Nations unies (Etats-Unis), 4 avr 2017 (AFP)
Les Etats-Unis soutiendront un retrait de la mission de l’ONU au Darfour si le Soudan montre qu’il est capable de protéger ses habitants dans cette région de l’ouest du pays ravagée par la guerre civile.
Les Etats-Unis et l’Union africaine (UA) ont demandé de revoir la mission de maintien de la paix au Darfour (Minuad), déployée il y a 10 ans et qui coûte 1 milliard de dollars par an.
“Nous n’avons peut-être pas besoin de 17.000 soldats pour relever ces défis”, a déclaré mardi l’ambassadrice américaine à l’ONU Nikki Haley, devant le Conseil de sécurité.
“Nous avons besoin que l’ONU commence à utiliser de nouveaux outils. Et nous avons besoin que le gouvernement soudanais avance”, a-t-elle ajouté.
Le Darfour est le théâtre d’un conflit sanglant depuis 2003, quand des insurgés issus de minorités ethniques ont pris les armes contre le pouvoir de Khartoum, aux mains de la majorité arabe. Le président soudanais Omar el-Béchir a alors lancé une contre-insurrection violente.
La Minuad est déployée au Darfour depuis 2007 avec quelque 20.000 soldats et policiers de plus de 30 pays.
Khartoum fait pression depuis des mois pour que les soldats de la Minuad se retirent du Darfour, assurant que cette région ravagée par la guerre est désormais pacifiée, ce dont doutent diplomates et experts.
Le conflit a fait quelque 300.000 morts et entraîné le déplacement de 2,5 millions de personnes.
Le gouvernement de Khartoum a été accusé d’entraver le travail de la Minuad, en bloquant les mouvements des Casques bleus et en empêchant des ravitaillements d’atteindre les bases de l’ONU.
Mme Haley a affirmé que le Soudan devait soutenir le processus de paix qui vise à mettre fin au conflit, à protéger les civils, et à empêcher les violences avant le départ de la Minuad.
“Cela ne suffit pas que le gouvernement promette de faire mieux. Nous avons besoin de preuves”, a-t-elle déclaré.
Le Conseil de sécurité doit décider de l’avenir de la Minuad en juin, date de son renouvellement.
L’administration de Donald Trump entend réduire ses financements à l’ONU et redéfinir plusieurs de ses missions.
L’ambassadeur français adjoint à l’ONU, Alexis Lamek, s’est rendu au Darfour la semaine dernière pour évaluer les opérations de la Minuad.
Après avoir visité un camp dans la région de Jebel Marra, qui abrite quelque 22.000 réfugiés, M. Lamek a demandé que le gouvernement soudanais puisse assurer leur sécurité quand ils rentreront chez eux, “conformément à sa responsabilité première pour la protection des civils”.
Selon l’émissaire de l’ONU et de l’UA, Jeremiah Mamabolo, le cessez-le-feu unilatéral établi par Khartoum semble être respecté et les groupes rebelles ont opté pour une trêve.
Les Etats-Unis et l’Union africaine (UA) ont demandé de revoir la mission de maintien de la paix au Darfour (Minuad), déployée il y a 10 ans et qui coûte 1 milliard de dollars par an.
“Nous n’avons peut-être pas besoin de 17.000 soldats pour relever ces défis”, a déclaré mardi l’ambassadrice américaine à l’ONU Nikki Haley, devant le Conseil de sécurité.
“Nous avons besoin que l’ONU commence à utiliser de nouveaux outils. Et nous avons besoin que le gouvernement soudanais avance”, a-t-elle ajouté.
Le Darfour est le théâtre d’un conflit sanglant depuis 2003, quand des insurgés issus de minorités ethniques ont pris les armes contre le pouvoir de Khartoum, aux mains de la majorité arabe. Le président soudanais Omar el-Béchir a alors lancé une contre-insurrection violente.
La Minuad est déployée au Darfour depuis 2007 avec quelque 20.000 soldats et policiers de plus de 30 pays.
Khartoum fait pression depuis des mois pour que les soldats de la Minuad se retirent du Darfour, assurant que cette région ravagée par la guerre est désormais pacifiée, ce dont doutent diplomates et experts.
Le conflit a fait quelque 300.000 morts et entraîné le déplacement de 2,5 millions de personnes.
Le gouvernement de Khartoum a été accusé d’entraver le travail de la Minuad, en bloquant les mouvements des Casques bleus et en empêchant des ravitaillements d’atteindre les bases de l’ONU.
Mme Haley a affirmé que le Soudan devait soutenir le processus de paix qui vise à mettre fin au conflit, à protéger les civils, et à empêcher les violences avant le départ de la Minuad.
“Cela ne suffit pas que le gouvernement promette de faire mieux. Nous avons besoin de preuves”, a-t-elle déclaré.
Le Conseil de sécurité doit décider de l’avenir de la Minuad en juin, date de son renouvellement.
L’administration de Donald Trump entend réduire ses financements à l’ONU et redéfinir plusieurs de ses missions.
L’ambassadeur français adjoint à l’ONU, Alexis Lamek, s’est rendu au Darfour la semaine dernière pour évaluer les opérations de la Minuad.
Après avoir visité un camp dans la région de Jebel Marra, qui abrite quelque 22.000 réfugiés, M. Lamek a demandé que le gouvernement soudanais puisse assurer leur sécurité quand ils rentreront chez eux, “conformément à sa responsabilité première pour la protection des civils”.
Selon l’émissaire de l’ONU et de l’UA, Jeremiah Mamabolo, le cessez-le-feu unilatéral établi par Khartoum semble être respecté et les groupes rebelles ont opté pour une trêve.