Maiduguri (Nigeria), 12 août 2017 (AFP)
Le coordinateur pour les affaires humanitaires des Nations unies a affirmé samedi que les “relations et la confiance” envers le gouvernement nigérian restent “intactes”, au lendemain d’une “fouille illégale” de l’armée dans le camp de base de l’ONU, dans le nord-est du Nigeria.
“Je suis heureux de vous faire savoir que nos relations de travail et notre confiance envers le gouvernement nigérian, nos hôtes, sont intactes”, a déclaré Peter Lundberg, dans une conférence de presse à Maiduguri.
“Pour l’instant, nous gardons notre priorité qui est de venir en aide à des millions de personnes vulnérables dans le nord-est du Nigeria”, région épicentre des violences dans le conflit avec Boko Haram, a rappelé M. Lundberg, en signe d’apaisement.
Vendredi, l’ONU avait dénoncé avec véhémence des “fouilles illégales” menées par une trentaine de soldats en armes, dans son camp de base de Maiduguri, où vit une grande partie du personnel humanitaire de la région.
La fouille faisait suite à des rumeurs concernant la présence supposée d’Abubakar Shekau (le principal chef du groupe islamiste Boko Haram) dans le camp.
L’armée a reconnu avoir mené une opération “sécuritaire” dans trente propriétés de Maiduguri, et a assuré que le Red Roof, le camp des Nations Unies, ne “portait aucun signe de l’ONU”.
Le général Ibrahim Attahiru, commandant des opérations dans le Borno, s’est finalement exprimé dans un communiqué, où il assure lui aussi son soutien à l’ONU.
“L’armée continuera à offrir et permettre un environnement stable pour que les Nations Unies puissent continuer leur travail”, a-t-il affirmé. “La paix sera collective.”
Il a réitéré les déclarations de la veille, stipulant que la fouille n’était pas uniquement ciblée sur l’ONU, et que vingt-neuf autres propriétés avaient été fouillées, sur des informations produites par les services de renseignement.
Les parties veulent clairement apaiser les tensions, alors que les relations entre l’armée nigériane et les ONG sont particulièrement tendues.
L’incident de vendredi avait fait réagir Stéphane Dujarric, un porte-parole de l’ONU à New York, déclarant que l’organisation “avait protesté auprès des autorités” nigérianes. “Le gouvernement nous a fait savoir qu’il s’agissait d’une erreur. Le raid n’aurait pas dû se produire”, a expliqué à la presse Stéphane Dujarric.
Après huit années de conflit avec Boko Haram, la région est dévastée, près de 2 millions de personnes ne peuvent toujours pas rentrer chez elles, et l’ONU estime que près de 7 millions de Nigérians ont besoin d’une assistance humanitaire.
“Je suis heureux de vous faire savoir que nos relations de travail et notre confiance envers le gouvernement nigérian, nos hôtes, sont intactes”, a déclaré Peter Lundberg, dans une conférence de presse à Maiduguri.
“Pour l’instant, nous gardons notre priorité qui est de venir en aide à des millions de personnes vulnérables dans le nord-est du Nigeria”, région épicentre des violences dans le conflit avec Boko Haram, a rappelé M. Lundberg, en signe d’apaisement.
Vendredi, l’ONU avait dénoncé avec véhémence des “fouilles illégales” menées par une trentaine de soldats en armes, dans son camp de base de Maiduguri, où vit une grande partie du personnel humanitaire de la région.
La fouille faisait suite à des rumeurs concernant la présence supposée d’Abubakar Shekau (le principal chef du groupe islamiste Boko Haram) dans le camp.
L’armée a reconnu avoir mené une opération “sécuritaire” dans trente propriétés de Maiduguri, et a assuré que le Red Roof, le camp des Nations Unies, ne “portait aucun signe de l’ONU”.
Le général Ibrahim Attahiru, commandant des opérations dans le Borno, s’est finalement exprimé dans un communiqué, où il assure lui aussi son soutien à l’ONU.
“L’armée continuera à offrir et permettre un environnement stable pour que les Nations Unies puissent continuer leur travail”, a-t-il affirmé. “La paix sera collective.”
Il a réitéré les déclarations de la veille, stipulant que la fouille n’était pas uniquement ciblée sur l’ONU, et que vingt-neuf autres propriétés avaient été fouillées, sur des informations produites par les services de renseignement.
Les parties veulent clairement apaiser les tensions, alors que les relations entre l’armée nigériane et les ONG sont particulièrement tendues.
L’incident de vendredi avait fait réagir Stéphane Dujarric, un porte-parole de l’ONU à New York, déclarant que l’organisation “avait protesté auprès des autorités” nigérianes. “Le gouvernement nous a fait savoir qu’il s’agissait d’une erreur. Le raid n’aurait pas dû se produire”, a expliqué à la presse Stéphane Dujarric.
Après huit années de conflit avec Boko Haram, la région est dévastée, près de 2 millions de personnes ne peuvent toujours pas rentrer chez elles, et l’ONU estime que près de 7 millions de Nigérians ont besoin d’une assistance humanitaire.