Washington, 10 août 2017 (AFP)
Les Etats-Unis ont appelé jeudi les Kényans à “attendre pacifiquement et patiemment” les résultats officiels de l’élection présidentielle, demandant aux candidats d’éviter tout recours aux “menaces” ou à la “violence”.
Les résultats complets ne sont pas attendus avant vendredi, mais les chiffres provisoires de la commission électorale donnent une très large avance au président sortant Uhuru Kenyatta. Contestant ces résultats provisoires, l’opposition kényane a exigé jeudi que son candidat Raila Odinga soit déclaré vainqueur, au lendemain de violences sporadiques qui ont fait quatre morts.
“Nous exhortons toutes les parties et leurs soutiens à attendre pacifiquement et patiemment l’annonce officielle des résultats” par la commission électorale, a déclaré le département d’Etat américain dans un communiqué. Il a également demandé à cet organe indépendant chargé de garantir l’équité du scrutin “de continuer à communiquer ouvertement avec le public”.
“Si les candidats contestent des résultats, il est important qu’ils le fassent selon la voie constitutionnelle et non par le biais de menaces ou d’actes de violence”, a estimé la diplomatie américaine, saluant le déroulement du vote de mardi.
Le Kenya redoute que de nouveaux troubles ravivent les tensions dans un pays encore profondément marqué par les violences post-électorales de 2007-2008, qui ont fait au moins 1.100 morts.
Les résultats complets ne sont pas attendus avant vendredi, mais les chiffres provisoires de la commission électorale donnent une très large avance au président sortant Uhuru Kenyatta. Contestant ces résultats provisoires, l’opposition kényane a exigé jeudi que son candidat Raila Odinga soit déclaré vainqueur, au lendemain de violences sporadiques qui ont fait quatre morts.
“Nous exhortons toutes les parties et leurs soutiens à attendre pacifiquement et patiemment l’annonce officielle des résultats” par la commission électorale, a déclaré le département d’Etat américain dans un communiqué. Il a également demandé à cet organe indépendant chargé de garantir l’équité du scrutin “de continuer à communiquer ouvertement avec le public”.
“Si les candidats contestent des résultats, il est important qu’ils le fassent selon la voie constitutionnelle et non par le biais de menaces ou d’actes de violence”, a estimé la diplomatie américaine, saluant le déroulement du vote de mardi.
Le Kenya redoute que de nouveaux troubles ravivent les tensions dans un pays encore profondément marqué par les violences post-électorales de 2007-2008, qui ont fait au moins 1.100 morts.
