Nouakchott, 20 avr 2017 (AFP)

Le procureur d’un tribunal de Nouakchott a requis jeudi des peines allant de deux à trois ans de prison ferme contre dix jeunes en procès pour une marche non autorisée, a constaté un journaliste de l’AFP.
Les dix prévenus, poursuivis pour “attroupement non autorisé” et “usage de la violence contre la force publique”, avaient été arrêtés le 16 avril lors de cette marche contre la marginalisation des jeunes.
Les manifestants réclamaient aussi de l’emploi et de l’éducation pour les jeunes durant leur manifestation ayant réuni des dizaines de personnes selon les organisateurs, qui la voulaient “pacifique et apolitique”.
La marche avait été dispersée à coups de grenades lacrymogènes par la police qui avait également procédé à des arrestations, d’après des témoignages.
Le procès des dix jeunes s’est ouvert jeudi dans une salle comble du tribunal correctionnel de Nouakchott.
Les accusés ont plaidé non coupable durant l’audience, en présence de la vingtaine d’avocats qui se sont constitués pour leur défense.
Le procureur de la République a requis contre eux des peines allant jusqu’à trois ans de prison contre les prévenus.