Harare, 14 août 2017 (AFP)
Le vice-président zimbabwéen Emmerson Mnangagwa, considéré comme un successeur potentiel du chef de l’Etat Robert Mugabe, a été évacué en avion en Afrique du Sud pour raison médicale, a annoncé le ministre de la Santé lundi.
« Il vomissait, avait la diarrhée et était déshydraté. Il préfère aller en Afrique du Sud pour voir ses docteurs », a déclaré le ministre, David Parirenyatwa.
« Il va bien, il va beaucoup mieux, il est presque jovial », a-t-il ajouté à des journalistes à Harare.
Emmerson Mnangagwa, 74 ans, est tombé malade samedi alors qu’il assistait à un meeting de Robert Mugabe à Gwanda, dans le sud du Zimbabwe.
Il se fait soigner en Afrique du Sud voisine, le système de santé zimbabwéen étant en déliquescence, conséquence d’une fuite des cerveaux et d’une interminable crise financière qui détruit peu à peu les services publics du pays.
Le président Mugabe se rend d’ailleurs régulièrement à Singapour pour se faire soigner.
Emmerson Mnangagwa fait partie, avec la première dame Grace Mugabe, des favoris pour succéder au président âgé de 93 ans.
La question du départ de Robert Mugabe n’est cependant pas d’actualité. Le plus vieux chef de l’Etat en exercice de la planète se présentera aux élections de 2018.
Face à Robert Mugabe, plusieurs partis d’opposition se sont rassemblés derrière Morgan Tsvangirai comme candidat à la présidentielle.
« Nous espérons que le processus électoral se déroulera dans la paix. Nous avons besoin de paix au sein de notre parti, mais aussi avec les autres partis », a déclaré le président Mugabe lundi à Harare, lors d’une cérémonie de commémoration du jour des Héros, une fête nationale.
Le chef de l’Etat a également condamné des échauffourées qui avaient éclaté plus tôt dans le mois entre des policiers et des militaires dans la capitale.
La police et l’armée jouent un rôle essentiel dans le maintien de l’ordre et la répression de l’opposition.
Robert Mugabe dirige le Zimbabwe d’une main de fer depuis l’indépendance du pays de la Grande-Bretagne en 1980.
Sous son régime autoritaire, le Zimbabwe s’est considérablement appauvri et traverse aujourd’hui une grave crise économique.
« Il vomissait, avait la diarrhée et était déshydraté. Il préfère aller en Afrique du Sud pour voir ses docteurs », a déclaré le ministre, David Parirenyatwa.
« Il va bien, il va beaucoup mieux, il est presque jovial », a-t-il ajouté à des journalistes à Harare.
Emmerson Mnangagwa, 74 ans, est tombé malade samedi alors qu’il assistait à un meeting de Robert Mugabe à Gwanda, dans le sud du Zimbabwe.
Il se fait soigner en Afrique du Sud voisine, le système de santé zimbabwéen étant en déliquescence, conséquence d’une fuite des cerveaux et d’une interminable crise financière qui détruit peu à peu les services publics du pays.
Le président Mugabe se rend d’ailleurs régulièrement à Singapour pour se faire soigner.
Emmerson Mnangagwa fait partie, avec la première dame Grace Mugabe, des favoris pour succéder au président âgé de 93 ans.
La question du départ de Robert Mugabe n’est cependant pas d’actualité. Le plus vieux chef de l’Etat en exercice de la planète se présentera aux élections de 2018.
Face à Robert Mugabe, plusieurs partis d’opposition se sont rassemblés derrière Morgan Tsvangirai comme candidat à la présidentielle.
« Nous espérons que le processus électoral se déroulera dans la paix. Nous avons besoin de paix au sein de notre parti, mais aussi avec les autres partis », a déclaré le président Mugabe lundi à Harare, lors d’une cérémonie de commémoration du jour des Héros, une fête nationale.
Le chef de l’Etat a également condamné des échauffourées qui avaient éclaté plus tôt dans le mois entre des policiers et des militaires dans la capitale.
La police et l’armée jouent un rôle essentiel dans le maintien de l’ordre et la répression de l’opposition.
Robert Mugabe dirige le Zimbabwe d’une main de fer depuis l’indépendance du pays de la Grande-Bretagne en 1980.
Sous son régime autoritaire, le Zimbabwe s’est considérablement appauvri et traverse aujourd’hui une grave crise économique.