Saint-Denis de la Réunion, 11 juil 2017 (AFP)
Les trois syndicats agricoles de La Réunion et le groupe sucrier Tereos ont trouvé mardi soir un accord sur le prix de la tonne de canne à sucre, après plusieurs semaines de conflit, a constaté une journaliste de l’AFP.
Ils ont signé en préfecture la convention cannes 2017-2021, qui régit les prix et les pratiques de la filière cannes – sucre sur cette période. Selon cette convention, le prix de base de la tonne de cannes passe de 39,09 euros à 41,69 euros, soit une augmentation de 2,60 euros.
Une prime d’intéressement sur la vente du sucre de 88 centimes par tonne de canne vendue s’ajoute au prix de base. 40 centimes par tonne sont également versés aux agriculteurs produisant moins de 700 tonnes de cannes.
Fortement poussés par leurs adhérents, la Confédération générale des planteurs et éleveurs de La Réunion (CGPER), la Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles (FDSEA) et les Jeunes Agriculteurs (JA) réclamaient une augmentation de 6 euros.
Après avoir proposé 49 centimes puis 1,90 euro, Tereos a longtemps campé sur une proposition de 2,50 euros du prix de base. Le groupe a augmenté son offre de 10 centimes dans la nuit de lundi à mardi.
Cette augmentation a été acceptée mardi matin par un vote majoritaire à bulletins secrets des adhérents de la FDSEA et des JA.
Secouée par des dissensions internes, la CGPER, syndicat majoritaire, n’a pas procédé à un scrutin à bulletins secrets.
Dans les rangs des trois syndicats, plusieurs planteurs disaient se sentir “trahis”. “Ils (les dirigeants syndicats – ndlr) vont signer alors que nous n’avons même pas obtenu la moitié de ce qu’on réclamait”, tempêtait mardi un agriculteur de l’est de l’île.
La déception et l’amertume sont d’autant plus fortes que la partie de bras de fer entre les planteurs et le groupe sucrier a duré près de deux mois, ponctuée d’opérations escargot, de blocages de routes et des sites de production de Tereos par les agriculteurs. Plusieurs dizaines de tracteurs ont stationné 13 jours d’affilé devant la préfecture.
La convention cannes garantit aux planteurs l’achat par le groupe sucrier de la totalité de leur production.
Ils ont signé en préfecture la convention cannes 2017-2021, qui régit les prix et les pratiques de la filière cannes – sucre sur cette période. Selon cette convention, le prix de base de la tonne de cannes passe de 39,09 euros à 41,69 euros, soit une augmentation de 2,60 euros.
Une prime d’intéressement sur la vente du sucre de 88 centimes par tonne de canne vendue s’ajoute au prix de base. 40 centimes par tonne sont également versés aux agriculteurs produisant moins de 700 tonnes de cannes.
Fortement poussés par leurs adhérents, la Confédération générale des planteurs et éleveurs de La Réunion (CGPER), la Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles (FDSEA) et les Jeunes Agriculteurs (JA) réclamaient une augmentation de 6 euros.
Après avoir proposé 49 centimes puis 1,90 euro, Tereos a longtemps campé sur une proposition de 2,50 euros du prix de base. Le groupe a augmenté son offre de 10 centimes dans la nuit de lundi à mardi.
Cette augmentation a été acceptée mardi matin par un vote majoritaire à bulletins secrets des adhérents de la FDSEA et des JA.
Secouée par des dissensions internes, la CGPER, syndicat majoritaire, n’a pas procédé à un scrutin à bulletins secrets.
Dans les rangs des trois syndicats, plusieurs planteurs disaient se sentir “trahis”. “Ils (les dirigeants syndicats – ndlr) vont signer alors que nous n’avons même pas obtenu la moitié de ce qu’on réclamait”, tempêtait mardi un agriculteur de l’est de l’île.
La déception et l’amertume sont d’autant plus fortes que la partie de bras de fer entre les planteurs et le groupe sucrier a duré près de deux mois, ponctuée d’opérations escargot, de blocages de routes et des sites de production de Tereos par les agriculteurs. Plusieurs dizaines de tracteurs ont stationné 13 jours d’affilé devant la préfecture.
La convention cannes garantit aux planteurs l’achat par le groupe sucrier de la totalité de leur production.