Nouakchott, 6 août 2017 (AFP)
Les Mauritaniens ont voté majoritairement « oui » lors du référendum constitutionnel samedi, qui prévoit notamment l’abolition du Sénat, a annoncé dimanche la commission électorale, ce qui constitue une nette victoire pour le président Mohamed Ould Abdel Aziz.
Le taux de participation s’est élevé à 53,73% et 85% des votants se sont prononcés en faveur des changements proposés via ce référendum, a fait savoir la commission.
Quelque 1,4 million de Mauritaniens étaient appelés à se prononcer notamment sur le remplacement du Sénat par des Conseils régionaux élus et une modification du drapeau national, auquel seraient ajoutées deux bandes rouges pour « valoriser le sacrifice des martyrs » de la résistance à la colonisation française qui s’est achevée en 1960.
L’opposition radicale, réunie dans une coalition de huit partis et organisations, avait appelé au boycott du scrutin. Lors d’une conférence de presse dimanche, des membres de cette coalition ont dénoncé « une farce électorale » et ont fait savoir qu’ils ne reconnaîtraient pas les résultats du référendum.
Un seul parti d’opposition, la Convergence démocratique nationale (CDN), avait appelé à voter non.
Un des principaux enjeux du scrutin, qui s’est déroulé à l’issue d’une campagne houleuse émaillée de violences lors de manifestations de l’opposition, était le taux de participation. Il a été de 36% à Nouakchott, la capitale, et a atteint jusqu’à 80% dans des zones rurales et isolées de l’ouest, selon la commission électorale.
Ancien général élu en 2009, réélu en 2014 pour cinq ans, après être arrivé au pouvoir par un coup d’Etat en 2008, le président Mohamed Ould Abdel Aziz a laissé entendre que cette modification de la Constitution ne serait probablement pas la dernière.
« Dans deux ans, voire dix ans, d’autres amendements peuvent intervenir pour adapter notre Constitution à nos réalités », a-t-il déclaré, alors qu’une partie de l’opposition le soupçonne de vouloir aller au-delà de son second mandat (le dernier selon les règles constitutionnelles actuelles).
Pendant la campagne, l’opposition radicale a crié au « coup de force » du président, qui avait passé outre au rejet de son projet de révision constitutionnelle par la voie parlementaire en convoquant le référendum.
Le président fait aussi face à une fronde du Sénat, pourtant majoritairement favorable au pouvoir, qui s’est cabré contre ce texte signifiant sa disparition.
Le taux de participation s’est élevé à 53,73% et 85% des votants se sont prononcés en faveur des changements proposés via ce référendum, a fait savoir la commission.
Quelque 1,4 million de Mauritaniens étaient appelés à se prononcer notamment sur le remplacement du Sénat par des Conseils régionaux élus et une modification du drapeau national, auquel seraient ajoutées deux bandes rouges pour « valoriser le sacrifice des martyrs » de la résistance à la colonisation française qui s’est achevée en 1960.
L’opposition radicale, réunie dans une coalition de huit partis et organisations, avait appelé au boycott du scrutin. Lors d’une conférence de presse dimanche, des membres de cette coalition ont dénoncé « une farce électorale » et ont fait savoir qu’ils ne reconnaîtraient pas les résultats du référendum.
Un seul parti d’opposition, la Convergence démocratique nationale (CDN), avait appelé à voter non.
Un des principaux enjeux du scrutin, qui s’est déroulé à l’issue d’une campagne houleuse émaillée de violences lors de manifestations de l’opposition, était le taux de participation. Il a été de 36% à Nouakchott, la capitale, et a atteint jusqu’à 80% dans des zones rurales et isolées de l’ouest, selon la commission électorale.
Ancien général élu en 2009, réélu en 2014 pour cinq ans, après être arrivé au pouvoir par un coup d’Etat en 2008, le président Mohamed Ould Abdel Aziz a laissé entendre que cette modification de la Constitution ne serait probablement pas la dernière.
« Dans deux ans, voire dix ans, d’autres amendements peuvent intervenir pour adapter notre Constitution à nos réalités », a-t-il déclaré, alors qu’une partie de l’opposition le soupçonne de vouloir aller au-delà de son second mandat (le dernier selon les règles constitutionnelles actuelles).
Pendant la campagne, l’opposition radicale a crié au « coup de force » du président, qui avait passé outre au rejet de son projet de révision constitutionnelle par la voie parlementaire en convoquant le référendum.
Le président fait aussi face à une fronde du Sénat, pourtant majoritairement favorable au pouvoir, qui s’est cabré contre ce texte signifiant sa disparition.