Nairobi (AFP)
Des membres présumés des islamistes radicaux shebab ont brièvement enlevé jeudi une responsable du gouvernement kényan dans la région côtière de Lamu (est) et une opération pour la libérer s’est soldée par la mort de cinq personnes, a-t-on appris de sources sécuritaires.
Miriam El Maawy, qui dirige le département des travaux publics au sein du ministère kényan des Infrastructures, a été enlevée par des hommes armés sur une route vers 16H00 (13H00 GMT) et rapidement, une opération conjointe de la police et de l’armée a été lancée à sa rescousse, selon un haut responsable de la police kényane qui a souhaité garder l’anonymat.
Le véhicule dans lequel les assaillants ont emmené Mme El Maawy serait sorti de route alors qu’il roulait à vive allure vers la frontière somalienne et une fusillade a éclaté entre les kidnappeurs et les forces de sécurité arrivées sur les lieux.
Selon le haut responsable policier interrogé par l’AFP, quatre membres des forces de sécurité et le garde du corps de Mme El Maawy ont péri dans l’échange de coups de feu.
Le porte-parole de l’armée kényane Joseph Awuoth n’a de son côté pas souhaité donner de précisions sur le bilan ou les circonstances précises de l’attaque. Il a toutefois confirmé que Mme El Maawy avait été secourue.
Cette dernière a été transportée par avion à Nairobi pour y être soignée mais on ignorait jeudi soir si elle souffrait de blessures liées à l’accident lui-même ou à la fusillade.
« Nous avons des victimes mais je peux vous confirmer que Mme la Première secrétaire est sauve », a pour sa part déclaré le chef de la police pour la région de Lamu, Larry Kieng.
Les shebab, un groupe islamiste somalien affilié à Al-Qaïda, ont multiplié ces dernières semaines les attaques dans la région de Lamu, dans lesquelles plus de 20 policiers et une dizaine de civils ont été tués depuis mai.
Cette recrudescence d’attaques intervient à moins d’un mois d’élections générales au Kenya, que les shebab prennent pour cible notamment en raison de son intervention militaire dans le sud de la Somalie lancée en 2011 aux côtés d’autres contingents d’Afrique de l’Est.
Depuis ce déploiement destiné à éradiquer les shebab, le Kenya a été la cible de plusieurs attentats meurtriers, notamment ceux du centre commercial Westgate à Nairobi (septembre 2013 – 67 morts) et de l’université de Garissa (avril 2015 – 148 morts).
En 2014, une vague d’attaques armées des shebab avait fait près de 100 morts dans la région de Lamu, entraînant l’effondrement de l’activité touristique dans cette région côtière.
Miriam El Maawy, qui dirige le département des travaux publics au sein du ministère kényan des Infrastructures, a été enlevée par des hommes armés sur une route vers 16H00 (13H00 GMT) et rapidement, une opération conjointe de la police et de l’armée a été lancée à sa rescousse, selon un haut responsable de la police kényane qui a souhaité garder l’anonymat.
Le véhicule dans lequel les assaillants ont emmené Mme El Maawy serait sorti de route alors qu’il roulait à vive allure vers la frontière somalienne et une fusillade a éclaté entre les kidnappeurs et les forces de sécurité arrivées sur les lieux.
Selon le haut responsable policier interrogé par l’AFP, quatre membres des forces de sécurité et le garde du corps de Mme El Maawy ont péri dans l’échange de coups de feu.
Le porte-parole de l’armée kényane Joseph Awuoth n’a de son côté pas souhaité donner de précisions sur le bilan ou les circonstances précises de l’attaque. Il a toutefois confirmé que Mme El Maawy avait été secourue.
Cette dernière a été transportée par avion à Nairobi pour y être soignée mais on ignorait jeudi soir si elle souffrait de blessures liées à l’accident lui-même ou à la fusillade.
« Nous avons des victimes mais je peux vous confirmer que Mme la Première secrétaire est sauve », a pour sa part déclaré le chef de la police pour la région de Lamu, Larry Kieng.
Les shebab, un groupe islamiste somalien affilié à Al-Qaïda, ont multiplié ces dernières semaines les attaques dans la région de Lamu, dans lesquelles plus de 20 policiers et une dizaine de civils ont été tués depuis mai.
Cette recrudescence d’attaques intervient à moins d’un mois d’élections générales au Kenya, que les shebab prennent pour cible notamment en raison de son intervention militaire dans le sud de la Somalie lancée en 2011 aux côtés d’autres contingents d’Afrique de l’Est.
Depuis ce déploiement destiné à éradiquer les shebab, le Kenya a été la cible de plusieurs attentats meurtriers, notamment ceux du centre commercial Westgate à Nairobi (septembre 2013 – 67 morts) et de l’université de Garissa (avril 2015 – 148 morts).
En 2014, une vague d’attaques armées des shebab avait fait près de 100 morts dans la région de Lamu, entraînant l’effondrement de l’activité touristique dans cette région côtière.