Libreville, 25 juil 2017 (AFP)
Plusieurs centaines de partisans de Jean Ping, le rival du président gabonais Ali Bongo Ondimba, ont été dispersés mardi à Libreville par la police près de l’aéroport où ils étaient venu accueillir l’opposant de retour de France, a constaté un journaliste de l’AFP.
Vêtus de jaune, des pro-Ping avaient pris en début d’après-midi le chemin de l’aéroport Léon-Mba pour accueillir M. Ping à sa descente d’un vol en provenance de Paris qui s’est posé peu avant 17h00 (16h00 GMT).
Ils ont été bloqués sur la double-voie express à environ un kilomètre par une forte présence d’agents de police, dont certains armés et encagoulés, selon l’AFP qui a entendu deux détonations de tirs de gaz lacrymogène.
M. Ping a tout de même décidé d’aller à pied de l’aéroport à son QG au milieu de ses partisans scandant « Jean Ping président », a constaté l’AFP.
Le ministère gabonais de l’Intérieur avait déclaré mardi matin n’avoir reçu « aucune demande relative à la manifestation projetée » par les pro-Ping, contrairement à ce qu’avançait, d’après le ministère, un communiqué sur les réseaux sociaux.
« Le ministre de l’Intérieur (…) met en garde les diffuseurs de ce type d’informations » et rappelait que l’organisatgion d’une manifestation au Gabon « est encadrée par des lois et règlements ».
La réélection de M. Bongo a été confirmée le 23 septembre 2016 par la Cour constitutionnelle qui avait rejeté le recours de son rival Jean Ping, qui se proclame « président élu ».
M. Ping rentre d’un déplacement à l’étranger où il a donné plusieurs entretiens à des journaux pour continuer de revendiquer la victoire à l’élection présidentielle du 27 août face à Ali Bongo.
Vêtus de jaune, des pro-Ping avaient pris en début d’après-midi le chemin de l’aéroport Léon-Mba pour accueillir M. Ping à sa descente d’un vol en provenance de Paris qui s’est posé peu avant 17h00 (16h00 GMT).
Ils ont été bloqués sur la double-voie express à environ un kilomètre par une forte présence d’agents de police, dont certains armés et encagoulés, selon l’AFP qui a entendu deux détonations de tirs de gaz lacrymogène.
M. Ping a tout de même décidé d’aller à pied de l’aéroport à son QG au milieu de ses partisans scandant « Jean Ping président », a constaté l’AFP.
Le ministère gabonais de l’Intérieur avait déclaré mardi matin n’avoir reçu « aucune demande relative à la manifestation projetée » par les pro-Ping, contrairement à ce qu’avançait, d’après le ministère, un communiqué sur les réseaux sociaux.
« Le ministre de l’Intérieur (…) met en garde les diffuseurs de ce type d’informations » et rappelait que l’organisatgion d’une manifestation au Gabon « est encadrée par des lois et règlements ».
La réélection de M. Bongo a été confirmée le 23 septembre 2016 par la Cour constitutionnelle qui avait rejeté le recours de son rival Jean Ping, qui se proclame « président élu ».
M. Ping rentre d’un déplacement à l’étranger où il a donné plusieurs entretiens à des journaux pour continuer de revendiquer la victoire à l’élection présidentielle du 27 août face à Ali Bongo.