Rome, 14 août 2017 (AFP)
La famille de Giulio Regeni, étudiant italien torturé à mort début 2016 en Egypte, a dénoncé lundi la « capitulation » de l’Italie, qui s’est résolue à renvoyer un embassadeur au Caire après 15 mois de blocage.
Giulio Regeni, doctorant de 28 ans travaillant sur les syndicats ouvriers en Egypte, avait disparu au Caire le 25 janvier 2016. Son corps atrocement mutilé et torturé avait été retrouvé 10 jours plus tard dans un fossé.
Après avoir rappelé son ambassadeur en avril 2016 pour protester contre les lenteurs de l’enquête, l’Italie a annoncé lundi soir l’envoi au Caire d’un nouvel ambassadeur, Giampaolo Cantini.
Ce retour « a un goût de capitulation », a commenté la famille du jeune homme dans un communiqué. « Ce n’est que lorsque nous saurons la vérité sur qui a tué Giulio et pourquoi, quand ses tortionnaires et tous leurs complices nous auront été remis, et ce vivants, que l’ambassadeur pourra retourner au Caire sans piétiner notre dignité », a-t-elle ajouté.
Le ministre des Affaires étrangères, Angelino Alfano, a assuré que l’engagement du gouvernement italien à « faire toute la lumière sur la disparition tragique de Giulio » restait intact.
« Le fait que l’Egypte soit un interlocuteur incontournable sur des questions essentielles pour l’Italie comme la stabilisation de la Libye et la lutte contre le terrorisme ne signifie pas que l’Italie entende tourner la page », a-t-il assuré en promettant que Giulio Regeni ne serait pas oublié.
Rejetant les multiples versions –accident de la route, crime crapuleux, règlement de comptes personnel… –avancées par les enquêteurs égyptiens, l’Italie a toujours réclamé avec force que les coupables de l’assassinat de l’étudiant soient identifiés et punis.
La presse italienne et les milieux diplomatiques occidentaux en Egypte soupçonnent des membres des services de sécurité de l’avoir enlevé et torturé à mort. Ce que gouvernement égyptien a régulièrement démenti avec force.
Les procureurs chargés de l’enquête en Egypte et en Italie ont multiplié les contacts — dont un appel téléphonique et un nouvel échange de documents lundi matin –, sans cependant annoncer d’avancée déterminante jusqu’à présent.
Giulio Regeni, doctorant de 28 ans travaillant sur les syndicats ouvriers en Egypte, avait disparu au Caire le 25 janvier 2016. Son corps atrocement mutilé et torturé avait été retrouvé 10 jours plus tard dans un fossé.
Après avoir rappelé son ambassadeur en avril 2016 pour protester contre les lenteurs de l’enquête, l’Italie a annoncé lundi soir l’envoi au Caire d’un nouvel ambassadeur, Giampaolo Cantini.
Ce retour « a un goût de capitulation », a commenté la famille du jeune homme dans un communiqué. « Ce n’est que lorsque nous saurons la vérité sur qui a tué Giulio et pourquoi, quand ses tortionnaires et tous leurs complices nous auront été remis, et ce vivants, que l’ambassadeur pourra retourner au Caire sans piétiner notre dignité », a-t-elle ajouté.
Le ministre des Affaires étrangères, Angelino Alfano, a assuré que l’engagement du gouvernement italien à « faire toute la lumière sur la disparition tragique de Giulio » restait intact.
« Le fait que l’Egypte soit un interlocuteur incontournable sur des questions essentielles pour l’Italie comme la stabilisation de la Libye et la lutte contre le terrorisme ne signifie pas que l’Italie entende tourner la page », a-t-il assuré en promettant que Giulio Regeni ne serait pas oublié.
Rejetant les multiples versions –accident de la route, crime crapuleux, règlement de comptes personnel… –avancées par les enquêteurs égyptiens, l’Italie a toujours réclamé avec force que les coupables de l’assassinat de l’étudiant soient identifiés et punis.
La presse italienne et les milieux diplomatiques occidentaux en Egypte soupçonnent des membres des services de sécurité de l’avoir enlevé et torturé à mort. Ce que gouvernement égyptien a régulièrement démenti avec force.
Les procureurs chargés de l’enquête en Egypte et en Italie ont multiplié les contacts — dont un appel téléphonique et un nouvel échange de documents lundi matin –, sans cependant annoncer d’avancée déterminante jusqu’à présent.