Rabat, 17 mai 2017 (AFP)
Les autorités marocaines ont annoncé une série de mesures « d’urgence » suite au rejet sur le littoral de boues noires non-identifiées provenant apparemment d’une centrale thermique dans la ville de Mohammedia (centre), sur la côte atlantique.
Dans un communiqué diffusé mercredi et relayé par l’agence officielle MAP, le Secrétariat d’État chargé du développement durable a affirmé qu’une équipe de la police de l’environnement a été dépêchée sur les lieux pour « s’enquérir de la situation ».
Les « investigations » ont confirmé « la présence de tâches noires sur une superficie de plus de 4000 m³ », sur une plage à Mohammedia, entre Casablanca et Rabat.
Cette petite ville balnéaire, particulièrement prisée par les touristes locaux et les Marocains résidant à l’étranger durant l’été pour ses nombreuses plages et son poisson, abrite toutefois l’une des plus importantes zones industrielles du pays.
Des prélèvements d’échantillons ont été effectuées pour « déterminer la nature et la composition de la matière noire mélangée avec le sable », tandis qu’une enquête sur la centrale thermique et ses alentours a été ouverte, d’après le communiqué.
La centrale thermique soupçonnée d’être à l’origine du rejet est exploitée par l’Office national de l’eau et de l’électricité (ONEE), un établissement public marocain.
L’affaire a pris de l’ampleur après la diffusion sur internet de vidéos de la pollution, donnant lieu à plusieurs articles dans la presse locale.
En réponse notamment à une enquête de l’hebdomadaire francophone TelQuel, l’ONEE a affirmé que « la centrale n’a jamais rejeté de poussières noires ou de cendres à la mer depuis la rénovation de ses tranches fonctionnant au charbon en 2009 », précisant qu’il s’agissait de « matériaux qui ont été charriés par la mer ».
Les habitants de Mohammedia manifestent régulièrement contre la pollution de leur ville, autrefois surnommée « ville des fleurs », et dénoncent -à coups de vidéos sur internet- la pollution atmosphérique, en particulier les couches de poussière noire sur leurs terrasses.
Selon un étude officielle récente, « la pollution de l’air (dans la ville) a des impacts significatifs sur la santé en particulier des populations vulnérables tels que les enfants asthmatiques ».
Le Maroc, qui a abrité en novembre dernier la 22e conférence internationale sur le climat (COP22), a fait de la cause environnementale l’un de ses principaux outils de communication à l’international et se pose en champion africain du développement durable.
Dans un communiqué diffusé mercredi et relayé par l’agence officielle MAP, le Secrétariat d’État chargé du développement durable a affirmé qu’une équipe de la police de l’environnement a été dépêchée sur les lieux pour « s’enquérir de la situation ».
Les « investigations » ont confirmé « la présence de tâches noires sur une superficie de plus de 4000 m³ », sur une plage à Mohammedia, entre Casablanca et Rabat.
Cette petite ville balnéaire, particulièrement prisée par les touristes locaux et les Marocains résidant à l’étranger durant l’été pour ses nombreuses plages et son poisson, abrite toutefois l’une des plus importantes zones industrielles du pays.
Des prélèvements d’échantillons ont été effectuées pour « déterminer la nature et la composition de la matière noire mélangée avec le sable », tandis qu’une enquête sur la centrale thermique et ses alentours a été ouverte, d’après le communiqué.
La centrale thermique soupçonnée d’être à l’origine du rejet est exploitée par l’Office national de l’eau et de l’électricité (ONEE), un établissement public marocain.
L’affaire a pris de l’ampleur après la diffusion sur internet de vidéos de la pollution, donnant lieu à plusieurs articles dans la presse locale.
En réponse notamment à une enquête de l’hebdomadaire francophone TelQuel, l’ONEE a affirmé que « la centrale n’a jamais rejeté de poussières noires ou de cendres à la mer depuis la rénovation de ses tranches fonctionnant au charbon en 2009 », précisant qu’il s’agissait de « matériaux qui ont été charriés par la mer ».
Les habitants de Mohammedia manifestent régulièrement contre la pollution de leur ville, autrefois surnommée « ville des fleurs », et dénoncent -à coups de vidéos sur internet- la pollution atmosphérique, en particulier les couches de poussière noire sur leurs terrasses.
Selon un étude officielle récente, « la pollution de l’air (dans la ville) a des impacts significatifs sur la santé en particulier des populations vulnérables tels que les enfants asthmatiques ».
Le Maroc, qui a abrité en novembre dernier la 22e conférence internationale sur le climat (COP22), a fait de la cause environnementale l’un de ses principaux outils de communication à l’international et se pose en champion africain du développement durable.