Grenoble, 20 oct 2017 (AFP)
Deux passeurs de migrants qui tentaient d’entrer illégalement en France depuis l’Italie ont écopé de prison ferme, portant à une « quinzaine » le nombre de condamnations depuis le début de l’année dans les Hautes-Alpes, a-t-on appris vendredi auprès du parquet.
Le département alpin connaît une augmentation des tentatives de passage d’étrangers en situation irrégulière.
Dans la nuit de lundi à mardi, deux Marocains, résidents espagnols, ont été interpellés par la police aux frontières de Montgenèvre — une commune frontalière – avec chacun quatre compatriotes à bord de leur véhicule.
Les migrants ont été immédiatement reconduits en Italie, tandis que les passeurs ont été jugés en comparution immédiate.
Sans antécédents judiciaires, les deux hommes ont été condamnés mercredi soir par le tribunal correctionnel de Gap à 6 mois de prison avec mandat de dépôt, et 5 ans d’interdiction du territoire français, conformément aux réquisitions du parquet.
Ils encouraient des peines maximales de cinq ans d’emprisonnement, 30.000 EUR d’amende, la confiscation des véhicules ainsi que l’interdiction définitive du territoire français.
Depuis le début de l’année, « une quinzaine » de passeurs ont été condamnés, « les dernières peines prononcées ces derniers mois étant assez similaires et la politique pénale étant en principe l’organisation d’une comparution immédiate en la matière », a précisé à l’AFP Raphaël Balland, procureur de la République à Gap.
Le département alpin connaît une augmentation des tentatives de passage d’étrangers en situation irrégulière.
Dans la nuit de lundi à mardi, deux Marocains, résidents espagnols, ont été interpellés par la police aux frontières de Montgenèvre — une commune frontalière – avec chacun quatre compatriotes à bord de leur véhicule.
Les migrants ont été immédiatement reconduits en Italie, tandis que les passeurs ont été jugés en comparution immédiate.
Sans antécédents judiciaires, les deux hommes ont été condamnés mercredi soir par le tribunal correctionnel de Gap à 6 mois de prison avec mandat de dépôt, et 5 ans d’interdiction du territoire français, conformément aux réquisitions du parquet.
Ils encouraient des peines maximales de cinq ans d’emprisonnement, 30.000 EUR d’amende, la confiscation des véhicules ainsi que l’interdiction définitive du territoire français.
Depuis le début de l’année, « une quinzaine » de passeurs ont été condamnés, « les dernières peines prononcées ces derniers mois étant assez similaires et la politique pénale étant en principe l’organisation d’une comparution immédiate en la matière », a précisé à l’AFP Raphaël Balland, procureur de la République à Gap.