Luanda, 21 nov 2017 (AFP)
Les présidents sud-africain Jacob Zuma et angolais Joao Lourenço se rendront mercredi à Harare pour tenter de trouver une issue à la crise politique au Zimbabwe, a annoncé mardi le chef de l’Etat angolais à Luanda.
« Nous avons décidé, moi et le président Jacob Zuma, de nous rendre à Harare demain matin », a déclaré M. Lourenço à la presse à l’issue d’une réunion d’urgence du bloc régional de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC).
La SADC note « avec grande inquiétude la crise politique en cours dans la République du Zimbabwe », selon le communiqué final de l’organisation.
En conséquence, le bloc régional a décidé « que le président Jacob Zuma, en sa capacité de président en exercice de la SADC, et Joao Lourenço, en sa capacité de président de l’organe (…) de coopération sécuritaire (de la SADC), se rendront au Zimbabwe immédiatement, le 22 novembre, dans le cadre d’une mission pour évaluer la situation ».
L’armée du Zimbabwe a pris le contrôle du pays dans la nuit du 14 au 15 novembre après l’éviction du vice-président Emmerson Mnangagwa.
Depuis, le président Robert Mugabe, âgé de 93 ans, refuse obstinément de se plier aux appels pressants de ceux qui le somment de démissionner après trente-sept ans de pouvoir.
A la demande du parti au pouvoir, la Zanu-PF, le Parlement zimbabwéen était réuni mardi en session extraordinaire pour enclencher une procédure visant à destituer le chef de l’Etat.
« Nous avons décidé, moi et le président Jacob Zuma, de nous rendre à Harare demain matin », a déclaré M. Lourenço à la presse à l’issue d’une réunion d’urgence du bloc régional de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC).
La SADC note « avec grande inquiétude la crise politique en cours dans la République du Zimbabwe », selon le communiqué final de l’organisation.
En conséquence, le bloc régional a décidé « que le président Jacob Zuma, en sa capacité de président en exercice de la SADC, et Joao Lourenço, en sa capacité de président de l’organe (…) de coopération sécuritaire (de la SADC), se rendront au Zimbabwe immédiatement, le 22 novembre, dans le cadre d’une mission pour évaluer la situation ».
L’armée du Zimbabwe a pris le contrôle du pays dans la nuit du 14 au 15 novembre après l’éviction du vice-président Emmerson Mnangagwa.
Depuis, le président Robert Mugabe, âgé de 93 ans, refuse obstinément de se plier aux appels pressants de ceux qui le somment de démissionner après trente-sept ans de pouvoir.
A la demande du parti au pouvoir, la Zanu-PF, le Parlement zimbabwéen était réuni mardi en session extraordinaire pour enclencher une procédure visant à destituer le chef de l’Etat.