Jérusalem, 10 avr 2017 (AFP)
Le groupe jihadiste Etat islamique (EI) a revendiqué lundi le tir d’une roquette depuis le Sinaï égyptien qui est tombée dans le sud d’Israël où l’alerte avait été déclenchée.
La roquette a atterri dans la région d’Eshkol sans faire de blessés ou de dégâts notables, a indiqué l’armée israélienne.
Peu après, l’agence de propagande de l’EI Amaq a publié un message pour affirmer que « des combattants de l’EI avaient bombardé les colonies juives d’Eshkol avec un missile Grad ».
Des groupes jihadistes affiliés à l’EI dans le Sinaï avaient déjà revendiqué en février une série de tirs de roquettes sur le sud d’Israël.
Israël avait exhorté dimanche ses ressortissants à ne pas se rendre dans le Sinaï égyptien en raison des risques d’attentats, appelant ceux qui s’y trouvaient à rentrer « immédiatement ». Mardi, il a fermé le point de passage de Taba vers le Sinaï égyptien, selon un communiqué des services du Premier ministre.
Cette décision intervient au lendemain de deux attentats meurtriers contre des églises coptes en Egypte, revendiqués par l’EI.
Le Sinaï est une destination populaire auprès des Israéliens pendant la semaine de vacances de la Pâque juive qui débute lundi et l’interdiction de sortie des Israéliens via Taba se poursuivra jusqu’à la fin de ces célébrations le 18 avril.
La décision a été prise en raison d’informations concrètes sur la planification d’une attaque contre des Israéliens dans le Sinaï par la « Province du Sinaï », la branche locale de l’EI, qui sévit dans le nord de la péninsule, précise le communiqué. Il évoque le risque d' »attentats terroristes contre des touristes dans le Sinaï, y compris des Israéliens, immédiatement ».
Le groupe jihadiste Ansar Beït al-Maqdess, qui a changé son nom en Province du Sinaï pour marquer son allégeance à l’EI, est né en mars 2011 avec comme objectif revendiqué alors de s’en prendre à Israël, frontalier du Sinaï, et d’empêcher la coopération égypto-israélienne, notamment en sabotant un gazoduc reliant les deux pays ou en lançant des roquettes sur le sud de l’Etat Hébreu.
Mais il s’en prend surtout au régime égyptien du président Sissi depuis que l’armée a destitué en juillet 2013 le président islamiste Mohamed Morsi.
La roquette a atterri dans la région d’Eshkol sans faire de blessés ou de dégâts notables, a indiqué l’armée israélienne.
Peu après, l’agence de propagande de l’EI Amaq a publié un message pour affirmer que « des combattants de l’EI avaient bombardé les colonies juives d’Eshkol avec un missile Grad ».
Des groupes jihadistes affiliés à l’EI dans le Sinaï avaient déjà revendiqué en février une série de tirs de roquettes sur le sud d’Israël.
Israël avait exhorté dimanche ses ressortissants à ne pas se rendre dans le Sinaï égyptien en raison des risques d’attentats, appelant ceux qui s’y trouvaient à rentrer « immédiatement ». Mardi, il a fermé le point de passage de Taba vers le Sinaï égyptien, selon un communiqué des services du Premier ministre.
Cette décision intervient au lendemain de deux attentats meurtriers contre des églises coptes en Egypte, revendiqués par l’EI.
Le Sinaï est une destination populaire auprès des Israéliens pendant la semaine de vacances de la Pâque juive qui débute lundi et l’interdiction de sortie des Israéliens via Taba se poursuivra jusqu’à la fin de ces célébrations le 18 avril.
La décision a été prise en raison d’informations concrètes sur la planification d’une attaque contre des Israéliens dans le Sinaï par la « Province du Sinaï », la branche locale de l’EI, qui sévit dans le nord de la péninsule, précise le communiqué. Il évoque le risque d' »attentats terroristes contre des touristes dans le Sinaï, y compris des Israéliens, immédiatement ».
Le groupe jihadiste Ansar Beït al-Maqdess, qui a changé son nom en Province du Sinaï pour marquer son allégeance à l’EI, est né en mars 2011 avec comme objectif revendiqué alors de s’en prendre à Israël, frontalier du Sinaï, et d’empêcher la coopération égypto-israélienne, notamment en sabotant un gazoduc reliant les deux pays ou en lançant des roquettes sur le sud de l’Etat Hébreu.
Mais il s’en prend surtout au régime égyptien du président Sissi depuis que l’armée a destitué en juillet 2013 le président islamiste Mohamed Morsi.