Abidjan, 21 juil 2017 (AFP)
Plus de 10.000 personnes dans le stade d’Abidjan et des milliers à l’extérieur ont applaudi l’ouverture des huitièmes jeux de la Francophonie, malgré le climat de tension après de récents incidents dans la capitale économique de la Côte d’Ivoire.
Principale économie de l’Afrique de l’Ouest après le Nigeria, la Côte d’Ivoire accueille son premier grand événement international après une décennie de troubles politico-militaires (2002-2011), et entend faire de ces jeux, programmés du 21 au 30 juillet, une vitrine de son attractivité retrouvée.
“Je déclare ouvert les huitièmes jeux de la Francophonie”, a déclaré le président ivoirien Alassane Ouattara, comme le veut la tradition. Entouré d’une demi-douzaine de chefs d’Etat africains et de la secrétaire générale de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), Michaelle Jean, le président ivoirien a répété à maintes reprises “akwaba” (bienvenue) aux 4.000 athlètes et artistes de 53 pays qui participent aux jeux.
“La Côte d’Ivoire est heureuse et fière d’accueillir les jeux”, a-t-il ajouté, soulignant que le français était “un trait d’union entre 275 millions de personnes” dans le monde.
Les jeux de la Francophonie, qui ont lieu tous les quatre ans, combinent des épreuves sportives et des concours culturels, ouverts aux 18-35 ans. Ils visent à promouvoir les talents de la jeunesse francophone.
“Ce sont des jeux de la Jeunesse qui sont très importants. Marie-Josée Perec, David Douillet, Donovan Bailey, Renaud Lavillenie… Ils sont tous passés par les jeux de la Francophonie”, a lancé Laura Flessel, la ministre française des Sports.
Quelque 10.000 policiers, gendarmes et militaires ont été mobilisés pour assurer la sécurité. Leur présence était bien visible vendredi dans les rues et devant les principaux sites des jeux. Des caméras de surveillance ont été installées aux carrefours des grandes artères de la mégapole de sept millions d’habitants.
Mais des fusillades entre les forces de l’ordre, dont un membre a été tué, et de mystérieux hommes armés dans plusieurs quartiers d’Abidjan, dans la nuit de mercredi à jeudi, ont fait monter la tension.
Selon le ministre de la Défense, Hamed Bakayako, les “assaillants” ont attaqué l’Ecole de police d’Abidjan pour voler des armes.
La Côte d’Ivoire a connu depuis le début de l’année une série de mutineries dans l’armée. Le week-end dernier, trois soldats ont été tués dans des tirs dans un camp militaire de Korhogo, grande ville du Nord.
Le pays avait aussi subi en 2016 une attaque jihadiste qui avait fait 19 morts dans la cité balnéaire de Grand-Bassam, voisine d’Abidjan.
Le ministre de la Défense a néanmoins assuré que la sécurité des participants aux jeux était garantie.
La cérémonie au stade Félix Houphouët Boigny, rénové et repeint de frais aux couleurs ivoiriennes (orange, blanc, vert), a comme tête d’affiche le groupe ivoirien Magic System et la chanteuse sénégalaise Coumba Gawlo. 600 danseurs animeront aussi la soirée avant un feu d’artifice.
Dès midi, des centaines de jeunes ont afflué vers l’entrée du stade, certains chantant et dansant sur la musique diffusée par des haut-parleurs.
Gisèle, 20 ans, un drapeau des jeux fiché dans la chevelure, est venue avec sa classe pour “voir l’ambiance” même si comme beaucoup d’Ivoiriens, elle n’a pas de billet.
Mbock, un Camerounais de 20 ans, est venu avec un groupe d’amis ivoiriens de Yopougon, le grand quartier populaire d’Abidjan, lui aussi pour “l’ambiance”, une petite vuvuzela en main, dont il s’empresse de faire une démonstration.
Côté sports, les jeux offrent des compétitions d’athlétisme, de handi-athlétisme, de basket-ball féminin, de football masculin, de judo, de lutte libre, de lutte africaine, tennis de table et de cyclisme sur route en démonstration.
Sept disciplines artistiques sont proposées: arts de la rue (hip-hop, marionnettes géantes, jonglerie), arts visuels (peinture, sculpture, installations), chanson, conte, danse de création, littérature et photographie, mais aussi la “création numérique” et la “création écologique” pour le développement.
Ces jeux ont été l’occasion pour Abidjan de rénover ses enceintes sportives et culturelles et de construire de nouveaux équipements, comme une grande salle omnisports de 2.500 places.
Le gouvernement n’a pas souhaité communiquer le coût des travaux, question sensible dans un pays ou les inégalités socio-économiques sont très fortes.
