Addis Abeba, 4 avr 2017 (AFP)
Le gouvernement érythréen a qualifié mardi d' »injustifiées » des sanctions prises contre sa marine par les Etats-Unis, un mois après que l’ONU eut rapporté l’interception d’une cargaison de matériel militaire en provenance de Corée du Nord et à destination de l’Erythrée.
Washington avait annoncé le 30 mars l’interdiction pour deux ans de tout commerce américain lié de près ou de loin au domaine militaire avec la marine érythréenne à la suite de la violation d’une loi américaine de « non-prolifération » prévoyant des sanctions contre ceux qui achètent ou vendent certains types de matériel militaire à la Corée du Nord, l’Iran et la Syrie.
Un mois plus tôt, un rapport de l’ONU avait indiqué qu’une cargaison de matériel de communication militaire en provenance de Corée du Nord et à destination de l’Erythrée avait été interceptée en juillet 2016. Mais Washington a jusqu’à présent refusé de dire pour quels faits précis il a pris les sanctions contre l’Erythrée.
« Malheureusement, le schéma est tout le temps le même. Des informations fallacieuses sont d’abord répandues et des mesures illicites sont ensuite annoncées par les concepteurs de ce plan, qui sont à la fois plaignants, procureurs et juges », a pesté le ministère érythréen de l’Information dans un communiqué daté de lundi et transmis mardi à l’AFP.
« Les politiques mal avisées de ce type ont échoué par le passé », a ajouté la même source, qualifiant les sanctions d' »inexplicables et injustifiées ».
L’Erythrée est depuis 2009 sous le coup de sanctions du Conseil de sécurité de l’ONU, notamment en raison de son soutien présumé aux islamistes radicaux somaliens shebab. Ces sanctions imposent notamment des gels d’avoirs et des interdictions de voyage à l’étranger pour des responsables politiques et militaires, ainsi qu’un embargo sur les armes.
Ces sanctions doivent être examinées fin avril par le Conseil de sécurité de l’ONU. Le gouvernement érythréen affirme que les nouvelles mesures américaines n’ont pour but que d’encourager le renouvellement des sanctions de l’ONU.
Les détails des sanctions américaines prises contre l’Erythrée ont été publiés le 30 mars au journal officiel américain, qui a publié à cette occasion les noms d’autres organisations ou individus sanctionnés pour violation de la loi de non-prolifération.
Le régime érythréen est un des plus répressifs au monde. En juin 2016, une commission d’enquête de l’ONU l’avait accusé de crimes contre l’humanité à grande échelle. Les Érythréens fuient d’ailleurs par milliers ce petit pays dirigé d’une main de fer depuis 1993 par le président Issaias Afeworki.
Washington avait annoncé le 30 mars l’interdiction pour deux ans de tout commerce américain lié de près ou de loin au domaine militaire avec la marine érythréenne à la suite de la violation d’une loi américaine de « non-prolifération » prévoyant des sanctions contre ceux qui achètent ou vendent certains types de matériel militaire à la Corée du Nord, l’Iran et la Syrie.
Un mois plus tôt, un rapport de l’ONU avait indiqué qu’une cargaison de matériel de communication militaire en provenance de Corée du Nord et à destination de l’Erythrée avait été interceptée en juillet 2016. Mais Washington a jusqu’à présent refusé de dire pour quels faits précis il a pris les sanctions contre l’Erythrée.
« Malheureusement, le schéma est tout le temps le même. Des informations fallacieuses sont d’abord répandues et des mesures illicites sont ensuite annoncées par les concepteurs de ce plan, qui sont à la fois plaignants, procureurs et juges », a pesté le ministère érythréen de l’Information dans un communiqué daté de lundi et transmis mardi à l’AFP.
« Les politiques mal avisées de ce type ont échoué par le passé », a ajouté la même source, qualifiant les sanctions d' »inexplicables et injustifiées ».
L’Erythrée est depuis 2009 sous le coup de sanctions du Conseil de sécurité de l’ONU, notamment en raison de son soutien présumé aux islamistes radicaux somaliens shebab. Ces sanctions imposent notamment des gels d’avoirs et des interdictions de voyage à l’étranger pour des responsables politiques et militaires, ainsi qu’un embargo sur les armes.
Ces sanctions doivent être examinées fin avril par le Conseil de sécurité de l’ONU. Le gouvernement érythréen affirme que les nouvelles mesures américaines n’ont pour but que d’encourager le renouvellement des sanctions de l’ONU.
Les détails des sanctions américaines prises contre l’Erythrée ont été publiés le 30 mars au journal officiel américain, qui a publié à cette occasion les noms d’autres organisations ou individus sanctionnés pour violation de la loi de non-prolifération.
Le régime érythréen est un des plus répressifs au monde. En juin 2016, une commission d’enquête de l’ONU l’avait accusé de crimes contre l’humanité à grande échelle. Les Érythréens fuient d’ailleurs par milliers ce petit pays dirigé d’une main de fer depuis 1993 par le président Issaias Afeworki.