des Eaux et Forêts.
Le préfet d’Abidjan Sidiki Diakité devient ministre de l’Intérieur. Issa Coulibaly passe des Eaux et Forêts à la Fonction publique, un poste stratégique alors que le gouvernement négocie depuis des mois avec les fonctionnaires qui ont fait plusieurs grèves revendiquant notamment des hausses de salaire.
L’ancien ministre de la Fonction publique Pascal Abinan Kouakou, poids-lourd du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), principal allié politique du Rassemblement des Républicains (RDR), le parti du président Ouattara, est lui nommé ministre « de la Modernisation de l’administration et de l’Innovation du service public ».
Le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, qui a conduit une tournée américano-européenne pour lever 1,5 milliards d’euros d’emprunt en juin, a lui repris la main sur le portefeuille du Budget, dans un contexte d’austérité après la chute des prix du cacao.
Trois soldats ont été tués dans la nuit de vendredi à samedi dans des tirs survenus dans un camp militaire de Korhogo, grande ville du nord de la Côte d’Ivoire.
Selon une source proche de l’armée ivoirienne, il s’agit d’une réplique des mutineries de janvier et mai qui ont ébranlé le pays. « Ce sont des caporaux de l’armée qui sont à la base de mouvements mais jusque-là on ne connaît pas leurs motivations », avait précisé cette source.
En janvier puis en mai, d’anciens rebelles intégrés dans l’armée se sont révoltés mais ont fini par obtenir de l’Etat 12 millions de FCFA (18.000 euros) pour chacun des 8400 soldats recensés. Cette crise a considérablement fragilisé l’équipe gouvernementale mais aussi et surtout le président Ouattara, dont la crédibilité a été entamée.
Ce remaniement intervient alors qu’Abidjan accueille à partir de vendredi les 8e jeux de la Francophonie. Quelque 4.000 athlètes et de nombreuses personnalités sont attendus pendant 10 jours dans la capitale économique.
Voulant attirer investisseurs et touristes, le gouvernement entend donner une bonne image du pays et souhaite éviter une mutinerie ou tout autre problème durant l’événement.