Rome, 3 avr 2017 (AFP)
Les parents de Giulio Regeni, un étudiant italien de 28 ans retrouvé mort et atrocement mutilé au Caire début 2016, ont lancé lundi un appel au pape François pour qu’il évoque son sort lors de sa visite au Caire fin avril.
“Nous sommes certains que le pape ne pourra pas ne pas se souvenir de Giulio durant son voyage et transmettra notre demande concrète pour connaître la vérité afin que nous puissions enfin trouver la paix”, a déclaré Paola Regeni, la mère de l’étudiant assassiné, au cours d’une conférence de presse au Sénat italien.
Le jeune homme avait disparu le 25 janvier 2016 en plein coeur du Caire. Son corps avait été retrouvé neuf jours plus tard dans la banlieue de la capitale, atrocement mutilé et torturé.
Le 28 avril, le pape démarrera sa visite de deux jours au Caire par une visite de courtoisie au président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi. Il rencontrera ensuite le grand imam de la mosquée d’Al-Azhar, cheikh Ahmed al-Tayeb, puis le pape copte orthodoxe Tawadros II.
Une intervention directe sur le dossier Regeni du pontife argentin, qui n’a pas pour habitude de s’immiscer dans les disputes nationales, semble a priori improbable.
Alessandra Ballerini, l’avocate de la famille Regeni, a estimé lundi que l’étudiant avait été victime d’un “meurtre d’Etat” et a affirmé détenir des preuves de l’implication de deux hauts responsables de sécurité.
Doctorant de l’université britannique de Cambridge, Giulio Regeni était en Egypte pour une thèse sur les mouvements ouvriers, un sujet sensible pour un gouvernement qui craint les grèves et les troubles sociaux.
Malgré les démentis du gouvernement égyptien, la presse italienne et les milieux diplomatiques occidentaux soupçonnent des membres de l’un des services de sécurité égyptiens de l’avoir enlevé et torturé à mort.
Une autopsie du corps réalisée en Italie avait relevé des coupures, des fractures et d’autres traces de sévices infligés à coups de “poings, bâtons et marteaux”.
La lettre “X” était gravée sur son front et ses mains, selon le rapport cité par les médias italiens.
“Nous sommes certains que le pape ne pourra pas ne pas se souvenir de Giulio durant son voyage et transmettra notre demande concrète pour connaître la vérité afin que nous puissions enfin trouver la paix”, a déclaré Paola Regeni, la mère de l’étudiant assassiné, au cours d’une conférence de presse au Sénat italien.
Le jeune homme avait disparu le 25 janvier 2016 en plein coeur du Caire. Son corps avait été retrouvé neuf jours plus tard dans la banlieue de la capitale, atrocement mutilé et torturé.
Le 28 avril, le pape démarrera sa visite de deux jours au Caire par une visite de courtoisie au président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi. Il rencontrera ensuite le grand imam de la mosquée d’Al-Azhar, cheikh Ahmed al-Tayeb, puis le pape copte orthodoxe Tawadros II.
Une intervention directe sur le dossier Regeni du pontife argentin, qui n’a pas pour habitude de s’immiscer dans les disputes nationales, semble a priori improbable.
Alessandra Ballerini, l’avocate de la famille Regeni, a estimé lundi que l’étudiant avait été victime d’un “meurtre d’Etat” et a affirmé détenir des preuves de l’implication de deux hauts responsables de sécurité.
Doctorant de l’université britannique de Cambridge, Giulio Regeni était en Egypte pour une thèse sur les mouvements ouvriers, un sujet sensible pour un gouvernement qui craint les grèves et les troubles sociaux.
Malgré les démentis du gouvernement égyptien, la presse italienne et les milieux diplomatiques occidentaux soupçonnent des membres de l’un des services de sécurité égyptiens de l’avoir enlevé et torturé à mort.
Une autopsie du corps réalisée en Italie avait relevé des coupures, des fractures et d’autres traces de sévices infligés à coups de “poings, bâtons et marteaux”.
La lettre “X” était gravée sur son front et ses mains, selon le rapport cité par les médias italiens.