Gaza (Territoires palestiniens), 23 oct 2017 (AFP)
Trois Palestiniens ont été retrouvés indemnes lundi dans la bande de Gaza après avoir disparu dans des circonstances obscures alors qu’ils travaillaient dans un tunnel passant sous la frontière avec l’Egypte, a indiqué le ministère de l’Intérieur gazaoui.
Une source de sécurité a affirmé à l’AFP sous le couvert de l’anonymat qu’ils « avaient été enlevés par erreur, probablement par des hommes armés membres d’un groupe salafiste extrémiste ».
Ils ont été relâchés « parce qu’ils n’étaient pas la cible » du kidnapping, a-t-elle précisé.
Les trois hommes étaient interrogés au ministère de l’Intérieur, a ajouté la même source sans fournir plus de précisions sur les faits et motivations d’un tel groupe salafiste. Ses propos n’ont pas pu être confirmés par ailleurs.
Un témoin, s’exprimant lui aussi sous le couvert de l’anonymat parce qu’il est lui-même impliqué dans l’activité secrète des tunnels, avait dit auparavant à l’AFP avoir vu des hommes armés et masqués emmener les trois Palestiniens de la bande de Gaza en Egypte.
Un tel enlèvement serait exceptionnel.
Le Hamas, mouvement islamiste qui gouverne sans partage la bande de Gaza, est confronté depuis des années au défi représenté par la mouvance salafiste, et en particulier aux jihadistes au sein de cette dernière.
Les chefs salafistes jihadistes affirment drainer des milliers de militants à Gaza, un chiffre invérifiable. Le Hamas évoque quelques dizaines d’individus.
Le Hamas a réussi jusqu’alors, au prix de tractations en sous-main et parfois d’une vigoureuse répression, à contenir cette mouvance.
Les Gazaouis continuent à percer des tunnels dans la bande de Gaza condamnée à l’enfermement par une décennie de vigoureux blocus israélien et des années de fermeture quasiment permanente de la frontière égyptienne.
Ces tunnels ont pour certains une vocation militaire, servant à dissimuler des armes ou à porter la menace en territoire israélien en cas de conflit.
D’autres, du côté de la frontière avec l’Egypte, sont destinés à la contrebande. Mais Le Caire, confronté à une insurrection jihadiste dans le Sinaï contigu à la bande de Gaza, dénonce aussi les transferts de combattants et d’armes entre l’enclave palestinienne et la péninsule.
Depuis 2013, l’Egypte a détruit des centaines de tunnels de contrebande qui représentaient une voie commerciale vitale pour les Gazaouis. Elle a aussi créé une vaste zone tampon à la frontière.
Une réouverture plus constante de la frontière entre Gaza et l’Egypte est l’un des enjeux de la réconciliation en cours entre le Hamas et l’Autorité palestinienne, entité internationalement reconnue et censée préfigurer un Etat palestinien.
Ce processus doit voir l’Autorité palestinienne reprendre au Hamas le contrôle des frontières de Gaza d’ici au 1er novembre.
Une source de sécurité a affirmé à l’AFP sous le couvert de l’anonymat qu’ils « avaient été enlevés par erreur, probablement par des hommes armés membres d’un groupe salafiste extrémiste ».
Ils ont été relâchés « parce qu’ils n’étaient pas la cible » du kidnapping, a-t-elle précisé.
Les trois hommes étaient interrogés au ministère de l’Intérieur, a ajouté la même source sans fournir plus de précisions sur les faits et motivations d’un tel groupe salafiste. Ses propos n’ont pas pu être confirmés par ailleurs.
Un témoin, s’exprimant lui aussi sous le couvert de l’anonymat parce qu’il est lui-même impliqué dans l’activité secrète des tunnels, avait dit auparavant à l’AFP avoir vu des hommes armés et masqués emmener les trois Palestiniens de la bande de Gaza en Egypte.
Un tel enlèvement serait exceptionnel.
Le Hamas, mouvement islamiste qui gouverne sans partage la bande de Gaza, est confronté depuis des années au défi représenté par la mouvance salafiste, et en particulier aux jihadistes au sein de cette dernière.
Les chefs salafistes jihadistes affirment drainer des milliers de militants à Gaza, un chiffre invérifiable. Le Hamas évoque quelques dizaines d’individus.
Le Hamas a réussi jusqu’alors, au prix de tractations en sous-main et parfois d’une vigoureuse répression, à contenir cette mouvance.
Les Gazaouis continuent à percer des tunnels dans la bande de Gaza condamnée à l’enfermement par une décennie de vigoureux blocus israélien et des années de fermeture quasiment permanente de la frontière égyptienne.
Ces tunnels ont pour certains une vocation militaire, servant à dissimuler des armes ou à porter la menace en territoire israélien en cas de conflit.
D’autres, du côté de la frontière avec l’Egypte, sont destinés à la contrebande. Mais Le Caire, confronté à une insurrection jihadiste dans le Sinaï contigu à la bande de Gaza, dénonce aussi les transferts de combattants et d’armes entre l’enclave palestinienne et la péninsule.
Depuis 2013, l’Egypte a détruit des centaines de tunnels de contrebande qui représentaient une voie commerciale vitale pour les Gazaouis. Elle a aussi créé une vaste zone tampon à la frontière.
Une réouverture plus constante de la frontière entre Gaza et l’Egypte est l’un des enjeux de la réconciliation en cours entre le Hamas et l’Autorité palestinienne, entité internationalement reconnue et censée préfigurer un Etat palestinien.
Ce processus doit voir l’Autorité palestinienne reprendre au Hamas le contrôle des frontières de Gaza d’ici au 1er novembre.