Genève, 21 oct 2017 (AFP)
Le chef de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé samedi qu’il était en train de « repenser la question » après les vives réactions à la nomination du président zimbawéen Robert Mugabe comme ambassadeur de bonne volonté de l’OMS.
« J’écoute. J’entends vos préoccupations. Je suis en train de repenser la question conformément aux valeurs de l’OMS. Je vais publier une déclaration dès que possible », a écrit sur Twitter le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus (Ethiopie).
Dans un premier temps, l’OMS avait invoqué samedi les efforts du Zimbabwe contre le tabac et contre les maladies non transmissibles pour justifier la nomination du président Mugabe comme ambassadeur de bonne volonté de l’OMS, qui fait de plus en plus scandale dans le monde.
L’organisation spécialisées de l’ONU, dirigée depuis juillet par l’ancien ministre éthiopien de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, avait demandé récemment à M. Mugabe, 93 ans, de servir comme ambassadeur de bonne volonté pour aider à lutter contre les maladies non transmissibles comme les attaques cardiaques et l’asthme en Afrique.
Sa nomination cette semaine a suscité de la confusion et de la colère chez les militants qui insistent sur le fait que le système de santé du Zimbabwe, comme beaucoup de ses services publics, s’est effondré sous le régime autoritaire de Mugabe.
La Grande-Bretagne, ancienne puissance coloniale, s’est jointe samedi aux critiques, qualifiant la décision de l’OMS de « surprenante et décevante, en particulier à la lumière des sanctions des Etats-Unis et de l’UE contre » M. Mugabe.
« Nous avons communiqué nos préoccupations auprès du directeur général de l’OMS, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus », a écrit un porte-parole du Foreign Office dans un courriel.
« La nomination (de Mugabe) risque de cacher le travail effectué dans le monde par l’OMS sur les maladies non transmissibles ».
Le militant zimbabwéen et avocat des droits de l’homme, Doug Coltart, a écrit sur Twitter : « Un homme qui prend l’avion pour Singapour pour un traitement médical parce qu’il a détruit le système médical du Zimbabwe est l’ambassadeur de bonne volonté de l’OMS ».
Le système de santé au Zimbabwe, comme beaucoup d’autres services publics, s’est effondré sous le régime autoritaire et répressif de Mugabe. La plupart des hôpitaux manquent de médicaments et d’équipements, les infirmières et les médecins sont régulièrement laissés sans salaires.
« Nommer Mugabe ambassadeur de bonne volonté est gênant pour l’OMS et le docteur Tedros, », a tweetté Iain Levine, l’un des directeurs de l’ONG Human Rights Watch.
Le principal parti d’opposition, le MDC, a estimé que cette nomination était « risible ».
Le président Mugabe, au pouvoir depuis 1980, a une santé de plus en plus fragile et se rend souvent à l’étranger pour des soins.
« J’écoute. J’entends vos préoccupations. Je suis en train de repenser la question conformément aux valeurs de l’OMS. Je vais publier une déclaration dès que possible », a écrit sur Twitter le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus (Ethiopie).
Dans un premier temps, l’OMS avait invoqué samedi les efforts du Zimbabwe contre le tabac et contre les maladies non transmissibles pour justifier la nomination du président Mugabe comme ambassadeur de bonne volonté de l’OMS, qui fait de plus en plus scandale dans le monde.
L’organisation spécialisées de l’ONU, dirigée depuis juillet par l’ancien ministre éthiopien de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, avait demandé récemment à M. Mugabe, 93 ans, de servir comme ambassadeur de bonne volonté pour aider à lutter contre les maladies non transmissibles comme les attaques cardiaques et l’asthme en Afrique.
Sa nomination cette semaine a suscité de la confusion et de la colère chez les militants qui insistent sur le fait que le système de santé du Zimbabwe, comme beaucoup de ses services publics, s’est effondré sous le régime autoritaire de Mugabe.
La Grande-Bretagne, ancienne puissance coloniale, s’est jointe samedi aux critiques, qualifiant la décision de l’OMS de « surprenante et décevante, en particulier à la lumière des sanctions des Etats-Unis et de l’UE contre » M. Mugabe.
« Nous avons communiqué nos préoccupations auprès du directeur général de l’OMS, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus », a écrit un porte-parole du Foreign Office dans un courriel.
« La nomination (de Mugabe) risque de cacher le travail effectué dans le monde par l’OMS sur les maladies non transmissibles ».
Le militant zimbabwéen et avocat des droits de l’homme, Doug Coltart, a écrit sur Twitter : « Un homme qui prend l’avion pour Singapour pour un traitement médical parce qu’il a détruit le système médical du Zimbabwe est l’ambassadeur de bonne volonté de l’OMS ».
Le système de santé au Zimbabwe, comme beaucoup d’autres services publics, s’est effondré sous le régime autoritaire et répressif de Mugabe. La plupart des hôpitaux manquent de médicaments et d’équipements, les infirmières et les médecins sont régulièrement laissés sans salaires.
« Nommer Mugabe ambassadeur de bonne volonté est gênant pour l’OMS et le docteur Tedros, », a tweetté Iain Levine, l’un des directeurs de l’ONG Human Rights Watch.
Le principal parti d’opposition, le MDC, a estimé que cette nomination était « risible ».
Le président Mugabe, au pouvoir depuis 1980, a une santé de plus en plus fragile et se rend souvent à l’étranger pour des soins.