Le Caire, 8 mai 2017 (AFP)
Le ministère de l’Intérieur égyptien a annoncé lundi avoir tué huit « terroristes » appartenant à des groupuscules planifiant des attaques contre des institutions publiques, au moment où les autorités luttent contre une insurrection jihadiste.
Les huit hommes ont été tués dans un échange de tirs avec la police « dans le désert, dans le sud du pays », selon un communiqué du ministère de l’Intérieur.
Les huit « éléments terroristes » faisaient partie de groupuscules planifiant des attaques « contre des institutions étatiques, des installations gouvernementales et chrétiennes, et contre des personnalités publiques et des policiers », poursuit le texte.
Depuis que l’armée a destitué le président islamiste Mohamed Morsi en 2013, les attentats se sont multipliés en Egypte, visant principalement la police et les militaires dans le nord de la péninsule du Sinaï, où sévit une branche locale du groupe jihadiste Etat islamique (EI).
Mais ces derniers mois, les églises coptes ont été prises pour cible à plusieurs reprises.
Le ministère accuse les groupuscules d’envoyer leurs membres dans des « camps d’entraînement » à l’étranger pour apprendre à « mener des attaques terroristes et à fabriquer des bombes », une fois rentrés en Egypte.
Parmi les huit personnes tuées, figurait d’ailleurs un passeur, présenté comme étant Helmi Saad, « un dirigeant qui jouait un rôle important » dans le transport des hommes « à travers la frontière sud » de l’Egypte. Il était notamment recherché par la justice et risque la peine de mort dans un des procès qui lui ont été intentés, selon le communiqué.
Deux autres hommes étaient également impliqués dans le meurtre d’un policier, selon le texte.
Le ministère accuse en outre les groupuscules d’être aux ordres des Frères musulmans, la confrérie dont est issu M. Morsi, classée « organisation terroriste » par les autorités.
Le mouvement, qui a longtemps été le plus important groupe d’opposition du pays, nie avoir recours à la violence, même si selon des experts une frange de ses partisans pourrait avoir été tentée par l’action armée.
Les principales attaques qu’a connues l’Egypte ces derniers mois ont été revendiquées par la branche locale de l’EI.
Les huit hommes ont été tués dans un échange de tirs avec la police « dans le désert, dans le sud du pays », selon un communiqué du ministère de l’Intérieur.
Les huit « éléments terroristes » faisaient partie de groupuscules planifiant des attaques « contre des institutions étatiques, des installations gouvernementales et chrétiennes, et contre des personnalités publiques et des policiers », poursuit le texte.
Depuis que l’armée a destitué le président islamiste Mohamed Morsi en 2013, les attentats se sont multipliés en Egypte, visant principalement la police et les militaires dans le nord de la péninsule du Sinaï, où sévit une branche locale du groupe jihadiste Etat islamique (EI).
Mais ces derniers mois, les églises coptes ont été prises pour cible à plusieurs reprises.
Le ministère accuse les groupuscules d’envoyer leurs membres dans des « camps d’entraînement » à l’étranger pour apprendre à « mener des attaques terroristes et à fabriquer des bombes », une fois rentrés en Egypte.
Parmi les huit personnes tuées, figurait d’ailleurs un passeur, présenté comme étant Helmi Saad, « un dirigeant qui jouait un rôle important » dans le transport des hommes « à travers la frontière sud » de l’Egypte. Il était notamment recherché par la justice et risque la peine de mort dans un des procès qui lui ont été intentés, selon le communiqué.
Deux autres hommes étaient également impliqués dans le meurtre d’un policier, selon le texte.
Le ministère accuse en outre les groupuscules d’être aux ordres des Frères musulmans, la confrérie dont est issu M. Morsi, classée « organisation terroriste » par les autorités.
Le mouvement, qui a longtemps été le plus important groupe d’opposition du pays, nie avoir recours à la violence, même si selon des experts une frange de ses partisans pourrait avoir été tentée par l’action armée.
Les principales attaques qu’a connues l’Egypte ces derniers mois ont été revendiquées par la branche locale de l’EI.