Malabo (Guinée équatoriale), 16 nov 2017 (AFP)
De nombreux artistes à travers le monde, des ONG et son avocat ont appelé à la libération du caricaturiste et dessinateur équato-guinéen, Ramon Nse Esono Ebalé, en détention préventive depuis deux mois jeudi et auteur d’une bande dessinée très critique envers le président équato-guinéen.
M. Esono Ebalé est détenu sans charge depuis 2 mois, a déclaré son avocat, Angel Obama Obiang , à l’AFP. Mais le procureur a demandé qu’il soit jugé, a ajouté l’avocat.
L’ONG de défense des droits de l’homme Amnesty International a appelé jeudi les autorités à libérer l’artiste, tout comme la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH) et l’Organisation mondiale contre la torture (OMCT) dans un communiqué commun mercredi.
Des artistes du monde entier (Neil Gaiman au Royaume-Uni, Rayma Suprani au Venezuela…) ont exprimé récemment leur soutien à Ramon Nse Esono Ebalé, notamment à travers des dessins diffusés sur internet avec le hashtag #FreeNseRamon.
L’ONG « Cartoonists rights network international » lui a décerné le prix du « courage éditorial » début novembre, et une pétition en ligne appelant à la libération de l’artiste avait reçu jeudi plus de 6.700 signatures.
Selon la télévision d’Etat dans un message diffusé le 19 septembre, Ramon Nse Esono Ebalé a été arrêté pour « blanchiment d’argent et usage de faux », après qu’un million de francs CFA en faux billets (environ 1.500 euros) eut été trouvé chez lui.
Selon l’ONG basée aux Etats-Unis E-G Justice, l’arrestation de Ramon Nse Esono Ebalé, qui vit au Paraguay mais séjournait en Guinée équatoriale depuis vingt jours, serait liée à la publication d’un roman graphique en mai 2016 (« La pesadilla d’Obi », traduisible en français par « Le cauchemar d’Obiang »).
Consulté par l’AFP, ce roman graphique dépeint le président équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema Mbasogo dans la peau d’un citoyen guinéen lambda, pointant notamment du doigt le manque d’accès à l’électricité, aux soins, à l’éducation et la restriction de la liberté d’expression dans le pays.
En l’espace de trois mois dans le pays, trois artistes ont été arrêtés pour leurs oeuvres musicales, puis libérés sans charge.
Pays pétrolier d’environ un million d’habitants à cheval sur le continent et une île, la Guinée équatoriale est dirigée depuis août 1979 par Teodoro Obiang Nguema, qui détient le record de longévité au pouvoir en Afrique. Il a été réélu en 2016 avec plus de 90% des voix pour un cinquième mandat de sept ans.
Le pays d’Afrique centrale de moins d’un million d’habitants est dans l’attente du résultat des législatives du 12 novembre prévu pour vendredi.
M. Esono Ebalé est détenu sans charge depuis 2 mois, a déclaré son avocat, Angel Obama Obiang , à l’AFP. Mais le procureur a demandé qu’il soit jugé, a ajouté l’avocat.
L’ONG de défense des droits de l’homme Amnesty International a appelé jeudi les autorités à libérer l’artiste, tout comme la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH) et l’Organisation mondiale contre la torture (OMCT) dans un communiqué commun mercredi.
Des artistes du monde entier (Neil Gaiman au Royaume-Uni, Rayma Suprani au Venezuela…) ont exprimé récemment leur soutien à Ramon Nse Esono Ebalé, notamment à travers des dessins diffusés sur internet avec le hashtag #FreeNseRamon.
L’ONG « Cartoonists rights network international » lui a décerné le prix du « courage éditorial » début novembre, et une pétition en ligne appelant à la libération de l’artiste avait reçu jeudi plus de 6.700 signatures.
Selon la télévision d’Etat dans un message diffusé le 19 septembre, Ramon Nse Esono Ebalé a été arrêté pour « blanchiment d’argent et usage de faux », après qu’un million de francs CFA en faux billets (environ 1.500 euros) eut été trouvé chez lui.
Selon l’ONG basée aux Etats-Unis E-G Justice, l’arrestation de Ramon Nse Esono Ebalé, qui vit au Paraguay mais séjournait en Guinée équatoriale depuis vingt jours, serait liée à la publication d’un roman graphique en mai 2016 (« La pesadilla d’Obi », traduisible en français par « Le cauchemar d’Obiang »).
Consulté par l’AFP, ce roman graphique dépeint le président équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema Mbasogo dans la peau d’un citoyen guinéen lambda, pointant notamment du doigt le manque d’accès à l’électricité, aux soins, à l’éducation et la restriction de la liberté d’expression dans le pays.
En l’espace de trois mois dans le pays, trois artistes ont été arrêtés pour leurs oeuvres musicales, puis libérés sans charge.
Pays pétrolier d’environ un million d’habitants à cheval sur le continent et une île, la Guinée équatoriale est dirigée depuis août 1979 par Teodoro Obiang Nguema, qui détient le record de longévité au pouvoir en Afrique. Il a été réélu en 2016 avec plus de 90% des voix pour un cinquième mandat de sept ans.
Le pays d’Afrique centrale de moins d’un million d’habitants est dans l’attente du résultat des législatives du 12 novembre prévu pour vendredi.