Johannesburg (AFP)
Rappel des principales dates de l’affaire Oscar Pistorius, condamné en appel vendredi à 13 ans et 5 mois de prison pour le meurtre de sa petite amie.
– Sanglante Saint-Valentin
Le 14 février 2013, Oscar Pistorius, champion paralympique d’athlétisme amputé des deux jambes, est arrêté après la découverte dans sa résidence ultra-sécurisée de Pretoria du corps sans vie de son amie Reeva Steenkamp, mannequin de 29 ans.
Pistorius avoue être l’auteur des coups de feu mortels tirés à travers la porte des toilettes dans la nuit, mais dit avoir cru tirer sur un cambrioleur.
Le lendemain, il comparaît, en larmes, devant le tribunal d’instance de Pretoria et est inculpé formellement du meurtre de Reeva Steenkamp.
Le parquet retient la préméditation, son avocat plaide l’erreur tragique. Le champion est libéré sous caution le 22 février.
– Homicide involontaire
Le 3 mars 2014, le procès de Pistorius s’ouvre à Pretoria en présence de journalistes du monde entier, avec le témoignage d’une voisine qui raconte avoir entendu les “cris à glacer le sang” d’une femme au moment du drame.
Dix jours plus tard, Pistorius est pris de nausées et vomissements à la lecture du rapport d’autopsie, puis à la vue d’une photo de sa victime.
Ses comparutions à la barre, en avril, sont marquées par plusieurs crises de larmes et interruptions de séance. Pistorius nie toute intention de tuer sa petite amie.
Le 12 septembre, il est déclaré “coupable d’homicide involontaire”, et condamné à cinq ans de prison ferme le 21 octobre.
– Condamné pour meurtre
En août 2015, le parquet fait appel de la condamnation, estimant que Pistorius aurait dû être condamné pour “meurtre”.
Il est néanmoins libéré en octobre et assigné à résidence chez son oncle à Pretoria.
Le 3 décembre, la Cour suprême d’appel déclare Pistorius coupable de “meurtre”, un crime passible d’au moins 15 ans de réclusion. Il obtient toutefois de rester assigné à résidence chez son oncle.
Le 2 mars 2016, son recours devant la Cour constitutionnelle est jugé irrecevable, et Pistorius est condamné le 6 juillet à six ans de prison, une sentence bien inférieure à la peine plancher de 15 ans prévue par la loi pour meurtre. Il est placé en détention.
Débouté une première fois de sa demande d’appel contre la peine jugée “scandaleusement clémente” de Pistorius, le parquet sud-africain saisit directement la cour suprême d’appel le 15 septembre pour exiger une peine plus sévère.
– Peine alourdie en appel
Le 24 novembre 2017, l’athlète voit sa peine alourdie. La condamnation à six ans de prison “est mise de côté et remplacée par la suivante: l’accusé est condamné à une peine de prison de 13 ans et 5 mois”, déclare le juge Willie Seriti à la Cour suprême d’appel de Bloemfontein (centre).
Depuis un an, Oscar Pistorius est incarcéré dans une prison adaptée à son handicap, près de Pretoria.
Selon les médias sud-africains, il est placé sous surveillance 24h/24, après avoir tenté en août de se tailler les veines.
– Sanglante Saint-Valentin
Le 14 février 2013, Oscar Pistorius, champion paralympique d’athlétisme amputé des deux jambes, est arrêté après la découverte dans sa résidence ultra-sécurisée de Pretoria du corps sans vie de son amie Reeva Steenkamp, mannequin de 29 ans.
Pistorius avoue être l’auteur des coups de feu mortels tirés à travers la porte des toilettes dans la nuit, mais dit avoir cru tirer sur un cambrioleur.
Le lendemain, il comparaît, en larmes, devant le tribunal d’instance de Pretoria et est inculpé formellement du meurtre de Reeva Steenkamp.
Le parquet retient la préméditation, son avocat plaide l’erreur tragique. Le champion est libéré sous caution le 22 février.
– Homicide involontaire
Le 3 mars 2014, le procès de Pistorius s’ouvre à Pretoria en présence de journalistes du monde entier, avec le témoignage d’une voisine qui raconte avoir entendu les “cris à glacer le sang” d’une femme au moment du drame.
Dix jours plus tard, Pistorius est pris de nausées et vomissements à la lecture du rapport d’autopsie, puis à la vue d’une photo de sa victime.
Ses comparutions à la barre, en avril, sont marquées par plusieurs crises de larmes et interruptions de séance. Pistorius nie toute intention de tuer sa petite amie.
Le 12 septembre, il est déclaré “coupable d’homicide involontaire”, et condamné à cinq ans de prison ferme le 21 octobre.
– Condamné pour meurtre
En août 2015, le parquet fait appel de la condamnation, estimant que Pistorius aurait dû être condamné pour “meurtre”.
Il est néanmoins libéré en octobre et assigné à résidence chez son oncle à Pretoria.
Le 3 décembre, la Cour suprême d’appel déclare Pistorius coupable de “meurtre”, un crime passible d’au moins 15 ans de réclusion. Il obtient toutefois de rester assigné à résidence chez son oncle.
Le 2 mars 2016, son recours devant la Cour constitutionnelle est jugé irrecevable, et Pistorius est condamné le 6 juillet à six ans de prison, une sentence bien inférieure à la peine plancher de 15 ans prévue par la loi pour meurtre. Il est placé en détention.
Débouté une première fois de sa demande d’appel contre la peine jugée “scandaleusement clémente” de Pistorius, le parquet sud-africain saisit directement la cour suprême d’appel le 15 septembre pour exiger une peine plus sévère.
– Peine alourdie en appel
Le 24 novembre 2017, l’athlète voit sa peine alourdie. La condamnation à six ans de prison “est mise de côté et remplacée par la suivante: l’accusé est condamné à une peine de prison de 13 ans et 5 mois”, déclare le juge Willie Seriti à la Cour suprême d’appel de Bloemfontein (centre).
Depuis un an, Oscar Pistorius est incarcéré dans une prison adaptée à son handicap, près de Pretoria.
Selon les médias sud-africains, il est placé sous surveillance 24h/24, après avoir tenté en août de se tailler les veines.