Libreville, 10 mai 2017 (AFP)
Initialement prévue mercredi, la fin du « dialogue politique » censé sortir le Gabon de sa crise post-électorale a été reportée de 15 jours, ont annoncé mercredi ses organisateurs dans un communiqué.
« Initialement prévue ce 10 mai, cette clôture pourrait intervenir le 25 mai », indique le communiqué qui justifie ce nouveau délai par « la recherche du consensus sur des questions essentielles comme la réforme des institutions et le redécoupage électoral ».
Le « dialogue politique, inclusif et sans tabou » a été lancé le 28 mars par le président Ali Bongo Ondimba pour tenter de surmonter la crise née de sa réélection contestée à l’issue du scrutin à un tour du 27 août. Le gouvernement s’est félicité qu’une cinquantaine de partis politiques y participent.
Ce forum est cependant boycotté par le principal rival de M. Bongo, Jean Ping, qui se proclame toujours « président élu », comme il l’a rappelé dans une lettre de félicitations adressée dès dimanche soir au nouveau président français Emmanuel Macron.
Des membres de l’Union nationale, une des forces de la Coalition pour la nouvelle république (CNR) autour de M. Ping, ont rejoint à titre individuel le dialogue politique ces derniers jours.
Ouverte à la société civile, la première phase du « dialogue » avait notamment proposé de limiter le mandat présidentiel à un quinquennat renouvelable une fois, et un scrutin présidentiel à deux tours. Actuellement, le président est élu pour sept ans lors d’un scrutin à un tour.
« Une sorte de consensus sur le mandat de cinq ans semble quasiment acquis », selon le politologue Wilson-André Ndombet joint par l’AFP. Les discussions sont toujours en cours sur le nombre de mandats ainsi que sur la réforme de la Cour constitutionnelle, qui avait validé le résultat controversé des élections du 27 août.
« Le Gabon a a déjà connu des accords qui n’ont jamais abouti », a rappelé M. Ndombet, enseignant à l’Université Omar-Bongo de Libreville. « Les accords de Paris (signés en novembre 1994) ont été de grandes déclarations de principe », estime M. Ndombet, admettant que la Conférence nationale de 1990 avait permis au Gabon de sortir du régime du parti unique.
« Initialement prévue ce 10 mai, cette clôture pourrait intervenir le 25 mai », indique le communiqué qui justifie ce nouveau délai par « la recherche du consensus sur des questions essentielles comme la réforme des institutions et le redécoupage électoral ».
Le « dialogue politique, inclusif et sans tabou » a été lancé le 28 mars par le président Ali Bongo Ondimba pour tenter de surmonter la crise née de sa réélection contestée à l’issue du scrutin à un tour du 27 août. Le gouvernement s’est félicité qu’une cinquantaine de partis politiques y participent.
Ce forum est cependant boycotté par le principal rival de M. Bongo, Jean Ping, qui se proclame toujours « président élu », comme il l’a rappelé dans une lettre de félicitations adressée dès dimanche soir au nouveau président français Emmanuel Macron.
Des membres de l’Union nationale, une des forces de la Coalition pour la nouvelle république (CNR) autour de M. Ping, ont rejoint à titre individuel le dialogue politique ces derniers jours.
Ouverte à la société civile, la première phase du « dialogue » avait notamment proposé de limiter le mandat présidentiel à un quinquennat renouvelable une fois, et un scrutin présidentiel à deux tours. Actuellement, le président est élu pour sept ans lors d’un scrutin à un tour.
« Une sorte de consensus sur le mandat de cinq ans semble quasiment acquis », selon le politologue Wilson-André Ndombet joint par l’AFP. Les discussions sont toujours en cours sur le nombre de mandats ainsi que sur la réforme de la Cour constitutionnelle, qui avait validé le résultat controversé des élections du 27 août.
« Le Gabon a a déjà connu des accords qui n’ont jamais abouti », a rappelé M. Ndombet, enseignant à l’Université Omar-Bongo de Libreville. « Les accords de Paris (signés en novembre 1994) ont été de grandes déclarations de principe », estime M. Ndombet, admettant que la Conférence nationale de 1990 avait permis au Gabon de sortir du régime du parti unique.