Conakry, 16 sept 2017 (AFP)
Une organisation de la société civile guinéenne a appelé samedi à Conakry à la “solidarité nationale” et a témoigné son soutien aux populations de Boké, où des manifestations contre l’absence d’eau et d’électricité ont fait deux morts depuis mardi.
Dans une déclaration remise à la presse, la PECUD (Plateforme nationale des citoyens unis pour le développement) “assure les populations de Boké en lutte de toute sa solidarité dans le combat qu’elles mènent aujourd’hui pour l’amélioration de leurs conditions de vie”.
“Depuis le 12 septembre dernier, les populations de la préfecture de Boké et des villes environnantes vivent une situation extrêmement grave, émaillée de violences avec des pertes en vies humaines, des blessés graves et des dégâts matériels importants”, écrit l’organisation.
Estimant que ces troubles sont les conséquences logiques de la “mauvaise gouvernance”, la Pecud met en garde le gouvernement contre les “conséquences d’une mauvaise gestion de cette situation qui risque de se généraliser, tant le malaise qui prévaut en ce moment dans le pays est profond”.
Depuis mardi, la ville minière de Boké, à 300 km au nord-ouest de la capitale Conakry, est en proie à de violentes manifestations des populations locales qui exigent le rétablissement de l’électricité, coupée en raison d’une panne, et la desserte en eau potable de la ville. Ces manifestations ont fait à ce jour 2 morts et 75 blessés, selon des sources médicales.
D’importants dégâts matériels ont en outre été enregistrés: une brigade de gendarmerie et le siège local du parti au pouvoir ont été pillés et saccagés, deux camions de la gendarmerie ont aussi été incendiés.
La PECUD exige du gouvernement que les revendications “soient prises en compte et qu’une enquête judiciaire soit menée pour situer les responsabilités quant aux pertes en vies humaines, aux cas de blessés et des dégâts matériels observés”.
Elle regrette l'”excès de zèle dont font montre en pareilles circonstances les forces de défense et de sécurité qui n’hésitent pas à faire usage d’armes à feu, d’intimidations et de violations des droits de l’Homme, face à des populations désarmées qui souhaitent manifester pour revendiquer leurs droits de façon paisible”.
Malgré la richesse du sol et du sous-sol guinéen en bauxite, or, diamant, minerais de fer, plus de la moitié de la population guinéenne vit sous le seuil de la pauvreté avec moins d’un euro par jour, selon l’ONU.
Dans une déclaration remise à la presse, la PECUD (Plateforme nationale des citoyens unis pour le développement) “assure les populations de Boké en lutte de toute sa solidarité dans le combat qu’elles mènent aujourd’hui pour l’amélioration de leurs conditions de vie”.
“Depuis le 12 septembre dernier, les populations de la préfecture de Boké et des villes environnantes vivent une situation extrêmement grave, émaillée de violences avec des pertes en vies humaines, des blessés graves et des dégâts matériels importants”, écrit l’organisation.
Estimant que ces troubles sont les conséquences logiques de la “mauvaise gouvernance”, la Pecud met en garde le gouvernement contre les “conséquences d’une mauvaise gestion de cette situation qui risque de se généraliser, tant le malaise qui prévaut en ce moment dans le pays est profond”.
Depuis mardi, la ville minière de Boké, à 300 km au nord-ouest de la capitale Conakry, est en proie à de violentes manifestations des populations locales qui exigent le rétablissement de l’électricité, coupée en raison d’une panne, et la desserte en eau potable de la ville. Ces manifestations ont fait à ce jour 2 morts et 75 blessés, selon des sources médicales.
D’importants dégâts matériels ont en outre été enregistrés: une brigade de gendarmerie et le siège local du parti au pouvoir ont été pillés et saccagés, deux camions de la gendarmerie ont aussi été incendiés.
La PECUD exige du gouvernement que les revendications “soient prises en compte et qu’une enquête judiciaire soit menée pour situer les responsabilités quant aux pertes en vies humaines, aux cas de blessés et des dégâts matériels observés”.
Elle regrette l'”excès de zèle dont font montre en pareilles circonstances les forces de défense et de sécurité qui n’hésitent pas à faire usage d’armes à feu, d’intimidations et de violations des droits de l’Homme, face à des populations désarmées qui souhaitent manifester pour revendiquer leurs droits de façon paisible”.
Malgré la richesse du sol et du sous-sol guinéen en bauxite, or, diamant, minerais de fer, plus de la moitié de la population guinéenne vit sous le seuil de la pauvreté avec moins d’un euro par jour, selon l’ONU.