Nations unies (Etats-Unis), 13 sept 2017 (AFP)
Le Conseil de sécurité de l’ONU s’est déclaré mercredi « profondément préoccupé par l’impasse politique » dans laquelle se trouve la Guinée-Bissau, l’un des pays les plus pauvres au monde et qui reste marqué par de longues périodes d’instabilité.
« Le Conseil est profondément préoccupé par l’impasse politique dans laquelle la Guinée-Bissau continue de se trouver en raison de l’incapacité de ses dirigeants politiques de trouver une solution consensuelle durable », souligne dans une déclaration le Conseil de sécurité.
Il dénonce à cet égard « le fait que l’Assemblée nationale ne s’est pas réunie en session plénière depuis janvier 2016 et que quatre gouvernements successifs ne sont pas parvenus à adopter un programme de travail et un budget national ».
La Guinée-Bissau est un des derniers pays au monde selon le classement du Programme des Nations-Unies pour le développement (Pnud), basé sur l’indice de développement humain. Le pays a connu pendant plusieurs années des périodes d’instabilité politique et militaire marquées par des coups d’Etat et des mutineries de soldats.
« Le Conseil s’inquiète des retombées négatives que la crise politique a sur la population civile et exhorte tous les acteurs politiques à placer les intérêts du peuple bissau-guinéen au-dessus de tout », ajoute la déclaration de ses 15 membres.
Le texte demande aux dirigeants de « lancer un véritable dialogue », notamment sur une révision de la Constitution, en rappelant que les Accords de Conakry de 2016, basés sur une feuille de route de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), restent le principal cadre pour obtenir une stabilisation du pays.
Des élections législatives et présidentielle sont prévues en Guinée-Bissau en 2018 et 2019.
prh /vog
« Le Conseil est profondément préoccupé par l’impasse politique dans laquelle la Guinée-Bissau continue de se trouver en raison de l’incapacité de ses dirigeants politiques de trouver une solution consensuelle durable », souligne dans une déclaration le Conseil de sécurité.
Il dénonce à cet égard « le fait que l’Assemblée nationale ne s’est pas réunie en session plénière depuis janvier 2016 et que quatre gouvernements successifs ne sont pas parvenus à adopter un programme de travail et un budget national ».
La Guinée-Bissau est un des derniers pays au monde selon le classement du Programme des Nations-Unies pour le développement (Pnud), basé sur l’indice de développement humain. Le pays a connu pendant plusieurs années des périodes d’instabilité politique et militaire marquées par des coups d’Etat et des mutineries de soldats.
« Le Conseil s’inquiète des retombées négatives que la crise politique a sur la population civile et exhorte tous les acteurs politiques à placer les intérêts du peuple bissau-guinéen au-dessus de tout », ajoute la déclaration de ses 15 membres.
Le texte demande aux dirigeants de « lancer un véritable dialogue », notamment sur une révision de la Constitution, en rappelant que les Accords de Conakry de 2016, basés sur une feuille de route de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), restent le principal cadre pour obtenir une stabilisation du pays.
Des élections législatives et présidentielle sont prévues en Guinée-Bissau en 2018 et 2019.
prh /vog