Le Caire, 5 avr 2017 (AFP)
Le chef de la Ligue arabe Ahmed Aboul Gheit a qualifié mercredi de « crime majeur » l’attaque chimique présumée qui a fait 72 morts en Syrie, dont beaucoup d’enfants.
« Viser et tuer des civils avec ces méthodes interdites est considéré comme un crime majeur et un acte barbare », a affirmé M. Aboul Gheit dans un communiqué.
Les auteurs de l’attaque « n’échapperont pas à la justice, et doivent être punis par la communauté internationale selon le droit humanitaire international », a-t-il poursuivi, sans désigner de responsable.
L’attaque a provoqué l’indignation de la communauté internationale. Le patron de l’ONU Antonio Guterres, l’a qualifiée d' »horrible », déplorant que des « crimes de guerre continuent » d’être commis en Syrie.
Washington, Paris et Londres ont présenté un projet de résolution devant le Conseil de sécurité condamnant l’attaque et appelant à une enquête complète et rapide de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC).
Selon le ministre britannique des Affaires étrangères Boris Johnson, toutes les preuves pointent le régime de Bachar al-Assad.
Mais la Russie a volé au secours du régime de Damas affirmant sur la base « de données objectives », que l’aviation syrienne avait frappé un « entrepôt » des rebelles contenant des « substances toxiques ».
Le bilan de l’attaque s’élevait mercredi à 72 civils tués, dont 20 enfants, et plus de 160 blessés, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).
Un raid aérien a frappé mardi tôt Khan Cheikhoun, une petite ville contrôlée par des rebelles et des jihadistes dans la province d’Idleb dans le nord-ouest de la Syrie.
Selon des médecins sur place, les symptômes relevés sur les patients sont similaires à ceux constatés sur des victimes d’une attaque chimique, notamment avec des pupilles dilatées, des convulsions et de la mousse sortant de la bouche.
« Viser et tuer des civils avec ces méthodes interdites est considéré comme un crime majeur et un acte barbare », a affirmé M. Aboul Gheit dans un communiqué.
Les auteurs de l’attaque « n’échapperont pas à la justice, et doivent être punis par la communauté internationale selon le droit humanitaire international », a-t-il poursuivi, sans désigner de responsable.
L’attaque a provoqué l’indignation de la communauté internationale. Le patron de l’ONU Antonio Guterres, l’a qualifiée d' »horrible », déplorant que des « crimes de guerre continuent » d’être commis en Syrie.
Washington, Paris et Londres ont présenté un projet de résolution devant le Conseil de sécurité condamnant l’attaque et appelant à une enquête complète et rapide de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC).
Selon le ministre britannique des Affaires étrangères Boris Johnson, toutes les preuves pointent le régime de Bachar al-Assad.
Mais la Russie a volé au secours du régime de Damas affirmant sur la base « de données objectives », que l’aviation syrienne avait frappé un « entrepôt » des rebelles contenant des « substances toxiques ».
Le bilan de l’attaque s’élevait mercredi à 72 civils tués, dont 20 enfants, et plus de 160 blessés, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).
Un raid aérien a frappé mardi tôt Khan Cheikhoun, une petite ville contrôlée par des rebelles et des jihadistes dans la province d’Idleb dans le nord-ouest de la Syrie.
Selon des médecins sur place, les symptômes relevés sur les patients sont similaires à ceux constatés sur des victimes d’une attaque chimique, notamment avec des pupilles dilatées, des convulsions et de la mousse sortant de la bouche.