Libreville, 23 nov 2017 (AFP)
Les autorités gabonaises se sont engagées à trouver une « solution durable » pour réhabiliter l’unique route menant à Libreville, où la circulation a été temporairement interrompue ce weekend par les intempéries, isolant de fait la capitale du reste du pays.
En raison des fortes pluies, une buse métallique de la Route nationale 1 (RN1), qui relie Libreville à l’intérieur du pays, s’est effondrée samedi à une trentaine de kilomètres de la ville, à hauteur de la localité de Nkoltang, ont rapporté les médias nationaux.
L’incident a provoqué « l’inondation de la voie et la destruction totale de l’asphalte en quelques minutes », entrainant du même coup l’interruption totale de la circulation, et interdisant de fait tout approvisionnement par voie terrestre de la capitale, selon ces médias.
Le génie militaire et l’Agence nationale des grands travaux d’infrastructure (ANGTI) sont intervenus « dans l’urgence », et le président Ali Bongo Ondimba s’est rendu sur place mardi.
A la suite de travaux de remblaiement, avec la pose de nouvelles buses, la circulation a été rétablie progressivement sur une des deux voies.
« Il a fallu répondre à l’urgence et remédier à la situation à court terme. Il n’était pas acceptable que Libreville soit coupé du reste du pays », a commenté jeudi, au cours d’une conférence de presse, le porte-parole de la présidence gabonaise, Ike Ngouoni Aila Oyouomi.
« C’est du provisoire de bon niveau », en attendant « de trouver une solution durable sur cet axe », et « le temps que la route soit refaite dans les règles de l’art », a déclaré M. Ngouoni.
« Pareille situation ne doit pas se reproduire », a assuré le porte-parole: « cela fait un certain temps que nous souhaitons, dans l’intérêt des Gabonais, que cette route soit réhabilitée », alors que « la mise en place d’infrastructures durables est une priorité des pouvoirs publics ».
La circulation avait déjà été interrompue en 2014 en raison des intempéries sur cet axe stratégique, épine dorsale de l’économie du pays par laquelle sont acheminées une grande partie des denrées alimentaires consommées à Libreville.
Le projet d’aménagement de cette partie de la RN1 avait été lancé pendant le premier septennat d’Ali Bongo (au pouvoir depuis 2009 et qui a succédé à son père Omar Bongo).
Le chantier s’étend sur 70 km et a été morcelé en plusieurs tronçons, où la route devait être élargie en 2X2 voies. Le tronçon directement à la sortie de la ville est toujours en cours, mais le reste du chantier est à l’arrêt depuis 2015.
En raison des fortes pluies, une buse métallique de la Route nationale 1 (RN1), qui relie Libreville à l’intérieur du pays, s’est effondrée samedi à une trentaine de kilomètres de la ville, à hauteur de la localité de Nkoltang, ont rapporté les médias nationaux.
L’incident a provoqué « l’inondation de la voie et la destruction totale de l’asphalte en quelques minutes », entrainant du même coup l’interruption totale de la circulation, et interdisant de fait tout approvisionnement par voie terrestre de la capitale, selon ces médias.
Le génie militaire et l’Agence nationale des grands travaux d’infrastructure (ANGTI) sont intervenus « dans l’urgence », et le président Ali Bongo Ondimba s’est rendu sur place mardi.
A la suite de travaux de remblaiement, avec la pose de nouvelles buses, la circulation a été rétablie progressivement sur une des deux voies.
« Il a fallu répondre à l’urgence et remédier à la situation à court terme. Il n’était pas acceptable que Libreville soit coupé du reste du pays », a commenté jeudi, au cours d’une conférence de presse, le porte-parole de la présidence gabonaise, Ike Ngouoni Aila Oyouomi.
« C’est du provisoire de bon niveau », en attendant « de trouver une solution durable sur cet axe », et « le temps que la route soit refaite dans les règles de l’art », a déclaré M. Ngouoni.
« Pareille situation ne doit pas se reproduire », a assuré le porte-parole: « cela fait un certain temps que nous souhaitons, dans l’intérêt des Gabonais, que cette route soit réhabilitée », alors que « la mise en place d’infrastructures durables est une priorité des pouvoirs publics ».
La circulation avait déjà été interrompue en 2014 en raison des intempéries sur cet axe stratégique, épine dorsale de l’économie du pays par laquelle sont acheminées une grande partie des denrées alimentaires consommées à Libreville.
Le projet d’aménagement de cette partie de la RN1 avait été lancé pendant le premier septennat d’Ali Bongo (au pouvoir depuis 2009 et qui a succédé à son père Omar Bongo).
Le chantier s’étend sur 70 km et a été morcelé en plusieurs tronçons, où la route devait être élargie en 2X2 voies. Le tronçon directement à la sortie de la ville est toujours en cours, mais le reste du chantier est à l’arrêt depuis 2015.