Bruxelles, 15 nov 2017 (AFP)
Un rappeur belge connu sous le nom de Benlabel a été convoqué devant un tribunal pour répondre notamment de “menaces écrites”, après les violences survenues à Bruxelles à la suite de la qualification du Maroc pour la prochaine Coupe de monde de football en Russie.
L’homme né en 1985 présenté mardi par le parquet de Bruxelles avec ses initiales “D.J.”, est en réalité le rappeur bruxellois “Jelali D.”, du collectif Benlabel, rapportait mercredi la presse belge.
Il est suspecté d’avoir appelé sur Facebook à “tout cramer” sur une grande artère de la capitale après le match Côte d’Ivoire-Maroc (0-2) le 11 novembre. L’appel aurait été lancé la veille du match, qui a débouché sur la première qualification marocaine pour un Mondial depuis 1998.
La célébration de cette qualification par des centaines de supporteurs du Maroc avait viré à l’émeute samedi soir en centre-ville, avec plusieurs voitures incendiées et des magasins pillés.
Vingt-deux policiers avaient été blessés et il s’en est suivi une vive polémique sur les moyens dont disposaient ce soir-là les forces de l’ordre.
Le rappeur Jelali D., qui nie les faits reprochés, est la première personne qui a été présentée à la justice à la suite de ces violences. Aucune arrestation n’avait eu lieu le soir même.
“Après (l’)avoir auditionné, le procureur du Roi a décidé de lui remettre une citation à comparaître à l’audience correctionnelle du 5 janvier 2018”, selon un communiqué du parquet de Bruxelles.
Deux infractions lui sont reprochées “en tant qu’auteur ou co-auteur”, est-il précisé: “menaces écrites” et “utilisation de moyens de communication électronique pour causer des dommages”.
Sur une page web datant de 2013, le Ben Label se présentait à la fois comme un label indépendant et “une structure musicale” composée de quatre artistes: 3 MC’s (chanteur dans le langage du hip-hop, ndlr) ainsi qu’un beatmaker et réalisateur, Malcom Wallace.
Jelali est l’un des trois chanteurs, surnommé “Jelali La Violence”, selon ce site, le décrivant comme “sûrement l’un des MC’s les plus hardcore du rap bruxellois”.
Selon le parquet de Bruxelles, le rappeur était vraisemblablement présent sur les lieux des violences samedi soir.
“Mais cela ne veut pas dire qu’il ait activement participé aux émeutes en question. Il le conteste en tout cas”, a souligné Denis Goeman, porte-parole du parquet, sur la chaîne publique RTBF.
L’homme né en 1985 présenté mardi par le parquet de Bruxelles avec ses initiales “D.J.”, est en réalité le rappeur bruxellois “Jelali D.”, du collectif Benlabel, rapportait mercredi la presse belge.
Il est suspecté d’avoir appelé sur Facebook à “tout cramer” sur une grande artère de la capitale après le match Côte d’Ivoire-Maroc (0-2) le 11 novembre. L’appel aurait été lancé la veille du match, qui a débouché sur la première qualification marocaine pour un Mondial depuis 1998.
La célébration de cette qualification par des centaines de supporteurs du Maroc avait viré à l’émeute samedi soir en centre-ville, avec plusieurs voitures incendiées et des magasins pillés.
Vingt-deux policiers avaient été blessés et il s’en est suivi une vive polémique sur les moyens dont disposaient ce soir-là les forces de l’ordre.
Le rappeur Jelali D., qui nie les faits reprochés, est la première personne qui a été présentée à la justice à la suite de ces violences. Aucune arrestation n’avait eu lieu le soir même.
“Après (l’)avoir auditionné, le procureur du Roi a décidé de lui remettre une citation à comparaître à l’audience correctionnelle du 5 janvier 2018”, selon un communiqué du parquet de Bruxelles.
Deux infractions lui sont reprochées “en tant qu’auteur ou co-auteur”, est-il précisé: “menaces écrites” et “utilisation de moyens de communication électronique pour causer des dommages”.
Sur une page web datant de 2013, le Ben Label se présentait à la fois comme un label indépendant et “une structure musicale” composée de quatre artistes: 3 MC’s (chanteur dans le langage du hip-hop, ndlr) ainsi qu’un beatmaker et réalisateur, Malcom Wallace.
Jelali est l’un des trois chanteurs, surnommé “Jelali La Violence”, selon ce site, le décrivant comme “sûrement l’un des MC’s les plus hardcore du rap bruxellois”.
Selon le parquet de Bruxelles, le rappeur était vraisemblablement présent sur les lieux des violences samedi soir.
“Mais cela ne veut pas dire qu’il ait activement participé aux émeutes en question. Il le conteste en tout cas”, a souligné Denis Goeman, porte-parole du parquet, sur la chaîne publique RTBF.