N’Djamena, 8 mai 2017 (AFP)
L’ex-otage français libéré samedi au Soudan après son enlèvement en mars au Tchad est arrivé lundi à N’Djamena alors que les autorités tchadiennes affirment que ses quatre ravisseurs ont été arrêtés, a constaté un correspondant de l’AFP.
Chemise bleu clair, rasé de près, paraissant en bonne santé, Thierry Freizer, 60 ans, a été accueilli à sa descente d’avion en provenance de Khartoum par le ministre tchadien de la Sécurité ainsi que par les ambassadeurs de France et du Soudan au Tchad.
Ses ravisseurs étaient « virulents » les premiers jours mais l’ont bien traité par la suite, a-t-il assuré devant la presse, affirmant avoir perdu « douze kilos » en raison des déplacements nocturnes, « tantôt la marche, tantôt sur le chameau ».
Le samedi 6 mai, date de la libération de M. Freizer, les « malfrats » ont été repérés à Koutoum (ou Kutum) dans la région du Nord-Darfour au Soudan, a indiqué le ministre tchadien de la Sécurité Ahmat Mahamat Béchir. « Les quatre ravisseurs ont été arrêtés et ils sont entre les mains des autorités soudanaises », a-t-il ajouté.
Le ministre n’a pas précisé si les ravisseurs étaient tchadiens ou soudanais, évoquant « des gens qui vivent le long de la frontière. S’ils sont soudanais, ils seront jugés par la loi soudanaise et par la loi tchadienne s’ils sont tchadiens ».
Le Français, travaillant pour une compagnie minière, avait été enlevé le 23 mars dans le sud-est du Tchad, dans une localité située à 50 km de Goz Beida, à 200 km au sud d’Abéché. Le lendemain, les autorités tchadiennes avaient annoncé qu’il se trouvait au Soudan.
Les forces tchadiennes ont utilisé leur droit de poursuite puis le relais a été pris par des forces mixtes Tchad/Soudan, a assuré le ministre tchadien de la Sécurité publique.
Dimanche, un responsable du Service national du renseignement et de la sécurité (NISS) soudanais, Mohammed Hamid, avait déclaré que le Français avait été libéré grâce aux efforts coordonnées des services de renseignements du Soudan, du Tchad et de la France
Le dernier enlèvement d’un Français au Tchad remontait à novembre 2009, par un groupe soudanais du Darfour. Il avait été libéré après trois mois de détention.
Le Tchad est un des principaux alliés de la France dans la lutte contre le terrorisme. Il héberge à N’Djamena le QG de la force antiterroriste française Barkhane, qui mène avec 4.000 hommes des opérations dans cinq pays du Sahel (Mauritanie, Mali, Niger, Tchad et Burkina Faso).
Chemise bleu clair, rasé de près, paraissant en bonne santé, Thierry Freizer, 60 ans, a été accueilli à sa descente d’avion en provenance de Khartoum par le ministre tchadien de la Sécurité ainsi que par les ambassadeurs de France et du Soudan au Tchad.
Ses ravisseurs étaient « virulents » les premiers jours mais l’ont bien traité par la suite, a-t-il assuré devant la presse, affirmant avoir perdu « douze kilos » en raison des déplacements nocturnes, « tantôt la marche, tantôt sur le chameau ».
Le samedi 6 mai, date de la libération de M. Freizer, les « malfrats » ont été repérés à Koutoum (ou Kutum) dans la région du Nord-Darfour au Soudan, a indiqué le ministre tchadien de la Sécurité Ahmat Mahamat Béchir. « Les quatre ravisseurs ont été arrêtés et ils sont entre les mains des autorités soudanaises », a-t-il ajouté.
Le ministre n’a pas précisé si les ravisseurs étaient tchadiens ou soudanais, évoquant « des gens qui vivent le long de la frontière. S’ils sont soudanais, ils seront jugés par la loi soudanaise et par la loi tchadienne s’ils sont tchadiens ».
Le Français, travaillant pour une compagnie minière, avait été enlevé le 23 mars dans le sud-est du Tchad, dans une localité située à 50 km de Goz Beida, à 200 km au sud d’Abéché. Le lendemain, les autorités tchadiennes avaient annoncé qu’il se trouvait au Soudan.
Les forces tchadiennes ont utilisé leur droit de poursuite puis le relais a été pris par des forces mixtes Tchad/Soudan, a assuré le ministre tchadien de la Sécurité publique.
Dimanche, un responsable du Service national du renseignement et de la sécurité (NISS) soudanais, Mohammed Hamid, avait déclaré que le Français avait été libéré grâce aux efforts coordonnées des services de renseignements du Soudan, du Tchad et de la France
Le dernier enlèvement d’un Français au Tchad remontait à novembre 2009, par un groupe soudanais du Darfour. Il avait été libéré après trois mois de détention.
Le Tchad est un des principaux alliés de la France dans la lutte contre le terrorisme. Il héberge à N’Djamena le QG de la force antiterroriste française Barkhane, qui mène avec 4.000 hommes des opérations dans cinq pays du Sahel (Mauritanie, Mali, Niger, Tchad et Burkina Faso).