Nairobi, 24 oct 2017 (AFP)
Le Kenya, qui retourne aux urnes jeudi pour élire son président après l’annulation de l’élection d’août, est une des économies les plus dynamiques d’Afrique de l’Est, soutenue par le tourisme animalier et balnéaire.
– De Kenyatta à Kenyatta –
Ancienne colonie britannique, le Kenya devient indépendant en 1963. Le premier président est Jomo Kenyatta. A sa mort en 1978, Daniel arap Moi lui succède.
En 2002, 11 ans après l’abandon du régime du parti unique, première alternance démocratique: le candidat de l’opposition Mwai Kibaki remporte la présidentielle.
Mais fin 2007-début 2008, l’annonce contestée de sa réélection entraîne les pires violences politico-ethniques depuis l’indépendance, avec au moins 1.100 morts et 600.000 déplacés. En 2008, un gouvernement d’union nationale est mis en place, dont Raila Odinga est Premier ministre.
En mars 2013, Uhuru Kenyatta, fils de Jomo Kenyatta, remporte la présidentielle face à Raila Odinga, malgré son inculpation – ensuite abandonnée – par la Cour pénale internationale pour sa participation présumée aux violences post-électorales de 2007-2008.
La présidentielle du 8 août 2017, à nouveau remportée par Uhuru Kenyatta face à Raila Odinga, est annulée le 1er septembre pour “irregularités” par la Cour suprême, qui ordonne une nouvelle élection, une première en Afrique. Mais Raila Odinga refuse d’y participer, n’ayant pas obtenu de réforme de la Commission électorale.
– Un pays meurtri par des attentats –
Le 7 août 1998, un attentat, revendiqué par Al-Qaïda, contre l’ambassade américaine à Nairobi fait 213 morts et 5.000 blessés.
Depuis l’entrée en octobre 2011 de l’armée kényane en Somalie pour combattre les islamistes somaliens shebab, affiliés à Al-Qaïda, les attaques se sont multipliées. Le 21 septembre 2013, un commando islamiste prend d’assaut le centre commercial Westgate à Nairobi avant d’être éliminé après 80 heures de siège, faisant 67 morts. Le 2 avril 2015, un commando attaque l’université de Garissa (est), faisant 148 morts.
– Plateforme commerciale –
Le Kenya s’est fait doubler par l’Éthiopie au rang de première économie d’Afrique de l’Est, mais reste la première plateforme commerciale. Ses revenus proviennent notamment du tourisme animalier et balnéaire ainsi que de l’horticulture. Après les attentats, plusieurs pays occidentaux ont déconseillé d’aller dans de vastes zones côtières, dont Mombasa, la deuxième ville du pays.
Le Kenya affiche une croissance supérieure à 5% depuis 2013. Mais elle ne profite pas à tous, d’autant que le prix de la farine de maïs, nourriture de base, a explosé.
Le pays souffre d’une corruption endémique. Il était classé 145ème sur 176 pays en 2016 par Transparency International.
La population, majoritairement chrétienne, atteignait 48,5 millions d’habitants en 2017, selon la Banque africaine de développement (BAD). Les Kikuyu sont le premier groupe ethnique, devant les Luhya, les Kalenjin et les Luo.
– Vivier d’athlètes –
Les athlètes kenyans, notamment les marathoniens, se disputent les premières places mondiales et les records avec les Éthiopiens.
Parmi les nombreuses stars, les champions olympiques David Rudisha et Eliud Kipchoge.
L’athlétisme kényan traverse toutefois une crise, touché par le dopage et de forts soupçons de corruption.
– Berceau de l’humanité –
La vallée du Rift, qui s’étend de la Tanzanie à l’Éthiopie en passant par le Kenya, a été le théâtre de découvertes majeures de fossiles, d’où son surnom de “berceau de l’humanité”. Des restes d’hominidés vieux de près de 6 millions d’années ont été trouvés au Kenya.
– De Kenyatta à Kenyatta –
Ancienne colonie britannique, le Kenya devient indépendant en 1963. Le premier président est Jomo Kenyatta. A sa mort en 1978, Daniel arap Moi lui succède.
En 2002, 11 ans après l’abandon du régime du parti unique, première alternance démocratique: le candidat de l’opposition Mwai Kibaki remporte la présidentielle.
Mais fin 2007-début 2008, l’annonce contestée de sa réélection entraîne les pires violences politico-ethniques depuis l’indépendance, avec au moins 1.100 morts et 600.000 déplacés. En 2008, un gouvernement d’union nationale est mis en place, dont Raila Odinga est Premier ministre.
En mars 2013, Uhuru Kenyatta, fils de Jomo Kenyatta, remporte la présidentielle face à Raila Odinga, malgré son inculpation – ensuite abandonnée – par la Cour pénale internationale pour sa participation présumée aux violences post-électorales de 2007-2008.
La présidentielle du 8 août 2017, à nouveau remportée par Uhuru Kenyatta face à Raila Odinga, est annulée le 1er septembre pour “irregularités” par la Cour suprême, qui ordonne une nouvelle élection, une première en Afrique. Mais Raila Odinga refuse d’y participer, n’ayant pas obtenu de réforme de la Commission électorale.
– Un pays meurtri par des attentats –
Le 7 août 1998, un attentat, revendiqué par Al-Qaïda, contre l’ambassade américaine à Nairobi fait 213 morts et 5.000 blessés.
Depuis l’entrée en octobre 2011 de l’armée kényane en Somalie pour combattre les islamistes somaliens shebab, affiliés à Al-Qaïda, les attaques se sont multipliées. Le 21 septembre 2013, un commando islamiste prend d’assaut le centre commercial Westgate à Nairobi avant d’être éliminé après 80 heures de siège, faisant 67 morts. Le 2 avril 2015, un commando attaque l’université de Garissa (est), faisant 148 morts.
– Plateforme commerciale –
Le Kenya s’est fait doubler par l’Éthiopie au rang de première économie d’Afrique de l’Est, mais reste la première plateforme commerciale. Ses revenus proviennent notamment du tourisme animalier et balnéaire ainsi que de l’horticulture. Après les attentats, plusieurs pays occidentaux ont déconseillé d’aller dans de vastes zones côtières, dont Mombasa, la deuxième ville du pays.
Le Kenya affiche une croissance supérieure à 5% depuis 2013. Mais elle ne profite pas à tous, d’autant que le prix de la farine de maïs, nourriture de base, a explosé.
Le pays souffre d’une corruption endémique. Il était classé 145ème sur 176 pays en 2016 par Transparency International.
La population, majoritairement chrétienne, atteignait 48,5 millions d’habitants en 2017, selon la Banque africaine de développement (BAD). Les Kikuyu sont le premier groupe ethnique, devant les Luhya, les Kalenjin et les Luo.
– Vivier d’athlètes –
Les athlètes kenyans, notamment les marathoniens, se disputent les premières places mondiales et les records avec les Éthiopiens.
Parmi les nombreuses stars, les champions olympiques David Rudisha et Eliud Kipchoge.
L’athlétisme kényan traverse toutefois une crise, touché par le dopage et de forts soupçons de corruption.
– Berceau de l’humanité –
La vallée du Rift, qui s’étend de la Tanzanie à l’Éthiopie en passant par le Kenya, a été le théâtre de découvertes majeures de fossiles, d’où son surnom de “berceau de l’humanité”. Des restes d’hominidés vieux de près de 6 millions d’années ont été trouvés au Kenya.