Dakar, 23 oct 2017 (AFP)
La lutte contre les mariages précoces en Afrique de l’Ouest et du centre, l’une des régions les plus touchées au monde, doit s’accélérer et se concrétiser, ont estimé les participants à une conférence internationale qui s’est ouverte lundi à Dakar.
Au niveau mondial, près de 15 millions de filles sont concernées. L’Asie du Sud est la région la plus touchée, suivie par l’Afrique occidentale et centrale, ont indiqué les organisateurs de cette rencontre de haut niveau qui se tient jusqu’à mercredi.
En Afrique occidentale et centrale, quatre femmes sur 10 âgées de 20 à 24 ans ont été mariées avant 18 ans. Parmi celles-ci, un tiers l’ont été avant 15 ans.
Au niveau national, les cinq pays au monde ayant le plus haut taux de prévalence sont en Afrique de l’Ouest et centrale: 76% au Niger, 68% en Centrafrique et au Tchad, 55% au Mali et 52% en Guinée.
Pourtant, des lois existent en Afrique, mais « le problème qui demeure, c’est comment passer de ce cadre juridique à l’action sur le terrain », a souligné le Premier ministre sénégalais, Mahammed Boun Abdallah Dionne, dont le pays présente un taux de 32% de mariages précoces.
« Ce dont nous avons besoin, c’est de nous engager dans la recherche de solutions », a ajouté M. Dionne, évoquant une « forme de violence » à laquelle il est « urgent de mettre fin ».
« Les actions ont été trop lentes. Il faut accélérer la cadence si nous voulons atteindre nos résultats à l’horizon 2030 », date prévue pour éradiquer le fléau, a lancé l’ancienne Première ministre danoise, Helle Thorning-Schmidt.
Aujourd’hui à la tête de l’ONG Save the Children, Mme Thorning-Schmidt a souligné que « les conséquences (du mariage précoce) peuvent être dévastatrices » car il « raccourcit la vie des filles », qui « quittent l’école et ne peuvent exploiter leurs pleines potentialités ».
Le mariage précoce et les grossesses qu’il entraîne augmentent le risque d’enfants mort-nés et est la cause de maladies graves chez les jeunes mères. Ses cause sont diverses et ont trait notamment à la religion, aux traditions et à l’environnement socio-économique et sécuritaire.
En présence de ministres africains et européens, de responsables d’organisations internationales et d’ONG et de chefs religieux, l’ex-Première ministre danoise a recommandé notamment de « travailler avec les communautés et les chefs religieux ».
Au niveau mondial, près de 15 millions de filles sont concernées. L’Asie du Sud est la région la plus touchée, suivie par l’Afrique occidentale et centrale, ont indiqué les organisateurs de cette rencontre de haut niveau qui se tient jusqu’à mercredi.
En Afrique occidentale et centrale, quatre femmes sur 10 âgées de 20 à 24 ans ont été mariées avant 18 ans. Parmi celles-ci, un tiers l’ont été avant 15 ans.
Au niveau national, les cinq pays au monde ayant le plus haut taux de prévalence sont en Afrique de l’Ouest et centrale: 76% au Niger, 68% en Centrafrique et au Tchad, 55% au Mali et 52% en Guinée.
Pourtant, des lois existent en Afrique, mais « le problème qui demeure, c’est comment passer de ce cadre juridique à l’action sur le terrain », a souligné le Premier ministre sénégalais, Mahammed Boun Abdallah Dionne, dont le pays présente un taux de 32% de mariages précoces.
« Ce dont nous avons besoin, c’est de nous engager dans la recherche de solutions », a ajouté M. Dionne, évoquant une « forme de violence » à laquelle il est « urgent de mettre fin ».
« Les actions ont été trop lentes. Il faut accélérer la cadence si nous voulons atteindre nos résultats à l’horizon 2030 », date prévue pour éradiquer le fléau, a lancé l’ancienne Première ministre danoise, Helle Thorning-Schmidt.
Aujourd’hui à la tête de l’ONG Save the Children, Mme Thorning-Schmidt a souligné que « les conséquences (du mariage précoce) peuvent être dévastatrices » car il « raccourcit la vie des filles », qui « quittent l’école et ne peuvent exploiter leurs pleines potentialités ».
Le mariage précoce et les grossesses qu’il entraîne augmentent le risque d’enfants mort-nés et est la cause de maladies graves chez les jeunes mères. Ses cause sont diverses et ont trait notamment à la religion, aux traditions et à l’environnement socio-économique et sécuritaire.
En présence de ministres africains et européens, de responsables d’organisations internationales et d’ONG et de chefs religieux, l’ex-Première ministre danoise a recommandé notamment de « travailler avec les communautés et les chefs religieux ».