Nations unies (Etats-Unis), 10 avr 2017 (AFP)
Le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres entend proposer une nouvelle issue diplomatique au conflit qui secoue le Sahara occidental, potentiellement en proposant la tenue d’un référendum au Maroc, selon un document confidentiel obtenu lundi par l’AFP.
Dans ce rapport envoyé lundi au Conseil de sécurité, le patron de l’ONU promeut une « nouvelle dynamique » et un « nouvel esprit » pour résoudre la dispute territoriale entre le royaume marocain et le Front Polisario, le mouvement indépendantiste sahraoui.
Ancienne colonie espagnole, le Sahara occidental, immense étendue désertique, est en grande partie sous le contrôle du Maroc depuis 1975. Un cessez-le-feu supervisé par une force de maintien de la paix de l’ONU (Minurso) est intervenu en 1991.
Le Polisario réclame un référendum d’autodétermination alors que Rabat propose une autonomie sous sa souveraineté.
Les négociations auraient pour but de parvenir à une « solution politique mutuellement acceptable qui inclut une résolution de la dispute sur le statut finale du Sahara occidental », notamment avec un accord sur la nature et la forme que prendrait l’exercice de l’autodétermination, précise M. Guterres dans ce texte.
L’émissaire de l’ONU pour cette région, Christopher Ross, avait démissionné début mars après huit années d’effort pour tenter de trouver une solution au conflit.
Antonio Guterres avait auparavant tenté d’apaiser les tensions en s’entretenant personnellement au téléphone avec le roi du Maroc Mohammed VI.
Il avait également reçu le mois dernier le dirigeant du Front Polisario, Brahim Ghali.
L’incapacité à mettre un terme au conflit provient du fait que « chaque partie a une vision et une lecture différentes de l’Histoire et des documents qui entourent ce conflit », a expliqué M. Guterres dans son rapport.
S’il s’agit du premier rapport d’Antonio Guterres sur le sujet, son prédécesseur Ban Ki-moon avait échoué sur ce conflit.
Il avait décrit, l’an dernier, le Sahara occidental comme un territoire sous « occupation », provoquant l’ire de Rabat.
En représailles, le Maroc avait expulsé la majeure partie des membres civils de la Minurso, avant d’accepter le retour d’une partie de ces 75 experts.
Le Conseil de sécurité doit évoquer le sort de ce territoire le 25 avril, avant un vote deux jours plus tard sur la reconduction du mandat de cette mission.
Antonio Guterres a suggéré, dans son rapport, que le mandat de la Minurso soit renouvelé d’un an, jusqu’au 30 avril 2018.
Dans ce rapport envoyé lundi au Conseil de sécurité, le patron de l’ONU promeut une « nouvelle dynamique » et un « nouvel esprit » pour résoudre la dispute territoriale entre le royaume marocain et le Front Polisario, le mouvement indépendantiste sahraoui.
Ancienne colonie espagnole, le Sahara occidental, immense étendue désertique, est en grande partie sous le contrôle du Maroc depuis 1975. Un cessez-le-feu supervisé par une force de maintien de la paix de l’ONU (Minurso) est intervenu en 1991.
Le Polisario réclame un référendum d’autodétermination alors que Rabat propose une autonomie sous sa souveraineté.
Les négociations auraient pour but de parvenir à une « solution politique mutuellement acceptable qui inclut une résolution de la dispute sur le statut finale du Sahara occidental », notamment avec un accord sur la nature et la forme que prendrait l’exercice de l’autodétermination, précise M. Guterres dans ce texte.
L’émissaire de l’ONU pour cette région, Christopher Ross, avait démissionné début mars après huit années d’effort pour tenter de trouver une solution au conflit.
Antonio Guterres avait auparavant tenté d’apaiser les tensions en s’entretenant personnellement au téléphone avec le roi du Maroc Mohammed VI.
Il avait également reçu le mois dernier le dirigeant du Front Polisario, Brahim Ghali.
L’incapacité à mettre un terme au conflit provient du fait que « chaque partie a une vision et une lecture différentes de l’Histoire et des documents qui entourent ce conflit », a expliqué M. Guterres dans son rapport.
S’il s’agit du premier rapport d’Antonio Guterres sur le sujet, son prédécesseur Ban Ki-moon avait échoué sur ce conflit.
Il avait décrit, l’an dernier, le Sahara occidental comme un territoire sous « occupation », provoquant l’ire de Rabat.
En représailles, le Maroc avait expulsé la majeure partie des membres civils de la Minurso, avant d’accepter le retour d’une partie de ces 75 experts.
Le Conseil de sécurité doit évoquer le sort de ce territoire le 25 avril, avant un vote deux jours plus tard sur la reconduction du mandat de cette mission.
Antonio Guterres a suggéré, dans son rapport, que le mandat de la Minurso soit renouvelé d’un an, jusqu’au 30 avril 2018.