Pour la Côte d’Ivoire, ces jeux sont aussi comme un test avant la Coupe d’Afrique de Nations de football qui se déroulera en 2021.
Principale économie de l’Afrique de l’Ouest après le Nigeria, la Côte d’Ivoire accueille son premier grand événement international après une décennie de troubles politico-militaires (2002-2011), et entend faire de ces jeux, programmés du 21 au 30 juillet, une vitrine de son attractivité retrouvée.
“Je déclare ouvert les huitièmes jeux de la Francophonie”, a déclaré le président ivoirien Alassane Ouattara, comme le veut la tradition. Entouré d’une demi-douzaine de chefs d’Etat africains et de la secrétaire générale de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), Michaelle Jean, le président ivoirien a répété à maintes reprises “akwaba” (bienvenue) aux 4.000 athlètes et artistes de 53 pays qui participent aux jeux.
“La Côte d’Ivoire est heureuse et fière d’accueillir les jeux”, a-t-il ajouté, soulignant que le français était “un trait d’union entre 275 millions de personnes” dans le monde.
Les jeux de la Francophonie, qui ont lieu tous les quatre ans, combinent des épreuves sportives et des concours culturels, ouverts aux 18-35 ans. Ils visent à promouvoir les talents de la jeunesse francophone.
“Ce sont des jeux de la Jeunesse qui sont très importants. Marie-Josée Perec, David Douillet, Donovan Bailey, Renaud Lavillenie… Ils sont tous passés par les jeux de la Francophonie”, a lancé Laura Flessel, la ministre française des Sports.
Quelque 10.000 policiers, gendarmes et militaires ont été mobilisés pour assurer la sécurité. Leur présence était bien visible vendredi dans les rues et devant les principaux sites des jeux. Des caméras de surveillance ont été installées aux carrefours des grandes artères de la mégapole de sept millions d’habitants.
Mais des fusillades entre les forces de l’ordre, dont un membre a été tué, et de mystérieux hommes armés dans plusieurs quartiers d’Abidjan, dans la nuit de mercredi à jeudi, ont fait monter la tension.
Selon le ministre de la Défense, Hamed Bakayako, les “assaillants” ont attaqué l’Ecole de police d’Abidjan pour voler des armes.
La Côte d’Ivoire a connu depuis le début de l’année une série de mutineries dans l’armée. Le week-end dernier, trois soldats ont été tués dans des tirs dans un camp militaire de Korhogo, grande ville du Nord.
Le pays avait aussi subi en 2016 une attaque jihadiste qui avait fait 19 morts dans la cité balnéaire de Grand-Bassam, voisine d’Abidjan.
Le ministre de la Défense a néanmoins assuré que la sécurité des participants aux jeux était garantie.
La cérémonie au stade Félix Houphouët Boigny, rénové et repeint de frais aux couleurs ivoiriennes (orange, blanc, vert), a comme tête d’affiche le groupe ivoirien Magic System et la chanteuse sénégalaise Coumba Gawlo. 600 danseurs animeront aussi la soirée avant un feu d’artifice.
Dès midi, des centaines de jeunes ont afflué vers l’entrée du stade, certains chantant et dansant sur la musique diffusée par des haut-parleurs.
Gisèle, 20 ans, un drapeau des jeux fiché dans la chevelure, est venue avec sa classe pour “voir l’ambiance” même si comme beaucoup d’Ivoiriens, elle n’a pas de billet.
Mbock, un Camerounais de 20 ans, est venu avec un groupe d’amis ivoiriens de Yopougon, le grand quartier populaire d’Abidjan, lui aussi pour “l’ambiance”, une petite vuvuzela en main, dont il s’empresse de faire une démonstration.
Côté sports, les jeux offrent des compétitions d’athlétisme, de handi-athlétisme, de basket-ball féminin, de football masculin, de judo, de lutte libre, de lutte africaine, tennis de table et de cyclisme sur route en démonstration.
Sept disciplines artistiques sont proposées: arts de la rue (hip-hop, marionnettes géantes, jonglerie), arts visuels (peinture, sculpture, installations), chanson, conte, danse de création, littérature et photographie, mais aussi la “création numérique” et la “création écologique” pour le développement.
Ces jeux ont été l’occasion pour Abidjan de rénover ses enceintes sportives et culturelles et de construire de nouveaux équipements, comme une grande salle omnisports de 2.500 places.
Le gouvernement n’a pas souhaité communiquer le coût des travaux, question sensible dans un pays ou les inégalités socio-économiques sont très fortes.
Pour la Côte d’Ivoire, ces jeux sont aussi comme un test avant la Coupe d’Afrique de Nations de football qui se déroulera en 2021.